Il n'y a pas toujours de miracle à noël !

PDV JK

Je me tourne et retourne dans mon lit. Je n'arrive pas à dormir. Je regarde l'heure ; il est deux heures du matin. Si je compte bien, il doit être quatre heures de l'après-midi à Paris. Cela fait deux jours qu'elles sont parties. Lynn m'a appelé pour m'informer qu'elles sont bien arrivées. J'ai fait comme si cela ne m'intéressait pas et demandé à parler à ma fille. Je l'ai entendu souffler en passant l'appareil à Min-Ah.

Je change de position pour la énième fois.

« Je me demande si elle a déjà été le voir !? »

Je serre mon oreiller contre moi. Je sais que c'est con, mais je ne peux m'empêcher d'y penser. Je tente de me vider l'esprit en me focalisant sur la mission que le chef du département m'a confié ; dessiner un model pour le prochain défilé. Je ne dois pas me louper et réussir à les éblouir.

À force de me battre contre mon esprit qui tente de s'imaginer à quoi aurait pu ressembler Ryan, je sens le sommeil me gagner et me laisse aller dans les bras de Morphée...

***

J'ai pris un appartement dans le même immeuble que Kenichi et cet idiot s'imagine qu'il peut venir quand bon lui semble sous prétexte que je lui ai donné le code d'entrée. Je crois que je vais le changer.

-Tu as une tête de déterré, me lance-t-il en ouvrant le frigo. Il t'arrive de manger ? Cela fait deux jours que ton frigo est vide. Je pensais que tu dormirais plus longtemps maintenant que Min-Ah est avec sa mère.

Je l'ignore. Je prends mon café et m'installe devant ma table à dessin. Il me reste encore quelques jours de vacances. Je profite pour travailler sur mon modèle. Kenichi s'assoit dans le fauteuil qu'il a trainé pour le mettre près de moi. Il croise les jambes.

-Cela fait bizarre de ne pas voir la petite Min-Ah courir partout. Finalement cette tragédie a eu du bon. Tu as pu créer une complicité avec ta fille.

Son sourire dénote un certain sous-entendu.
Il est vrai que durant l'hospitalisation de Lynn, Min-Ah est restée avec moi car elle pleurait sans arrêt après sa mère. La directrice de sa garderie m'a conseillé de la garder. J'ai dû prendre des jours de congé. J'avoue que ça n'a pas été de tout repos. Elle ressentait que l'absence de sa mère était étrange. Alors peu importait ce que je lui disais, elle cessait de sangloter pour reprendre de plus belle. C'était plus difficile la nuit. Elle n'avait plus sa tétée du soir puisque Lynn tirait son lait avant de partir en déplacement. Là, il n'y avait rien à faire. Donc, je suppose que cela n'a fait que confirmé à sa petite tête, que ce n'était pas normal ce qui se passait.
J'ai dormi dans l'appartement de Lynn avec elle. J'ai effectué le même rituel que lorsque nous étions seuls durant trois jours. Elle restait collée à moi. Mon bras lui servait de doudou. J'imagine qu'elle avait peur que je disparaisse moi aussi. Je la comprenais, du jour au lendemain, James et sa mère n'étaient plus là.

J'ai eu tellement peur lors de sa crise. Elle avait le bout de ses petits doigts tout bleus et était toute pâle. Ce jour-là, je l'avais laissée avec Eun-Jun noona pour aller déposer un dossier au boulot. Elle dormait quand je suis parti. Elle a sûrement cru que je l'avais abandonnée aussi. C'est pour cela que j'étais si remonter contre Lynn. J'ignore si j'arriverai à lui pardonner son geste.
Je la chasse de mes pensées afin de me concentrer. Je ne suis pas du tout productif ces derniers temps. Je balance mon crayon en soupirant de frustration.

-Elle te manque, pas vrai ? me regarde mon ami.

-Qui ? demande-je l'air de rien. Je sais pertinemment qu'il me parle de Lynn. « Ma fille me manque. Et Lynn...? À vrai dire, je n'en sais trop rien. Je commence de plus en plus à douter qu'elle ait eu de quelconques sentiments pour moi. C'est sûrement pour cela qu'elle n'a jamais été capable de me dire juste ces trois petits mots. Elle les a prononcé une seule et unique fois, il y a cinq ans. Et encore, elle avait rajouté qu'elle le croyait.

- Comment ça, elle croyait ?

-C'était juste avant qu'elle ne rentre en France. On venait de se réconcilier et elle s'est calée dans mes bras et m'a dit : Je crois que je t'aime moi aussi. C'est tout. Elle a toujours refusé de me le redire sous prétexte qu'elle veut être sûre d'abord de ce qu'elle ressent réellement. Maintenant, je sais pourquoi. Elle aime encore ce gars. Sinon pourquoi aller sur sa tombe quatorze ans plus tard ?
Je m'énerve alors que le pauvre Kenichi n'est pour rien.

Il croise un bras contre sa poitrine et y pose le coude de l'autre, se tenant le menton.

-Tu as raison. Je le pense aussi ! confirme-t-il.

Je l'observe perplexe.

-Que veux-tu dire ?

-Hein ? Moi ? Rien ! Je réfléchissais juste à voix haute, sourit-il énigmatique. Je me disais qu'en analysant votre soi disant histoire d'amour, Lynn ne t'a jamais vraiment aimé.

-Ah ouais !? Et comment es-tu venu à cette conclusion ? m'enquiers sur la défensive.

-Eh bien, je me base sur ce que vous m'avez tous raconté ! déclare-t-il les sourcils levés. « En passant par les membres de ton groupe, toi et stoppant sur Laurent, son meilleur ami.
Il y a cinq ans vous avez commencé votre jeu érotique parce que vous ne vouliez pas vous prendre la tête avec une relation sérieuse. Lors de votre première fois, tu l'as appelé par le nom de ton ex après l'avoir déflorée. Au lieu de te faire une crise, elle a proposé de t'aider à reconquérir le cœur de cette ex.
Une semaine avant son départ, vous passez cette fameuse nuit ensemble où tout le monde découvre votre liaison. Tu lui avoues tes sentiments, elle te rejette et en gentleman qui se respecte, tu lui rétorques qu'elle te dégoûte et devrait rentrer rapidement dans son pays. Vous vous expliquez et réconciliez quelques temps après et continuez votre relation à distance.

« Chaque appel, tu ne lui parlais que de toi ; de tes peurs, angoisses de ne pas être à la hauteur des attentes de ton groupe et des fans car vous commenciez à être connu mondialement. Pour ne pas te perturber plus, elle décide de ne pas te révéler qu'elle porte tes enfants. Malheureusement, elle a dû finalement les faire adopter. Elle revient deux ans plus tard. Encore vexé de la manière dont s'est terminée votre histoire, tu lui fais comprendre qu'elle n'est qu'une fille facile et de ne pas m'approcher. Malgré quelques déboires vous vous rabibochez de nouveau et tu lui promets de mettre fin à ta relation avec Su-Yeon pour elle. Su-Yeon fait croire à ton père que c'est elle que tu vas épouser. Alors, Lynn veut renoncer à toi pour le bien de ta relation avec ton paternel. Tu la convaincs de ne pas le faire pour de nouveau la repousser à cause des manigances de Su-Yeon.

«Ensuite, elle t'annonce sa deuxième grossesse, tu lui réponds que l'enfant, dont tu avais promis de prendre la responsabilité, n'est pas de toi et proposes à Taehyung de s'en occuper. Comme si elle n'en avait pas assez fait, ton ex tente de la tuer. Lynn survit. Tu reviens dans sa vie, trois ans plus tard, clamant haut et fort que tu veux récupérer ta fille. Fille que tu avais renié. Qu'à cela tienne, elle t'accueille tout de même chaleureusement et fait tout pour que tu te lies avec ton enfant... »

Je l'arrête : « Où tu veux en venir ? »

-Nulle part. C'est toi qui voulais savoir ce qui m'a amené à cette conclusion.

- OK ! J'ai bien lu entre les lignes. Que me conseilles-tu ?

-Moi ? Eh bien... Si j'étais à ta place, je serais auprès de cette fille qui m'a toujours soutenu et défendu même lorsque je suis désagréable avec elle afin de lui rendre la pareille.

Je me lève et vais à la fenêtre. J'observe un instant la villa d'où je suis. Des fans sont assis à même le sol attendant que l'un des hyung sorte. Je fais face à mon pote le questionnant sur la manière de lutter contre une personne qui a honoré ses promesses même dans la mort alors que l'être vivant que je suis n'en a respecté aucune ? Comment la regarder sans me sentir coupable d'être celui qui l'a poussé à commettre un geste extrême ?

-C'est simple, me confie Kenichi en me fixant comme si ça allait de soit : elle a juste besoin de savoir qu'elle peut compter sur toi dans n'importe quelle situation. Rejoins-la. Tu verras qu'elle sera heureuse que tu la soutiennes malgré ta jalousie maladive. Il rit en me tapotant le dos. « En plus ce ne sera pas nécessaire de la reconquérir, son cœur t'appartient depuis cinq ans déjà. »

Je regarde de nouveau par la fenêtre, repensant à son appel. En dépit de mon ton faussement dédaigneux, au fond, j'étais très heureux qu'elle m'ait téléphoné. J'avais l'impression d'être comme ces papas dont la femme appelle pour donner des nouvelles lorsqu'elle s'absente avec ou sans les enfants. J'ai dis à Min-Ah qu'elle me manquait, en réalité, les deux me manquent.
Je pense que je vais suivre les instructions de Kenichi et prendre l'avion pour Paris ce week-end. Nous passerons Noël ensemble. Je ne dois pas lambiner, je n'ai que trois jours pour rendre mon travail.
Je me sens revivre d'un coup. L'inspiration qui me faisait défaut est revenue. Je remercie mon ami et le met gentiment à la porte. Il me gratifie d'un sourire et demande d'embrasser Lynn de sa part. Je m'installe à mon bureau et les détails du modèle se dessinent sous mes coups de crayon frénétiques.

Vendredi est arrivé assez vite. Le chef du département est juste satisfait de ce que j'ai fait. Mais bon, je ferai mieux la prochaine fois. Pour l'heure, j'ai d'autre préoccupations. Je fais un petit détour puis file à l'aéroport. Je suis si stressé que je n'ai pu rien avaler dans l'avion.
Onze heures de vol, c'est très long et fatiguant. Je n'ai plus l'habitude. J'arrive en fin d'après midi. Comme c'est l'automne, il fait nuit alors qu'il n'est que six heures.

Laurent avait prévenu Sergio. En sortant de la douane, je vois un jeune homme d'une trentaine d'année à l'allure et physique hispanique agité une pancarte avec mon nom dessus.

Je le salue puis il m'invite à monter en voiture.
Nous faisons connaissance sur la route. Il m'avoue avoir eu du mal à garder secret de ma venue et que Lynn appréciera la surprise. Cependant, j'ai l'impression qu'il ne me dit pas tout. Lorsque je lui demande comment elle va, il a un petit regard triste et insiste sur le fait qu'elle sera ravie de me voir.
Lynn est descendue chez lui au lieu d'aller à hôtel. La maison est très agréable et chaleureuse. Le jardin est superbement décorée. J'ai l'impression de me retrouver au pôle nord: Il y a un père noël automate dans son traineau avec des rênes qui bougent la tête et les pattes avant en alternance. De la mousse blanche fait office de neige. Un peu plus loin, dans un cabanon ouvert sur le devant, des lutins fabriquent des jouets. Un grand arbre au milieu du jardin est décoré de boules, guirlandes de plusieurs couleurs posés en harmonie. Des boites emballées en guise de cadeaux. L'intérieur est décorée avec goût pour cette période de fête. L'ambiance cosy en imprègne l'atmosphère.


Min-Ah court vers moi. Elle me fait un énorme câlin. Je la pose et elle tourne sur elle pour me montrer sa robe de maman noël à fines bretelles.

-Min-Ah est belle, hein papa ?

-Tu es magnifique ma princesse.

Elle me prend par la main pour me faire visiter. Vu son excitation, elle semble avoir passé une excellente semaine.

-Tu sors ? Je demande curieux
-Oui ! Min-Ah va faire la fête !

Elle sautille de joie.

-Vous sortez ?
-Oui ma sœur va venir la chercher pour faire le marché de Noël. Ma nièce et elle sont devenues de supers amies. En attendant, je finis de préparer le repas.

Je lui propose de l'aider. Il me conseille d'aller voir Lynn. Elle est dans sa chambre et ne va pas bien.

-Ah bon ? Qu' est-ce qu'elle a ? m'inquiète-je apeuré. C'est ce que tu évitais de me dire dans la voiture ?

Il me dit que c'est à Lynn de m'en parler. Il m'accompagne à l'étage et m'indique sa chambre. De ne pas m'inquiéter, sa sœur ne va pas tarder. Elle s'occupera de Min-Ah pendant que nous discutons. Je suis de plus en plus inquiet. Je me demande ce qui se passe. J'ai une petite idée mais ma tête la réfute aussitôt qu'elle tente de pénétrer mon esprit.

J'ouvre et rentre. Tout est dans le noir. Je reste debout un instant devant la porte, le cœur battant. J'enlève mon manteau que je pose sur un fauteuil sous la fenêtre. La pièce est remplie du bruit de sa respiration, je m'approche doucement du lit ; je ne veux pas la réveiller. Une faible lumière du dehors éclaire la pièce. Elle est recroquevillée sur elle-même dans le lit.

Je m'allonge près d'elle et la prends dans mes bras. Elle se réveille surprise. Elle allume la lumière se trouvant sur la table de chevet.

-Hm... c'est toi ? Que fais-tu là ? requiert-elle d'une voix monocorde.

-Vous me manquiez, alors me voilà. Je m'efforce de sourire.

Elle se redresse. C'est vrai qu'elle n'a pas l'air dans son assiette. Je lui demande ce qu'elle a.

-Rien ! Je suis juste fatiguée et j'ai... mal au ventre.

-Je vois bien que ça ne va pas. Tu as les yeux rouges. Pourquoi as-tu pleuré ? Tout... tout va bien avec le bébé ?

J'ai peur de la réponse car Sergio était bizarre. Cela doit être grave pour que ce soit à Lynn de m'en parler. Et puis, elle ne semble pas à l'aise non plus. Je la supplie de s'exécuter car je m'imagine le pire scénario qui soit ; une fausse couche.

Elle m'explique les yeux humides qu'il y a un risque qu'elle perde le bébé. Une ambulance a dû venir la chercher à l'aéroport car elle perdait du sang en sortant de l'avion.

-Les crampes ont été plus aigües que d'habitude et j'ai commencé à saigner puis j'ai perdu connaissance. Les médecins disent que j'ai fait une pré-éclampsie.

-Qu'est-ce que c'est ? questionne-je pétrifié.

- Une tension très élevée. Cela peut s'aggraver et provoquer des convulsions qui nous seront fatales à tous les deux. Il existe un traitement, cependant le plus préoccupant c'est que cela ne se produit généralement qu'à la vingtième semaine de grossesse. Jamais aussi tôt. Ils m'ont fait des examens ; j'ai un décollement du placenta. C'est la poche où se trouve le fœtus, me renseigne-t-elle. Pour l'instant, il va bien, mais, il y a une petite perte de liquide amniotique. Donc, une possibilité qu'il naisse avec une malformation ou des troubles neurologiques. Ce sera un prématuré si je réussis à tenir au-delà du premier trimestre.

-Et... ils ne peuvent rien faire pour... ? Je retiens mes larmes. Je suis triste et également en colère.

- Les symptômes ne sont pas encore trop grave; Je dois rester au repos, éviter toute source de stress et consulter mon gynéco au moins une fois par semaine pour réaliser un test de réactivité fœtale. Le test de réactivité fœtale consiste à surveiller électroniquement le rythme cardiaque du fœtus au repos et en mouvement. La quantité de liquide amniotique est mesurée aussi une fois par semaine ainsi que des analyses de sang pour évaluer la pré-éclampsie. Si elle ne devient pas sévère, je serai suivie de près et l'accouchement pratiquée à 37 semaines de grossesse. Dans le cas contraire... il devra m'enlever le bébé.

- En gros, t'avorter ?

Elle me confirme d'un signe de tête. Elle me fixe larmoyante, attendant que je réagisse. Je ne sais pas quoi lui dire sans m'énerver. Encore une fois, elle m'avertit à la dernière minute et me met devant le fait accompli. En une semaine, elle ne pouvait pas me prévenir ? On s'est parlé au téléphone, elle ne pouvait pas me le dire ? Elle se tracasse de savoir pourquoi je ne dis rien. Si j'ouvre la bouche, ce qui en sortira ne sera pas sympa. Alors, je préfère me taire. Je vais m'installer dans le fauteuil et essaie de digérer la nouvelle. Cependant elle insiste pour que je lui réponde.

-Dis quelque chose, s'il te plaît. Cela ne te ressemble pas d'être aussi silencieux. Jungkook ! Parle-moi, persiste-t-elle. Eh oh... tu m'écoutes ? Jungkook !

- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Quoique je fasse, tu ne compteras jamais sur moi. Tu préfères tout affronter toute seule. Je ne serais jamais à la hauteur pour toi. Alors à quoi bon, hein ? À quoi bon que je continue de me casser le cul pour nous, pour réunir notre famille ?...Puis la colère a fait place à la déception. « Tu avais raison sur un point au moins... notre couple est maudit. Il ne sert à rien de continuer ! »

Je sors en claquant la porte.

Je reste un instant dehors. Le vent froid me gifle le visage. Un message de Kenichi voulant savoir comment s'est passé mon vol, me remet en mémoire ses paroles sur le fait de démontrer à Lynn que je serai présent pour elle. Peu importe la situation.

« Je ne lui ai même pas laissé la possibilité de s'expliquer. Il faut vraiment que j'apprenne à me calmer. »

Je retourne dans la chambre.

-Tu as oublié d'ajouter quelque chose ? ironise-t-elle en s'essuyant la figure.

-Oui. Je suis désolé. Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. C'est juste que... avec toi, j'ai toujours l'impression d'être un moins que rien. Quelqu'un d'inutile. Tu ne me laisses pas une chance de te prouver que je ne suis plus le même. Désormais, je peux être un père et un mari qui saura te soutenir.

-Un mari ? rit-elle. Tu veux m'épouser maintenant ? Bien sûr ! Tu ferais mieux de retourner en Corée.

-Je suis sérieux. C'est ce que je t'ai toujours promis. Nous avons déjà les enfants. Autant sauter le pas. Tu ne crois pas ? souris-je.

- Franchement, tu penses vraiment que je vais accepter de passer le reste de ma vie avec un homme qui se sert de mon passé contre moi à chaque fois que je le contrarie ? Elle se recouche. « Retourne en Corée. Les filles prêtent à tout pour te marier n'y manquent pas. Mais ce ne sera pas moi. »

Je dois absolument me faire pardonner. Je me déshabille pour finir en sous vêtement et m'insère dans le lit. Si je m'y prends bien, elle ne me résistera pas longtemps.

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