Chapitre 8

-Mais je n'en peux plus de rester là. J'ai des crampes dans les jambes à force de ne pas pouvoir bouger, mentis-je. De plus, il y aura toujours quelqu'un avec moi, rétorquais-je en lançant un regard à l'aide vers Anna.

Puis, c'est comme si elle avait compris le message car elle dit :

-Je peux rester avec elle, de tout façon les cours sont terminés et demain c'est samedi alors tout va bien.

-Très bien. Tu peux sortir Diana. Bien-sûre seulement si elle ne risque rien pas vrai madame Colon ? dit-elle en lui lançant un regard appuyé.

-Tout va bien. Elle peut sortir seulement si elle prend avec elle des béquilles pour la soutenir si elle tombe et qu'elle soit accompagnée par une personne. répondît-elle.

Soit elle n'avait pas compris ce qu'avait demandé Isabelle silencieuse avec son regard soit elle faisait ça pour moi. Je pencherai plus pour la deuxième proposition car après que la directrice se soit retournée en claquant sa langue, elle m'envoie un clin d'œil et un sourire resplendissant qui illumine son visage tel un ange céleste.

-Super, tu vas pouvoir respirer de l'air frais car là, déclare Anna en plissant son petit nez, je n'en peux plus. Je suis en apnée totale depuis que je suis arrivée.

Je l'adore cette fille. Elle est tout simplement simple et géniale, je ne pouvais pas rêver mieux comme voisine de chambre et amie.

-Je t'adore, dis-je devant son regard apeuré lorsque j'essaye de me lever.

Elle peut être super heureuse puis dégoûtée et enfin apeurée. Elle a battue Nathan à plate couture. Puis en repensant à lui, un pincement au cœur se fait dans ma poitrine, j'ai tellement hâte de le voir. Arrivée à cette conclusion, je décide de me lever d'un coup sec et je ne peux plus respirer tellement la douleur est intense. Isabelle suivie de l'infirmière qui tient mes béquilles arrivent en renfort, je ne les avaient même pas vues partir.

-Tiens, tes béquilles et fait attention à toi, arrête toi le plus souvent possible, me dit-elle en me les tendant.

Je les mets en place facilement car je m'étais foulée la cheville petite lors de mes répétitions de danse et, suivie d'Anna, va jusqu'à la porte. Je salue de la main l'infirmiere et la directrice et vois dans le regard de celle-ci de l'appréhension. Je n'ai pas le temps de me soucier de cela que je suis déjà à l'extérieur.

-C'est vrai, tu avais raison pour l'odeur Anna. Maintenant que je suis dehors, l'odeur de l'infirmerie sentait ... l'hôpital.

    Vous allez me dire que c'est normal mais quand vous vous y trouvez, vous ne pouvez pas qualifier l'infirmerie d'hôpital tellement la déco est digne d'un magasine.

-Contente d'être enfin sortie miss couleur ? Dit-elle toute fière de son surnom.

Je lui souris pour lui être reconnaissante de toute à l'heure mais je lève les yeux au ciel pour son surnom qui est tout à fait approprié pour mon cas.

-Oups. Maintenant que j'ai dit ça, tes cheveux et tes yeux sont jaune poussin.

Puis, lorsqu'on se regarde dans les yeux, on éclate de rire et tout le monde nous regarde. Je pense que ce n'est pas la meilleur façon d'être discrète mais rire nous permet de relâcher la pression.

-Anna, je voudrai te poser une question.

-Je t'écoute.

-Qui est Nathan ? Pourquoi m'en veut-il ?

-Je ne peux pas répondre à ces questions. C'est à lui de le faire. Tiens il est là, va le voire, dit-elle en me montrant un groupe de garçon et de fille où j'aperçois Nathan et Athéna.

Nous entendant approcher, le groupe arrête de parler et se retourne vers nous. Lorsque je sens son regard sur moi, ma morsure se met à me brûler dans le cou sans que je ne puisse rien y faire. C'est l'heure de vérité ...

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Hey mes lecteurs !!!
J'espère que ce nouveau chapitre vous aura plus.
J'ai dis à certains que je le posterai le week-end mais je n'ai pas pu étant partie en vacances, j'ai donc moins le temps d'écrire.
Bisous 😘😘😘😘

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