Chapitre 4

Réveillée par la sonnerie du réveil, je marmonne des mots incompréhensibles pour dire de l'éteindre. Je remonte la couverture et j'allais dis à maman qu'elle a encore ouvert mes rideaux puis une pensée me dit que je ne suis plus chez moi. Je sors du lit si précipitamment que je me prends un bout de pied et tombe.

-Aie, me dit quelqu'un en me jetant un cousin sur la tête. Si c'est ça tous les matins, je ne suis plus ta colocataire c'est clair,en me jetant un autre cousin qui doit être le mien.

Puis je me souviens que je suis au pensionnat en me levant. Je me tourne, au ralenti et lui montre mon sourire le plus gêné et dit :

-Désolée. Je ne savais plus où j'étais. Tu as mal ?

-J'ai si mal que je crois que je vais mourir dans trois,deux,un. Pouah, dit-elle en faisant la morte puis elle se relève et nous rigolons jusqu'à en avoir mal au ventre en nous pliant en deux.

Finalement je pense que la journée peut bien se passer si l'ambiance reste la même.
Si seulement je savais ce que me réservait la suite ...

Cinq minutes plus tard, nous nous levons pour prendre notre douche et nous habiller. La salle de bain est magnifique : la baignoire est immense, il y a deux lavabos en marbre puis après une petite alcôve on trouve des toilettes.
Au moment de s'habiller, des uniformes m'attendent dans mon armoire. Ils sont composés d'un chemisier blanc avec des boutons dorés et d'une jupe au dessus du genou bleue marine. Le choix des chaussures nous appartient donc j'ai opté pour des ballerines noires vu qu'Anna en mettait aussi.

-Ne t'inquiète pas tous va bien se passer, me dit Anna en ouvrant la porte.

-J'espère, dis-je avant de m'engouffrer dans le couloir.

-Peut-être que des personnes te regarderons car nous commençons ici depuis la primaire et c'est très rare que dès personnes viennent surtout en milieu d'année. Mais ne t'inquiète pas au bout de une semaine plus personne ne s'occupera de toi.

-Tu m'inquiètes en me disant cela, dis-je en parcourant le couloir vide. Comment ça se fait qu'il n'y ait personne ?

-Nous sommes un peu en retard c'est tout. Mais lorsque nous arriverons dans le bâtiment où a lieu les cours, il sera plein à craquer.

Moi qui pensait que la journée pourrait bien se passer il y a quelques minutes, arrivant dans le fameux bâtiment A, je suis sûre que ma journée sera des plus éprouvantes. Tous le monde me regarde comme si j'avais la peste, me montre du doigt ou chuchote derrière moi. Vite que nous arrivions à l'administration pour prendre mon emploi du temps. En fait je ne sais même pas de quoi seront baser mes cours, si j'aurai du français des maths ou des cours de magie et de métamorphose.

-Anna, sur quoi porteront les cours ? lui demandais-je en faisant abstraction des personnes autour de moi.

-Tu n'auras que des cours normaux comme tu as l'habitude. L'administration est cette porte, je t'attends dehors.

-Merci encore, déclarais-je en ouvrant la porte prête pour commencer ma nouvelle vie.

Je trouve assis sur une chaise un homme à la soixantaine en chemise cravate avec une barbe grisonnante et un sérieux comme si toute sa vie dépendait de ce qu'il écrivait. M'entendant entrer, il arrête de taper sur son ordinateur pour poser son regard gris vert sur moi. Il devait être beau jeune mais par ses années cloîtré à son bureau, il a des rides au niveau du front et des joues qui lui donne son âge en ne le rajeunissant pas.

-Bonjour, me dit-il en découvrant ses fossettes.

Oui, il devait être très beau lorsqu'il était plus jeune.

-Bonjour, lui dis-je en rentrant, je viens chercher mon emploi du temps. Je m'appelle

-Diana Macford, déclare-t-il en terminant ma phrase. Tous le monde parle de votre venue au pensionnat y compris les adultes.

-C'est vrai ? Moi qui voulait passer inaperçu c'est raté.

-Ne t'inquiète pas, me dit-il en souriant, c'est toujours comme ça lorsqu'il y a une nouvelle personne. De plus, tout le monde connaît ta raison d'être ici. C'est pour cela que les personnes te regardent tellement car ils se demandent si c'est vrai que tes cheveux changent de couleur.

-Pardon ?! Comment savent-ils ça ? Je n'en n'ai parler à personne à part à Anna mais elle est restée tout le temps avec moi pourtant.

-Les nouvelles vont vite ici. Il te suffit de regarder le journal d'ici et tu es sur la première page aussi. Tiens, je t'ai imprimé ton emploi du temps et voici un mot pour le retard, me dit-il en écrivant.

-Merci,dis-je en prenant les papier. Au revoir.

-Au revoir et bonne chance.

Déjà que je stressais avant alors après ses nouvelles, je pense que je vais faire une crise cardiaque et cette idée me paraît de plus en plus tentante. Je ferme la porte et je vois en face de moi Anna parlant à un garçon de mon âge.

   Il se retourne au ralenti puis le temps s'arrête comme dans les films.
Il est grand, très grand, il doit bien mesurer un mètre quatre-vingt dix, tout en muscle et à un visage parfait. Il a des cheveux dorés, des yeux d'un vert si foncé qu'on dirait qu'il ont été façonnés à partir d'une bouteille, des pommettes hautes, un nez droit et fin et des lèvres charnues.
Il me regarde avec émerveillement puis avec colère et s'enfuit en me poussant violemment. Quel manque de respect. Mais il est pas bien ou quoi ...

   Pourquoi s'enfuit-il ?
   Pourquoi est-il en colère après m'avoir vu ?

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