Chapitre 29

Dans la chambre des filles, nous avons décidées qu'Anna et Jade s'occuperont des robes et des accessoires, Eva et Lina des coiffures et moi du maquillage.

Ayant fait un stage chez un maquilleur professionnel, les filles ont préféré se faire maquiller par moi plutôt que par des incapables donc elles. Misère, que vais-je faire d'elles ?

Nous commençons par la coiffure, l'ayant déjà choisi dans la voiture, le choix fut vite bouclé. Pour moi, ce fut une queue de cheval basse, d'où dépasse des petites mèches.

-Diana, va te mettre sur la chaise que je puisse m'occuper de toi, me demande Eva.

-Ok, chef, dis-je avec un salut militaire.

    Je m'assois donc sur le tabouret et Jade en fait de même, étant celle que prend en charge Lina tandis qu'Anna s'occupe de sortir les robes pour leur redonner vie, étant froissées cause du voyage.

    -Vous avec ou sans accessoires ? Nous interroge Anna.

    -Moi rien, répondis-je dans le vague.

Soudain, nous recevons en même temps un message nous signifiant que le tueur à encore sévi. Deux nouvelles victimes de notre âge ont été tuées, les bras et les jambes arrachés du corps. C'est horrible, comment pouvoir faire cet acte en continuant encore et encore.

    Je n'écoutais même pas ce que les autres disaient et leurs exclamations d'horreur, mes pensées étaient concentrées sur l'identité de l'assassin. Pour cela j'ai décidé de retourner à l'ancienne bibliothèque pour fouiller dedans et enfin trouver les réponses que je cherche après le bal.

     Je trouverai peut-être le livre clé sinon je vais laisser tomber ou je ferai part de mes découvertes à Isabelle, la directrice. Elle saura mieux gérer que moi le problème.

    -Qu'en penses-tu ? me demande soudain Eva, coupant court à mes réflexions.

    Je me regarde alors dans le miroir et je suis étonnée du travail qu'elle a pu faire en si peu de temps. Les filles vérifient et approuvent la coiffure, en hochant la tête.

    -Bravo, je ne savais pas que tu avais ce talent.

    -Moi non plus, me répond-t-elle en rigolant. Maintenant, on fait l'inverse, c'est à toi de t'occuper de moi.

     Ce fut ça tout au long de l'après-midi, un mélange entre les coiffures, le maquillage puis le tour de l'essayage. Nous allons chacune son tour mettre sa robe puis vient le mien. J'enlève mon peignoir, fière du travail que j'ai accompli avec le maquillage et enfile la robe.

     Avec le maquillage et la coiffure, le résultat est époustouflant, je ne me reconnais plus. Je ne regrette pas de l'avoir pris et surtout d'aller au bal.

    Je sors de la salle de bain et me dit que je me suis plus attachée à ce nouveau monde que je l'aurai cru en mettant le pied dans ce nouvel  univers et ses personnes hors du commun.

    -Prêtes ? demandais-je en sortant de la chambre.

    -Oui, dit-elle en cœur.

     Nous marchons jusqu'à la salle de bal et l'appréhension et l'excitation coulent dans mes veines, je ne peux plus reculer. Nous formons un magnifique groupe plein d'amitié et de joie, nous cinq.

Les garçons nous n'attendent en haut des marches et je reconnais Nathan avec sa haute posture. Il tient  ses mains dans ses poches d'un air nonchalant tout en dominant la pièce. Mon cœur  batà une allure incroyable et manque de sortir de ma cage thoracique. Aux bruits de nos talons, les garçons se tournent vers nous et une expression indéchiffrable pointent dans leurs regards.

     Nathan me regarde de haut en bas et je comprends que ce qu'il voit ne le laisse pas indifférent. Son regard est brûlant et j'ai peur d'y sombrer pour l'éternité si je m'y attarde trop. J'avance vers lui lentement, de façon à ne pas trébucher avec ma traîne et ces talons hauts. Misère que je ne tombe pas devant tout le monde qui sondait arrête de parler pour nous regarder. Il y a des personnes vraiment pas bien dans cette pièce ...

    Arrivée à sa hauteur, il me prends le bras comme fait les autres et Anna m'envoie un clin d'œil complice. Que je suis contente qu'elle ait trouvé la personne qui lui convenait parfaitement comme Nathan et moi, elle mérite aussi son bonheur.  Nous descendons les marches tous ensemble et Nathan le chuchote à l'oreille : 

    -Tu es magnifique Diana, je regrette même que tu le sois autant car je vais devoir surveiller les personnes qui te rodent autour.

    -Ne t'inquiète pas, je suis qu'à toi.

    -Je le sais pas d'autre n'ont pas l'air d'avoir saisi le message ...

    Je regarde les élèves autour de nous et voit un mélange de jalousie, de crainte et d'envie. Soudain, je vois Athéna dans la foule et Nathan se crispe lui aussi, par peut d'une nouvelle crise de cette dernière. Mais elle passe son chemin non sans me laisser un regard venimeux.

    -Je ne suis qu'à toi ma chérie.

     Ce nouveau surnom me provoque une plus grande fierté que ce qu'il faudrait. Savoir que ce dieu vivant m'appartient qu'à moi me provoque une grande satisfaction. Puis, les garçons nous entraînent sur la piste de danse pour un slow et j'ai l'impression d'être l'héroïne principale d'un film.

Nous dansons ainsi jusqu'à l'épuisement et nous décidons d'aller boire un verre histoire de se reposer. Nathan m'apporte une verte de coca et pour lui un orangina, ne pouvant pas boire de l'alcool vu qu'on est majeur. Soudain, un haut parleur attire notre attention, nous faisant sursauter.

-Mesdemoiselles,monsieurs, j'ai l'honneur de vous présenter le roi est la reine de cette fête.

Avec la chance que j'ai, ce sera Nathan avec Athéna. Je décide d'attendre avec de l'enfuir en courant. Nathan qui avait sa main tout au long de la soirée sur ma taille pose un bisou sur mes cheveux et cette marque d'attention me fond le cœur.

-Le roi n'est autre que Nathan Gregory et la reine, Athéna Corfille.

     Alors là, c'est un coup bas. La soirée est merveilleuse et la je vois Nathan en train de s'enfuir de moi pour aller sur l'estrade ou attend Athéna. Finalement elle a eu ce qu'elle voulait, l'attention et Nathan au près d'elle.

J'attends que Nathan me demande de partir avec lui et qu'il refuse cette courrons mais il fait tout le contraire. Il marche jusqu'à l'estrade en me lançant un sourire moqueur avant de dire :

-Tu as cru que tout ça était vrai, mais tu n'est qu'une idiote tu ne me mérite pas.

Alors, pendant que mon cœur se brise, Nathan monte sur l'estrade et enlace Athéna avant de l'embrasser sur la bouche comme il l'avait fait avec moi depuis tant de fois.

    Je ne veux même pas continuer avec voir cette mascarade et me dirige d'un pas fière vers la sortie alors que mon cœur est réduit en poussières. J'entends des personnes crier mon nom mais préfère rester digne en partant que de foudre en larme devant tout le monde, au plus grand plaisir de la garce.

    Je me dirige alors vers la bibliothèque, l'endroit où je pourrai avoir des réponses plus importantes que cette mascarade. Je passe devant le couloir et ses tableaux me rappellent vaguement quelque chose mais je n'arrive pas à mettre la main dessus.

    Je pousse la lourde porte en bois et l'odeur du bois ancien me vient au nez. Que j'aime cette odeur, souvenir de mon enfance. Enfance reposant sur le mensonge.

     Je m'enfonce dans les anciens rayons pour tomber sur celui qui m'intéresse. J'attrape les derniers livres et entame une longue lecture en tenue de soirée, qu'ais-je été bête de croire que ce monde pouvait être le mien.

    Des minutes passent, devenant des heures le nez dans les bouquins. Je sens que je touche au but, que la vérité est à portée de main. Soudain, une page illustrant les démons contre les anges et en leur milieu le couple tenant l'enfant. En face le Roi des Ténèbres avec ses serviteurs demandant l'enfant, mettant ses bras en avant pour réclamer son du. C'est ce que je cherche en tout point.

Ce qui me choque le plus ne sont pas ces images très représentatives de ce moment mais le texte écrit en dessous signifiant l'arrêt de mort pour certaine personne et une nouvelle ère remplie de noirceur. Je lis le texte à voix haute pour essayer de mieux le comprendre car certains mots sont effacés :

-Condamnée au Roi des Ténèbres en tant qu'épouse et mère de ses enfants, l'enfant du jour et de la nuit nous sauvera en se sacrifiant. Disparue, le Roi des Ténèbres a promis de la retrouver en assassinant des vies humaines pour se rapprocher de sa promise et la faire sienne pour toujours jusqu'à la chercher pour l'éternité. Au moment où ses pouvoirs se réveilleront, il la cherchera de partout et la trouvera.

Voici la preuve qu'il me fallait pour prouver que ce tueur n'est pas un simple humain mais une personne venue d'un autre monde, loin de celui qu'on connaît. Je me dépêche alors de ranger mes affaires pour me diriger vers le bureau de la directrice. Les couloirs sont vides les personnes étant toutes au bal où déjà dans leurs chambres. Je rentre dans la belle maison fleurie de fleurs de toutes les couleurs et toque la porte.

     Je patiente quelque secondes, attendant que la directrice m'ouvre la porte. Au bout de quelques minutes, j'allai ouvrir la porte mais j'entends une femme qui crie. Je failli courir pensant que quelque chose de grave arrive mais j'entendis mon prénom :

    -Diana. Je t'en supplie Barbara ...

     Pourquoi la voix de la directrice dit mon nom et celui de ma mère ? Je décide de continuer mon espionnage en l'approchant plus de la fenêtre. 

    -Je ne l'ai jamais vu depuis ses 4 ans et tu veux que je fasse semblant que Diana n'est pas ma petite-fille Barbara ?

    À ce moment, je ne savais pas encore que cette phrase pourrait me causer plus d'ennuis que ce que j'avais déjà ....

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