Si on m'avait demandé ce que je préférais écrire, j'aurais à coup sûr répondu les fins. Quand une histoire se finit, tout se résout, tout se met en place, et les personnages sont grandis de toutes les épreuves qu'ils ont du traverser pour arriver à cette résolution.

J'aimais cette espèce de nostalgie qui m'envahissait à la fin de chaque histoire que j'écrivais, ce sentiment que le monde n'attendait que moi pour trouver la fin grandiose de mon histoire. Bien entendu, j'avais une certaine préférence pour les happy-end, mais je ne faisais pas dans la discrimination : toute fin qui me donnait à réfléchir et m'empêchait ( souvent ) de dormir le soir était une bonne fin.

Pour ce que je m'apprête à vous raconter, je commencerai donc par vous offrir la fin.

"La vie n'était pas une courbe perpétuellement croissante, ni même perpétuellement descendante, et encore moins des montagnes russes. C'était simplement une quantité identique d'énergie qu'un élan nous avait
donné, et qui parfois, n'était pas immédiatement accessible. Il n'y avait
pas de hauts et de bas, juste un déplacement constant vers le plus loin qui faisait parfois une pause.

Ainsi la vie était une oscillation perpétuelle, un transfert d'énergie permanent, le mouvement de deux billes aux extrémités d'un pendule de Newton."

Maintenant que vous savez comment cette histoire se termine, il est probable que vous souhaitiez  savoir comment elle a commencé, car il est sans nul doute certain qu'en votre qualité d'humains, vous avez été dotés du don de la curiosité.

Pour remonter à la première bille, à cet élan qui avait enclenché le
mécanisme, il nous faudra retourner en arrière, remonter le temps vers une époque où rien n'était pareil.

L'élément déclencheur de cette histoire est une rencontre. Une rencontre qui, comme beaucoup d'histoires, mènerait à un amour profond et sincère. Cet amour si transcendant que content ces histoires, cet amour si émouvant et si idealisé, trop souvent présenté comme la
solution à tous les problèmes. Mais ce n'est pas de cela dont cette histoire parlera. Non.

A travers mes mots, je vous emmènerai vers la vérité que j'ai trouvée pour moi, la
vérité que ces histoires m'ont empêchée d'atteindre durant trop longtemps.

Newton, ses lois, ses formules, régissaient la gravitation des astres de m vie, et tous s'étaient coordonnés en un moment pour me permettre de faire le
Choix, celui qui changerait ma vie à jamais.

Ce n'était ni l'amour, ni l'amitié, ni le travail, ni les histoires qui me
faisaient rêver, qui me sauveraient. C'était choisir de croire que tout cela était seulement un choix.