Chapitre 16

//pdv Sanji//

Comme tous les mercredis je vais chez Zoro pour cuisiner, aujourd'hui on va préparer des Sukiyakis une spécialité japonaise. J'en ai déjà manger dans un restaurant et c'était vraiment délicieux, je suis vraiment impatient que l'algue m'apprenne à cuisiner cette merveille. C'est pas quelque chose de très dur à faire mais il faut quand même un minimum de technique, je suis bien content d'avoir quelqu'un comme Zoro dans ma vie pour m'apprendre ce genre de chose.

Mais je suis aussi un peu stressé d'y aller même si je ne le montre pas, ce que m'a dit le mec au cheveux verts samedi dernier m'a beaucoup perturbé. Je suis différant quand je suis avec Zoro, je n'arrive pas à le détester même si j'en ai envie je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi.
Cette proximité avec lui me perturbe vraiment, je ne suis pas avec lui comme je suis avec mes autres amis c'est vraiment bizarre, ça me fait chier de dire ça mais Zoro est vraiment quelqu'un de spécial pour moi.

Quand je suis proche de lui j'ai des envies étranges, des envies que je tente de reniées de toute mes forces sans victoire. Parfois la nuit je me réveilles en sueur à cause d'elles, je n'en parle à personne pour ne pas éveiller les soupçons mais au fond ça me ronge, elles m'effraient. Je fais tout ce que je peux pour les enfouir au fond de moi mais à chaque fois que je le vois elles reviennent au galop, alors je ni, le déni est le seul moyen que j'ai trouvé pour les enfouir un minimum.

Parfois j'arrive à les oubliés durant plusieurs jours grâce au déni mais à chaque fois que mercredi arrive elles reviennent plus forte que la semaine précédente, c'est un véritable cercle vicieux, plus j'essaie de les détruire plus elles se renforcent.

Mais je ferais mieux de ne pas y penser, me stresser ne m'amènera à rien, je sais que je vais passer un bon moment avec Zoro alors autant me détendre.

Une fois devant sa porte je toque et rentre à l'intérieur comme si c'était chez moi, de toute façon il doit être occupé à faire du sport ou être affalé sur le canap' avec quatre grammes d'alcool dans le sang donc ça ne sert à rien que j'attende qu'il m'ouvre la porte puisqu'il ne le fera pas.

-salut cook, je t'ai manqué depuis samedi ? Comme d'habitude on se taquine un peu, faire chier l'autre est un véritable passe-temps pour nous deux, je pense que c'est ce que je préfère faire après la cuisine, le taquiner (parfois de manière violente) est clairement l'une de mes activités favorites.

-et pourquoi est-ce que tu me manquerais ?

-j'ai entendu dire que tu étais jaloux de Cavendish à ma soirée d'anniversaire ? C'est quoi ce vieux sourire de pervers là ? Faut pas qu'il prenne ces rêves pour des réalités, je ne serais jamais jaloux pour lui.

-JE N'ÉTAIT PAS JALOUX !!!!

-t'énerves pas cookie, moi j'aime bien l'idée que tu sois jaloux.

-tu n'as pas à aimé l'idée puisque je n'étais PAS jaloux, il vient de se lever de là où il était assis et se rapproche de moi, oh pourquoi tu te rapproches comme ça ? Oh il est près de moi, beaucoup trop près, casse-toi pervers !

Il est vraiment beaucoup trop près j'arrive à sentir son souffle contre mon visage, ces lèvres sont à seulement quelques centimètres des miennes et ses yeux... Ses si beaux yeux verts sont ancrés dans les miens, ils sont encore plus beaux vue de près, aucun mot n'est assez puissant pour décrire ses deux perles vertes.

-tu peux pas la fermer cinq minutes ? Il se rapproche encore, encore et encore et encore jusqu'à poser ses lèvres sèche sur les miennes avec douceur.

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