Chamboulements

Cléa était aussi dans son lit. Elle dormais. Elle se tordait de terreur.
- Cléa ? Cléa ! Réveille toi ! je la secouais de toutes mes forces. CLÉA ! DEBOUT !
Elle se réveilla, en sursaut.
- Claire, me dit-elle en pleurant, j'ai fait un rêve horrible...
- Je sais, je sais. lui dis-je en la prenant dans mes bras. C'est fini.
Partout dans l'orphelinat résonnaient des cris et des gémissement de terreur. Il était sept heure et demi, et on entendait les surveillante courir partout. L'une d'elle était venu dans notre chambre voir si tout allait bien, et était repartie sans qu'on puisse lui soutirer des informations.
- La lettre disait vrai...
- Quelle lettre ?
Je lui racontai tout sur mon aventure de cette nuit. Comme moi, elle fut horrifiée.
- Et après... Nox ! Il faut absolument que j'aille voir Thomas ! Bouge pas !
Je sortit de la chambre en courant. J'arrivais devant le dortoir des garçons (les filles, plus nombreuses, étaient réparties par deux, et les quatre garçons étaient tous dans la même chambre) et toquais. Thomas m'ouvrit et sortit en refermant derrière lui. Le couloir était désert.
- C'est horrible, dis-je. Je te pardonne, et je m'excuse. Tu avais raison depuis le début...
Il me pris dans ses bras, comme il l'avait fait dans le pays des rêves, puis il m'embrassa. Étrange, je ne ressentis rien. Certe il embrassait très bien, mais aucune émotion ne se manifesta en moi. Peut-être que le pays des rêves amplifiait tout ?
Dès qu'on eu fini, on discuta d'un plan d'action. Malheureusement, aucune solution ne nous parut satisfaisantes. Une surveillante sortit d'une chambre, et nous nous séparâmes.
Les cours furent annulés pour la journée.
À midi, je voulu m'asseoir avec Thomas lorsque je vis quelque chose qui me choqua.
- Thomas, qu'est-ce qu'il t'es arrivé !? Tu t'es battu ?
Des bleus et des cicatrices recouvraient son visage.
- C'est rien...
- Comment ça c'est rien ? Qui t'a fait ça ?
- Personne, laisse moi.
Je tournais les talons, troublée et vexée qu'il ne m'ait pas mise au courant. Je mangeai rapidement et sortit de la salle à manger. Une main se referma sur mon bras quand j'arrivai au bas de l'escalier.
C'était Natt.
- Écoute Natt, je suis préoccupée là, j'ai pas le temps de disc...
Je vis que ses poings étaient couverts de plaies.
- C'est toi qui a frappé Tho...
Il m'attira vers lui et m'embrassa (décidément cette journée !).
Ses yeux bleus étaient remplis de passion, et mon corps se rempli de joie. Je me séparait de lui. Je ne pus m'empêcher de demander :
- Nox... c'est toi ?!

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