Un papillon à ma fenêtre, il est rouge, comme mes cheveux.

Mes cheveux si détestaient, si jugeaient, si méprisaient. Qu'ais-je fais pour naître avec une mèche rouge aux lieux d'une blonde ou brune comme ma mère mon père. D'ailleurs, eux aussi ne comprennent pas pourquoi mes cheveux sont rouge. Mais cette simple mèche à fait basculer ma vie à jamais. Je le sais, je ne serais jamais accepter comme je le voudrais. Tout le monde verrait mes cheveux rouge, et ma famille est contre la couleur ou une perruque. Pour eux, Dieu m'as offert un fardeau que je dois porter fièrement. Mais ils ne voient pas que je souffre. Que je souffre tout les jours.

Car les autres personnes ne sont pas aussi compréhensifs que ma famille, je voient par leur regards qu'il me jugent, qu'il me méprise, qu'il me voient comme un monstre et disent ça à leur enfants qui veulent éradiquer les monstres. Alors ces enfants m'attendent quelque part, que je passe, la tête baissé, sachant très bien se qui va se passer ensuite. Ils m'abordent, m'obligeant à les regarder en face. Regarder en face la triste réalité.

Je suis un monstre.

Puis ils me frappent, mais ce n'est rien comparer à se que j'endurent dans leur regard. Leur regard fait milles fois plus mal que leur coups. Mais je ne leur dis pas, ils seront trop heureux que je leur dise ma douleur. Mais maintenant tous va mieux, car je peux enfin partir, comme les lâches, les monstres de mon genre, j'ai choisi la sortir la plus facile. Une simple lame recouvrant le sol de ma sève.

Un papillon à ma fenêtre, il est rouge, comme mon sang.