La vérité (partie 3)
Et elle me donna une gifle.
_Mais putain t'es malade connasse !
Crie-je. Elle me regarde dans les yeux, j'aime pas qu'on me tienne tête.
_C'est toi qu'es malade connard, a cause de toi mon frère est inconscient !
_Et alors qu'est-ce que j'en ais a foutre ?
_Il t'aime bordel ! Et toi tu vois rien ! Vot' baiser de merde la fait tombé amoureux de toi.
_C'est pas ma faute si j'embrasse comme un dieu.
Oui je sais, je suis modeste. Mais c'est vrai qu'est-ce que j'en ais a foutre d'un pd comme ça. C'est pas parce qu'il amoureux de moi que je dois le respecter. Sinon je respecterait toutes les putes du bahut, et y en a beaucoup.
_Mais toi aussi tu l'aimes, ça se voit à des kilomètres à la ronde. Tu te mens juste à toi-même.
Mais c'est de famille de dire que je me mens à moi-même ? Deux fois en deux jour, demain ça va être le frère c'est ça ? Puis je suis juste pas pd. Si c'était une meuf je dirais pas, mais lui il a pas de chattes.
_C'est vous qui délirez tous seuls. Moi je mens à personne.
_Oui c'est ça et mon cul c'est du poulet.
Bon va sérieusement me péter les couilles elle. Je me retourne et commence à partir alors qu'elle me gueule que j'aime Mathias et que je devrais m'm'excuser auprès de lui. Quel bande de blaireaux.
Quelque semaine plus tard j'ai toujours pas revue la pédale. Je m'inquiète pas pour lui mais j'aime pas ça. Il est dans quelle hôpital déjà ? Celui de Sainte-Élène je crois... Pas que je veuille le voir ! Non juste par curiosité... Après les cours j'avais rien à foutre alors j'ai marché en ville.
Je suis arrivé devant l'hôp' de la tapette. Bon, perdu pour perdu, je rentre dans le bâtiment et demande la chambre de Mathias. Chambre 206, j'y vais les mains dans les poches et regarde par la fenêtre. On dirais qu'il est entrain de dormir mais je sais qu'il ne dort pas.
Il est dans le coma.
Cette phrase me fait froid dans le dos. Vraiment ? Mais... Je sens une larmes coulé sur ma joue et je l'essuie rageusement. J'ai pas à pleurer pour le suceur de queue. Je rentre dans la chambre, y a personne pour le pleurer. Bah aussi pourquoi le pleurer. Il est pas normal le mec à aimait se prendre une queue dans le cul !
Je m'assoie sur une chaise et le regarde, n'ayant pas autre chose à faire.
Quelque temps plus tard je me réveille. C'est la fin des visites, il est tard. Je m'en fout mes parents penseront que j'au sauté une pute pour me détendre. Je rentre pour la soupe. J'avais dit que j'avais envoyé le pd de ma classe dans le coma. Mes parents m'ont fécilités et je suis monté me couchait.
C'est pas normal, j'ai envoyé un mec entre la vie et la mort et tout le monde s'en fout. C'est parce qu'il est pd ? Ca fait bizarre de le dire mais je le plains. J'aurais préféré ne jamais savoir qu'il était gay.
Gay... Ca veut rien dire, nous on mets des mots partout mes pourquoi doit-on renié et insulté le choix d'une personne... Je sais pas se qui m'arrive mais j'ai l'impression qu'au fond de moi j'ai envie de l'avoir près de moi. Aussi près que le jour où je l'ais embrasser.
Ouai c'est des connerie ce que je dis. Je suis pas amoureux de lui, je suis pas pd. Je suis pas amoureux de lui, je suis pas....
Je suis amoureux de lui,
je suis pd...
Merde ! Qu'est-ce que j'ai fais...Je me mets à pleurer puis je m'endors encore dans mes vêtements.
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