chapitre 20 : La longue journée de Lee ( Partie I )
PDV DE LEE
Alors qu'il est à peine 4h du matin, je pars chez Aurélie, la maman de Hugo. Je dois la convaincre qu'elle sera mieux ici, avec son fils et notre équipe, qu'avec sa brute.
Ellypse de 3h
Lorsque j'arrive, il est donc 7h. Je sonne à l'adresse indiquée par Hugo.
C'est une femme de la quarantaine, avec un air fatigué, qui vient m'ouvrir.
Elle- Bonjour, je peux vous aider?
- Bonjour, je suis désolé de vous déranger à une heure aussi matinale, je m'appelle Lee Ti. Je suis le dirigeant du centre dans lequel vous avez envoyé votre fils, Hugo.
Elle- Oh oui, bonjour ! Entrez je vous en prie. Je suis désolée pour le bazar.
- Ne vous inquiétez pas ça arrive à tout le monde.
Elle- Je peux vous offrir un verre d'eau si vous voulez, il ne me reste plus grand chose et je n'ai pas eu le temps de faire les courses.
- J'ai une meilleure idée, j'ai repairé un bistrot, si vous voulez bien m'accompagner, je vous offre le petit déjeuner pour me faire pardonner mon dérangement à cette heure aussi matinale.
Elle, hésitante- Oui, j'arrive laissez moi prendre mon manteau, je reviens.
Je l'entend monter, et j'entends quelques éclats de voies et un bruit de vase cassé, je me dépêche de monter et je vois, cette brute, lever sa main sur elle. Je me précipite et à l'aide de ma canne je dévie le coup et me place face à lui et devant elle.
Lui- SORTEZ !
Moi- Non.
Lui- SI VOUS NE LE FAITES PAS C'EST VOUS QUE JE VAIS FRAPPER.
Moi, ricanant- Je voudrais bien voir ça.
Il tente un coup que je dévie encore et je lui donne un coup de pied dans le ventre et un upercut.
Moi- Toujours autant pressé de taper votre copine.
Lui- ÇA NE VOUS REGARDE PAS
Moi- C'est là où vous vous trompez. Je suis bien plus concerné que ce que vous pensez.
Lui- Et en quoi l'êtes vous? Je vous écoute.
Moi- Vous savez peut être qui est Hugo?
Lui- C'est l'incapable qui lui sert de fils.
Moi- Oui, mais non. Ce n'est pas un incapable, c'est un brave garçon qui tente de protéger les siens de gens comme vous.
Lui- Parlez toujours, il n'est plus là.
Moi- Ne vous rejouissez pas aussi vite, ce serait dommage qu'il revienne d'ici peu et plus fort que vous.
Lui- Mais bien sûr.
Moi- Bon j'ai pas de temps à perdre. Je vais accompagner votre copine, pour prendre un petit déjeuner, sans vous. Je vous préviens, si vous disparaissez, si vous tentez de la frapper, si vous criez ou si vous touchez à l'une de ses affaires je vous met K.O
Lui- Mwai d'accord.
Moi- Bien, je regarde cette mère appeurée, Aurélie relevez vous, on y va, prenez votre manteau.
Aurélie - D'accord, elle baisse les yeux et passe devant cet homme qui serre ses poingts ne pouvant rien faire de plus.
Je sors aprés elle, le laissant seul dans cette pièce. En sortant j'appelle Luck pour le prevenir de mon retard.
Moi- Allô Luck? Oui c'est Lee, c'était pour te prévenir que je ne reviendrais que cet après-midi, j'ai eu un contre-temps , si tu peux venir pour 15h s'il te plaît.
Luck- D'accord, à 15h je vous attendrai au portail.
Moi- Bien, merci et à tout à l'heure.
Je raccroche. Je regarde Aurélie et en silence nous nous dirigeons vers ce bistrot et nous nous installons. Je commande un café et un croissant nature pour moi et un petit déjeuner, formule américaine, pour Aurélie, elle a l'air affamée.
Moi- Bon, comme vous avez pu l'entendre précédemment, je viens pour vous, sur demande de Hugo, il s'inquiète pour vous.
Elle- Mais je vais bien.
Moi- Arrêtez, cet homme vous frappe, vous ne mangez plus, vous ne dormez plus, c'est dangereux, et ce n'est pas une vie pour vous. Pourquoi vous restez auprès de cet homme?
Elle- Lorsque j'ai perdu mon mari, je me suis retrouvée sans maison, avec un bébé de 9 mois et sans emplois car c'était mon mari qui travaillait, avant son accident qui lui a été fatal. Mais avec les complications durant la grossesse j'ai du arrêter. Puis j'ai rencontré Ludxig quelques moi après, au début c'était beau, il aimait Hugo comme son fils et il nous avait sortis de ce centre d'acceuille défavorisé. Mais un soir, il est rentré ivre. Il m'a frappé et s'est écroulé sur le canapé. Le lendemain quand il s'est rendu compte de son geste il s'est excusé, il m'a dis que ce n'était plus lui, que c'était sous l'effet de l'alcool. Sauf que les soirs se rapprochaient, jusqu'à le faire en journée. Le soir j'aurai pu supporter, mais la journée, devant mon fils, je ne voulais pas qu'il assiste à des scènes pareilles. Mais je n'ai pas pu faire grand chose. À part subir pour ne pas qu'il s'en prenne à Hugo.
Et les années sont passées, Hugo a commencé à être violent envers Ludwig et a voulu me protéger, sans savoir que parfois ça empirait la situation. C'est pour cela qu'il est devenue dur. Et puis suite à la mort de sa petite amie, ça s'est encore plus compliqué. Un soir je suis rentrée et j'ai vu Ludwig, saisissant mon fils par le cou, je l'ai assomé avec un vase. Je suis montée dans la chambre de Hugo, j'ai regroupé le peu d'affaires qu'il avait dans une valise et je lui ai dis d'aller chez un ami à moi en Australie , qu'il l'enverrais dans un centre, où il sera heureux. Je l'ai forcé à me quitter parce que je ne voulais pas que ça finisse mal pour lui. Il est jeune et il n'aurait pas du avoir une telle enfance.
Moi- Et bien après tout ça, son comportement se comprend. Mais pourquoi n'êtes vous pas partis avec?!
Elle- Je ne pouvais pas prendre le risque qu'il nous retrouve, alors je suis restée, le faisant oublier Hugo et en lui racontant qu'il s'etait endormi ivre mort après être rentré d'un bar.
Moi- Si je vous propose aujourd'hui de partir, rejoindre Hugo, en Australie en vous assurant qu'il ne retrouvera jamais votre trace, est ce que vous me suivriez?
Elle- Je.. oui, je lui ai suffisamment bien rendu le fait qu'il m'ai aidé suite au décés de mon mari. Il est temps que je parte sinon je ne tiendrais pas longtemps et je veux voir grandir mon fils.
Moi - Alors, dans ce bistrot de quartier, devant votre petit déjeuner américain, et mon café. Je vous promet qu'il ne vous retrouvera pas.
Elle, les larmes aux yeux- Je.. merci beaucoup Lee. Je vous dois ma vie.
Moi- Oh non, occupez vous correctement de Hugo quand vous le reverrez, ce sera largement suffisant.
Nous finissons, le petit déjeuner et nous repartons chez Ludwig. Je suis légèrement tendu, je ne sais pas si il a préparé quelque chose pour se venger.
Je décide donc de rentrer en premier, et je le vois, assis par terre, prés de bouteilles vides. En moins de 2h il a vidé 5 bouteilles d'alcools forts. Au moins, Aurélie n'aura aucune complication pour son départ. Je la vois préparer sa valise, où tiennent toutes ses affaires.
Elle-Je suis prête.
- Alors c'est partis, montez dans le taxi j'arrive.
Elle- D'accord.
Je tape son numéro et j'attends qu'elle réponde...
- Wi?
- Ma chérie, il est dans un coma éthylique, pour ce soir 22h ce sera parfait.
- D'accord papi, j'envoie mon duo le chercher. À ce soir.
- Fais attention je t'aime.
- Wi vous aussi et moi aussi je t'aime.
Puis le sourire aux lèvres je raccroche et on part.
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