L'assassin

Lean était au ange. Son professeur, à lui, pour lui apprendre chaques techniques ! Il l'attendait impatiemment.

- Bien sûr mon garçon, repris le Maître, nous allons d'abord la contacter pour lui signaler qu'elle a été choisi et voir si elle accepte.

Elle. C'était donc une femme. Une voleuse. Edrïlènde chauffa dans la main de Lean. Il l'ouvrit et constata qu'elle était devenue bleu.
Le mage lui adressa un sourire.

- Ah oui Lean. Elle est connectée à toi, elle ressent tes émotions. Et elle en a également. Alors tu sauras que lorsqu'elle change de couleur, elle les exprimes. Elle te guidera. Tu verras.

Lean acquiesça. Il y porterait la plus grande attention.

- Au fait, comment allez-vous contacter mon potentiel professeur ?

- Et bien c'est simple. Amyra vas y aller.

Le mage hocha la tête et se mit à faire de drôles de mouvement avec ses mains, qui quelques secondes plus tard devinrent bleus, et disparue. Lean nota qu'Amyra était le mage, puis il reporta son attention sur les autres Maîtres. L'un d'eux pris la parole.

- Jeune homme, il se fait tard. Tu dormiras ce soir au palais bleu. Nous avons une pièce où tu te plairas. Mais pour cela il faut y retourner.

Oh, se dit Lean. Le tunnel puant. A peine sorti il y rerentrait...

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Un Maître ouvrit la porte de la salle et montra a Lean l'intérieur. Il y avait une paillasse semblable à celles de la guilde, une commode vernie, avec une chandelle posée dessus, une bassine pleine d'eau, assez grande pour y tenir un adulte entier, et une tunique en tissu plutôt précieux bleu, pliée sur une chaise en osier.
Lean se tourna vers le Maître pour le remercier de l'avoir accompagné mais il était déjà parti. Le garçon décida de commencer à dormir, car sa journée avait été éprouvante. Il s'installa sur la paillasse et serra Edrïlènde contre son cœur. Le jeune voleur tourna sa tête sur le côté, et enveloppé de la douce chaleur de sa Calidine, il s'endormit.

Le lendemain matin lorsque Lean se réveilla, Pérint se tenait dans l'embrasure de la porte, et le regardait d'un air bienveillant. Et... Fier ? Non, le garçon venait tout juste de se réveiller, voilà tout.

- Bonjour jeune homme, bien dormi ? Lave toi et habille toi vite, ton professeur attend.

Lean sourit à Pérint, et se hâta de se redresser. Il posa sa Calidine sur le meuble à côté de lui et retira la tunique qu'il avait gardé la veille. Il se glissa dans la bassine et commença à se laver. Lorsqu'il eut terminé de s'habiller il saisit Edrïlènde, la glissa dans la poche de sa nouvelle tunique et courut dans les longs couloirs du palais bleu.
Lean avait l'étrange sensation qu'on l'observait. Et il détestait cela. Un espion espionné ! Enfin il n'était pas un espion mais tout de même. Il se retourna donc. Mais personne n'était dans ce couloir. Seulement quelques poussière. Soudain le garçon eut une idée. Il leva brusquement la tête, assez rapidement pour entrevoir une ombre se glisser derrière le mur. Ah, son professeur le suivait. Lean continua sa route en cavalant, préssé de rencontrer son mentor.
Au moment où il pénétrait dans la salle au grandes fresques Lean se retrouva bloqué par un mur en pierre qui venait d'apparaître devant lui. Une voix féminine s'éleva.

- Merci Amyra. Ah, te voilà, Lean. Je suis curieuse de te connaître, mais avant cela, je vais avoir besoin que tu escalade ce mur. J'ai personnellement fait mettre un grapin dans ta tunique. Et le mieux est que tu ne t'en est même pas rendu compte. Vas y Lean. Je t'attend.

Un grappin ! Lean n'en avait jamais utilisé car les enfants de moins de quinze ans n'avait pas l'autorisation pour s'en servir. Mais son professeur venait de la lui donner. Il farfouilla dans ses poches fini par tomber dessus. Il le sortit, et attrapa la corde qui était également là. Il noua les deux objets, et lança le résultat en haut du mur. Une fois le grappin accroché, il attrapa la corde et se hissa dessus, sur toute la hauteur du mur. Lorsqu'il fut arrivé en haut du mur il s'assit, décrocha le grappin et se laissa tomber en bas du mur. Le garçon entendit des applaudissements et se retourna pour voir qui les faisaient.

Une jeune femme se tenait debout entre les Maîtres d'Ici et s'avançait vers lui, toujours en applaudissant. Elle portait une longue cape de voleur verte, avait de longs cheveux noirs en bataille, des yeux bleus perçant, et elle souriait de toutes ses dents. Elle se posta a sa hauteur.

- Bravo Lean. Il me semble bien que tu n'avais jamais manipulé le grappin n'est ce pas ?

Lean acquiesça et la voleuse souffla.

- Et bien, quelle maîtrise ! Ce sera simple de t'enseigner des choses. Tu apprend vite.

La voleuse de redressa.

- Lean, enchaîna Pérint, voici ton professeur. Récemment nommée maître assassin, je te présente Selena.

Selena sourit à Lean, et le pris par le bras.

- Lean, dès ce soir nous partirons du palais bleu. Je ne pourrai pas être là dans la journée car je dois te rendre officiellement apprenti. Réuni tout ce que tu aurais pu emmener, en attendant.

Sur ce son professeur s'éclipsa. Lean retourna alors a sa chambre et se coucha sur sa paillasse. Le jeune garçon sortit son émeraude de sa poche. "Si j'ai pu communiquer avec l'esprit sans chercher à le faire, je dois pouvoir communiquer avec lui en cherchant à le faire", se dit Lean. Il essaya lentement de se glisser dans la conscience de la pierre grâce au lien qui les unissaient. Sans grande surprise, il y arriva facilement. Edrïlènde l'accueillit chaleureusement.

"Bonjour Lean. Cela fait plaisir de te voir. Cela fait si longtemps que j'attend ta venue. Cela m'est agréable de t'apartenir.

Pourquoi m'as tu choisi ?

Je ne t'ai pas choisi. Nous nous sommes choisi.

Mais je n'ai rien fait pour...

Cela est normal. Tu as vu que tu es attiré par moi si tu me perdre. Tu a sentir que c'est compliqué de nous voir mais pas nous toucher.

Pourquoi parle tu de cette drôle de façon, Edrïlènde ?

Je était quelqu'un avant, mais tu penser bien que mourir fait mal. Et faire perdre l'esprit. Je suis tout évaporé, comme personne. Il rester de moi que ma personne et cela est miraculeux que je parle encore. La plupart de mes semblables ne parlent que par émotions. Estimer toi heureux.

Oh mais je suis heureux. Je me sens si bien a l'abri de tes barrières.

Tu évitera d'y passer longtemps.

Pourquoi donc ?

Parceque. Rester dans sa tête au chaud être dangereux. Tant de choses à faire dans ton monde. Tu devoir profiter. Pas profiter d'un mort.

A ce propos, qui était tu ?

Une Calidine ne révéler jamais son nom.

Mais comment je pourrais te reconnaître ? Je ne sais pas si je te connaissais...

Tu me connaissais déjà trop bien. Je suis parti trop tôt et t'ai pas vu grandir plus. Je vais te faire partir Lean. C'est longtemps que nous sommes dans ma tête.

Attend ! Puis-je au moins avoir un indice ?

...

Le contact se rompu avec Edrïlènde, et Lean se trouvait de nouveau sur sa paillasse, un peu sonné mais intacte. Il regarda autour de lui, et chercha des yeux la fenêtre qu'il avait repéré la veille. Il y avait dessus un cadran des heures solaires, et il était à présent l'heure du repas à la guilde. Le garçon entendit son estomac gronder. Et se dit qu'il serait sage d'aller chercher un repas auprès des Maîtres, car son dernier festin avait été les quelques bouts de pains qu'il avait emporté pour la route. Il se leva et sortit de la pièce a pas lents, sans grande conviction. Attendre jusqu'au soir pour partir à l'aventure, quel horreur ! Le voleur aurait préféré être calciné vivant.
Tout en marchant vers la pièce aux fresques, comme il l'avait nommée, il repensa aux derniers événements. Edrïlènde, son professeur, le palais bleu, Éolie, et... Tan.
Lean se sentit honteux de ne pas avoir repensé à lui plus tôt. Son meilleur ami serait terriblement déçut en apprenant la bien triste nouvelle. Qu'allait t'il faire ? Ce qui était sûr, c'est que son ami lui en voudrait beaucoup, pour lui avoir donné de faux espoir. Tout en pensant, Lean marchait. Lorsqu'on marche, on avance, mais le garçon ne s'était pas rendu compte qu'il allait si vite. Après quelques minutes il s'était retrouvé a sa destination, mais il n'y avait plus personne. Lean se dirigea alors discrètement vers l'endroit d'où étaient venus les Maîtres la veille. Il y avait là une porte en fer, avec des dragons notamment à la poignée, mais aussi en guise de heurtoir. Le garçon décida d'aller voir ce qu'il y avait derrière. Il ouvrit donc discrètement la porte, qui grinça doucement. Il entra, et referma la porte (de sorte à ce qu'elle ne grince plus) derrière lui. Il se glissa dans l'ombre et commença a avancer, lentement. Il se trouvait dans un couloir, avec au sol un long tapis bleu orné de dragons dansent. Lean n'arrêtait pas de se prendre les pieds dedans. Comme il était difficile de marcher sans faire de bruits, sur un tapis !
Le jeune voleur vit une porte, cette fois en bois rouge, sur le mur de gauche. Il décida d'ouvrir la pièce pour voir ce qui se cachait derrière. Il souleva un peu la porte pour l'ouvrir sans bruit. Il se faufila dans la pièce. C'était une grande chambre, luxueuse, avec au centre un lit à baldaquin tout aussi rouge que la porte. Sur le murs face à lui, se trouvait un porte manteaux, et dessus était accroché une longue cape bleu. A gauche du porte manteau, se tenait le lit, et a droite une bibliothèque rempli de livre colorés. Pour avoir une idée claire de la personne qui vivait ici Lean s'approcha d'elle et saisit l'un des livres. C'était un grimoire, autrement dit un livre de sortilège. Le grimoire était manifestement très ancien, et le garçon était tout excité à l'idée de tenir l'un d'eux entre ses mains.
C'était donc certainement la chambre d'Amyra.

Amusé par son passe temp, Lean décida de faire de même avec toutes les chambres du couloir. Il en oublia sa faim, et pendant tout l'après midi le jeune voleur devina qui dormait où.

À la nuit tombée, le voleur était retourné dans la pièce aux fresques car on l'y avait appelé. Il savait que c'était sûrement son professeur qui l'avait fait venir. Comme il l'avait pensé, Selena se tenait au centre de la pièce et le regardait avancer.

- Lean, dit elle, tu as vingt minutes pour aller chercher tes affaires et nous partons. Dépêche toi, où nous raterions le départ en masse.

Lean acquiesça et partit en courant vers sa chambre, ravi.

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Salut ! Alors, surpris par l'identité du professeur ? Ou vous aviez déjà trouvé ? En tout cas ça m'a fait très plaisir d'écrire ce chapitre. Bonne lecture du suivant !

PS : un petit vote pour une gentille Tenebraelle ? *Fait de petits yeux mignons*

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