Edrïlènde

Lean cria.

- Et que dois-je faire ?!

- Pour cette première épreuve, tu devra sauter sur les autres plateformes, qui comme tu peut le voir sont très espacée, et arriver jusqu'à la petite porte que tu aperçoit là bas.

Le Maître désigna un recoin de la pièce, et Lean cru y apercevoir un dragon bleu.

- Tu as vu que chaques parcelles du sol avaient une couleur différente ? Et bien, les plus difficiles sont les rouges. Elles sont plus espacées, donc plus compliquée à atteindre. Nous allons commencer à te chronométrer. Tu as trentes minutes pour traverser la salle. Bonne chance.

Le jeune voleur décida immédiatement de consacrer son test au plateformes rouges. Car plus lui serait fort, plus son maître le serait. Le garçon avisa une plateforme rouge non loin de lui, pris un peu d'élan et sauta sur la plateforme. Lean continua sa course comme lorsqu'il avait couru sur les toits avec Éolie. Il se sentait a l'aise, dans son milieu, avec ses habitudes. Quand soudain, le garçon entendit un petit "pfuiiiiiiiiiiiiiiii", et un carreau passa à quelques centimètres de ses chaussures. Il stopa net sa course, et s'adressa en hurlant (car il était très haut) aux Maîtres.

- Qu'est ce que c'était !?

- Ah oui, je crois que nous avions omis de te parler des carreaux d'arbalète. Tu vois ces petites merveilles, dans le mur ? Elle vont t'attaquer lorsque tu sera dans leur champ de vision, lui cria Pérint, avec son habituelle ton malicieux.

Pourtant, Lean voyait sur son visage de l'inquiètude. Mais non, le garçon devait rêver.

Le jeune voleur se souvint que le temp lui était compté, et il repartit de plus belle. Les carreaux fusaient, il y en avait partout. Dans chaques recoin de la pièce, au moindre pas que Lean tentait une flèche le manquait de peu. Il sautait de plus en plus vite, sans cesser de se baisser, de rouler à terre ou d'éviter de justesse un trait mortel. Plus il avançait, plus la difficulté augmentait. Il avait également l'impression que la salle s'allongeait a mesure qu'il avançait. Et les plateformes rouges, sur lesquels Lean sautait, étaient de plus en plus espacée. Comment faire ?

A présent, il arrivait à Lean de se retrouver entre deux carreaux,et de prier pour que ses esquives marches. A mesure que le garçon avançait, sa peur grandissait.

Pourquoi la pièce semblait elle interminable ? Soudain,s'aperçut d'une chose. La salle n'était pas interminable. C'est lui qui faisait du sur place. Pourtant, il avait l'impression de courir et de passer de plaques en plaques, mais la réalité était là.

Lean essaya de repartir, mais il se trouva de nouveau piégé, à courir sur place. Un nouveau carreau fusa. Lean s'en saisit alors qu'il était lancé a plusieurs kilomètres heures, et fut comme il le voulait, emporter avec. Les Maîtres d'Ici le regardaient, stupéfaient. Le carreau alla se planter dans le mur, et Lean en profita pour se progeter vers la porte. A mesure qu'il avançait dans la pièce a toute vitesse il voyait la porte se dessiner. Elle était sur une plateforme noir, serti de diamants sur les bords. Le garçon se dit que c'était peut être un peut exagéré, cette preuve de richesse immense.
Pourtant, Lean leur trouva immédiatement une utilité. Il s'agrippa à l'un d'eux, et se hissa. Il fini assis sur la plateforme, les jambes pendants dans le vide.

Le voleur adressa un sourire triomphant à Pérint, qui le lui rendit. Les Maîtres avaient l'air surpris. L'un d'eux pris un petit calepin et y griffona quelque chose.

Le chef des Maîtres (Lean supposait que l'homme était leur chef puisqu'il semblait prendre toutes les décisions, et parlait à la place des autres) pris la parole.

- Mon garçon, tu as triomphé de l'épreuve de réflèxe. A présent tourne la poignée a ta droite trois fois, puis celle a ta gauche, deux fois. Tu pourra rentrer. Avance, nous arriverons plus tard.

Lean obéit immédiatement, et il commença donc à avancer le long du tunnel.

Ce dernier n'était pas comme celui qui reliait le palais bleu jusqu'ici. Il était... Rond. Le sol était plat, cette, mais les murs et le plafond étaient rond. Ce qui donnait au garçon une affreuse envie de vomir. A chaque pas qu'il faisait, il avait la désagréable impression que le corridor tournait sur lui même. Décidément, les Maîtres avaient de drôles de goûts !

Néanmoins, le jeune voleur réussi a arriver jusqu'au bout. Et au bout se dressait une énorme porte bleu, avec une poignée dragon de taille adéquate. Lean l'ouvrit et se retrouva dans une large pièce carrelée du sol au plafond, avec au centre un petit pied d'éstale polie. Et sur ce dernier reposait un magnifique émeraude rare, très prisé des marchands. Et ce, car c'était un joyaux royal. Le garçon le savait car il était gravé de motifs compliqués : des fleurs, avec au centre a grand lion plus foncé que le reste de la pierre. Et qu'il émanait de lui une sorte de lumière blanche. Elle était à elle seule l'éclairage de la pièce. Lean avait envie de d'avancer, il avait envie de saisir l'émeraude a pleine main, de le mettre dans sa poche et de le savoir en sécurité, loin d'autres personnes qui auraient elles aussi envie de le garder.

Mais au moment où le voleur allait poser un pied en avant les Maîtres surgirent de nul part, un peu ébouriffé mais en parfaite sérénité, comme si surgirent du sol était un grand classique. Enfin, se dit Lean. Sûrement que pour eux, faire des choses étranges dans des lieux étranges était normal... Lean se repris lui même tout en se disant qu'il devait avoir plus de respect pour les Maîtres d'Ici.

- Lean, dit le chef des Maîtres, te voici dans notre deuxième salle de test. L'épreuve de nomme Vole.

- Le principe est simple, enchaîna Pérint alors que son congénère ouvrait la bouche pour parler (ce dernier jetait a Pérint un regard assassin), vois tu cette pierre si précieuse au centre de la salle ? Tu vas devoir la dérober. Sans te faire repérer bien sûr...

- Repérer par quoi, demanda anxieusement Lean ?

- Par cela.

Pérint lança un regard complice à l'une des Maîtres. Celle ci le lui rendit, et elle sortit un objet sphérique de sa poche. Elle s'avança vers un creux dans le mur que Lean n'avait pas repérer avant, et y enfonça la petite balle. La sphère s'ilumina en vert, puis en bleu et enfin en rouge. La petite chose se mit alors a étendre une sorte de réseau de fil bleu, ressemblant de près a une toile d'araignée.

- Voici l'épreuve qui est le plus rarement réussite. Apparemment les fils brûle. Mais je n'en sais rien, je ne suis pas voleuse mais mage.

Lean n'en croyait pas ses yeux. Il parlait à un mage ! Un mage en personne ! Jamais il n'aurait cru pouvoir leur adresser la parole un jour. C'était eux qui avaient repoussé les créatures étranges du pays. Depuis on ne les avait jamais revu.

- Lean ? Lean, mon garçon, dit un vieux Maître a la barbe longue, es tu avec nous ?

- Oh oui, excusez mon inattention.

- Bien, je vais devoir te laisser commencer. Tu as environ trentes minutes. Si tu réussi cette mission nous verrons tes résultats et te trouverons un professeur.

Le cœur du jeune garçon battait la chamade. Un professeur. Il s'empressa de commencer.

Il passa une jambe par dessus l'un des fils brûlant, car maintenant qu'il était au dessus il sentait la chaleur l'envahir. Le voleur vit également que sa cape manquait sans cesse de se carboniser sur un fil. Il la retira et la posa par terre. Puis il commença son périple brûlant. Il était maintenant en tunique de toile, ce qui était beaucoup plus pratique pour se pencher, sauter, se plier en deux et même parfois ramper. Le garçon avançait vite, il n'avait aucun mal à éviter les dangereux pièges mortels. Au bout de quelques minutes il atteint l'émeraude.

Lorsque Lean arriva devant, il ressenti comme un besoin de contact avec la pierre. Il approcha sa main. A présent l'émeraude ne faisait plus seulement une lueur. Elle chantait. C'était un appel doux, comme une caresse. La pierre lui disait de venir. Elle lui disait qu'elle l'avait attendu, qu'il était l'élu. Alors Lean la saisit. Et ce qu'il se passa surpris tous les Maîtres, jusqu'au dernier.
L'émeraude royale dégagea une puissance inimaginable sur Lean. Le garçon sentait le pouvoir couler dans ses veines. Ses yeux devinrent vert, et il ouvrit sa bouche. Lean s'éleva dans les airs et souffla. Ce qui souleva chaque dalles de la pièces, a l'exception de celles sur lesquels se trouvaient les Maîtres d'Ici, car la mage avait érigé un bouclier lumineux autour d'eux. Pérint était collé contre le dôme et regardait le voleur, ébahis.

Le jeune garçon commençait a redescendre sur terre, et reprenait lentement ses éspris. Il ne savait pas ce qu'il venait de lui arriver. La seule chose qu'il avait remarqué était que tous 'es fils bleus brûlant avaient disparue. Avait il été discalifié ? Se serait il fait éliminé par les Maîtres ? Il sentit le doute s'emparer de lui. Monter en lui. Il demanda tout bas.

- Heu... J'ai été discalifié ?

- Non, souffla la mage. Non, absolument pas...

- Et, se risqua Lean... C'est normal que l'émeraude me parle ?

Le mage repris la parole.

- En théorie, non, admis t-elle. Mais vu ce que l'on viens de voir... Oui.

- Comment ça, s'étonna le garçon, ce que vous venez de voir ?

Le mage se frotta la tête en entortillant ses long cheveux blancs.

- Oui, bien sûr. Tu ne t'en souviens pas. Lorsque l'on trouve sa Calidine évidemment...

- Ma quoi ?

- Ta Calidine, Lean, repris Pérint. Tu vois c'est très simple. C'est une gemme magique qui nous appelle lorsqu'on la trouve, avec qui tu as une sorte de lien. Elle est comme une partie de toi. Pour qu'elle le soit vraiment tu vas devoir la tailler, mais ça tu peux très bien t'en occuper plus tard. Bref, pour qu'elle t'appartienne vraiment tu vas devoir nommer ta Calidine.

- Ooh, je vois que vous êtes bien informé mon cher, lui dit le mage sur un ton intéressée. Bien Lean, le nom doit être très représentatif. Tu devrais peut être te concentrer sur elle, sur ses dessins. Trouve un nom qui la défini.

Lean allait commencer à regarder sa pierre lorsqu'il fut interrompu.

- Oh une dernière chose Lean, lui dit Pérint. La Calidine est l'esprit de quelqu'un de ta famille, ou d'un de tes proches défunt. Alors fait attention à elle. Trouve lui un nom correct.

L'esprit d'un défunt ? Oui, le jeune voleur en prendrait soin. Il s'assit au sol et mis sa Calidine devant ses yeux. Puis les ferma. Immédiatement il pénétra a l'intérieur de l'émeraude. Elle chantait encore, lentement. Mais toujours le même mot... Ou plutôt le même nom.

- Edrïlènde. Elle dit qu'elle s'appelle Edrïlènde.

- Parfait, dit le chef des Maîtres. Et nous t'avons trouvé un professeur.

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Une idée de l'identité du professeur ?

Voilà, c'est la fin de ce chapitre. J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire et j'ai pris un paquet de décision. Par exemple, introduire la magie ou non ? Au final je l'ai fais, vous voyez c'est pas plus mal. J'espère pouvoir vous dire à très vite pour la suite !
☺️

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