49. Anthéa
Brooklyn, deux décembre 2019
En entendant son injure en grec, j'avais grimacé, ne sachant pas ce que cela voulait dire et je comptais bien découvrir ce que cela voulait dire mais avant ça mon corps avait été appelé et mon esprit déconnecté avait agit de manière autonome.
Je n'avais pas hésité un instant, j'avais eu besoin de l'avoir auprès de moi et non en train de tuer cet homme, et je ne regrettais pas, son baiser était puissant mais aussi délicat. Il me maintenait contre lui, souhaitant que je ne disparaisse pas de sa vie, et je n'en avais pas l'intention.
La musique et les individus ivres semblaient avoir disparus, nous étions seuls lui et moi au centre de cette piste de danse, les projecteurs et les jeux de lumières nous plongeaient dans une ambiance festive.
Mon corps fut traversé par des milliers de courants électriques, dans mon crâne naissaient de nombreux souvenirs qui m'étaient inconnus, ma tête me brûlait et semblait vouloir imploser, je me détachais de lui, les jambes flageolantes et le souffle court.
-Hadès.. Je me sens pas bien.. réussis-je à dire avant de sombrer dans ses bras.
"Même un millénaire ne pourrait changer mes sentiments à ton égard"
Il me ramena contre lui, me portant comme une princesse pour me ramener à la table qu'ils avaient prit à notre arrivée, l'alcool n'était pas la cause de ce semblant de malaise, tout les rêves que j'avais fait me revenaient en mémoire.
Mon corps ne semblait plus m'appartenir, j'avais l'impression d'avoir vécu une autre vie et c'était le cas, je comprenais enfin pourquoi les créatures qui en avaient après moi m'appelaient Perséphone.
J'étais cette déesse! J'étais cette femme aux pouvoirs importants et dont son rôle infernal était d'offrir des châtiments à des créatures et aux âmes des défunts, j'étais leurs tortionnaires.
Lorsque j'ouvris les yeux tout me sembla plus clair, les pièces du puzzle s'étaient emboîtées avec perfection.
-Anthéa? Comment te sens tu ? me demanda Hayden inquiet.
-Un peu mieux.. L'alcool m'est juste monté à la tête.. J'aurais dû éviter d'en boire autant.. Je vais rentrer au dortoir..
-Je t'accompagnes petite fleur..
-Non! ordonnais-je.
Je me relevais vivement, luttant pour ne pas vaciller, la main posée sur mon front je quittais cet endroit. J'avais besoin d'être seule et malgré qu'il soit mon époux et que nous ayons partagé énorméments de choses ensemble, je ne voulais pas le voir.
Mon cerveau était brouillé, mes émotions, mes souvenirs, les langues que je parlais, tout me semblait invraisemblable mais je comprenais sans plus aucuns problèmes ce qu'avait dit l'homme que j'aimais à cet inconnu qui avait tenté de m'agresser et de me mettre dans son lit. J'avais été impuissante face à cet individu immonde qui avait bien mérité ces coups sur son visage.
La menace qu'avait prononcé Hayden, me faisait rire, on aurait pu dire un comique de gestes, il lui avait offert quelques coups parfaitement bien placé et lui avait dit:"Qu'est ce qu'il se passe? Tu ne trouves plus ta bite?"
Ma veste sur le dos je marchais dans les grandes rues de New York, tout était décoré pour Noël qui arrivait à grands pas, dans une vingtaines de jours je serais devant mes frères divins et je comptais bien ne pas me laisser faire.
Celui qui tentait de me mettre six pieds sous terre allait entendre parler de moi, malgré mes doubles souvenirs, Perséphone n'existait plus et je comptais bien rester Anthéa, l'étudiante en art que j'étais.
Je ne comptais pas rejoindre ce monde qui n'était plus le mien. Je pris mon téléphone et appela une personne à qui je donnais des nouvelles régulièrement et qui ne me laisserait pas tomber.
Après trois sonneries, une voix endormie me répondit, je me doutais qu'il dormait, je regardais ma montre, il était à peine six heures du matin à Paris, son accent français et ses paroles m'accueillir à bras ouverts.
-Salut Matthias .. désolée de te déranger aussitôt... m'excusais-je avec cette langue que je connaissais trop.
-Théa! Il est six heures un samedi ! Faut pas pousser mémé dans les orties! grogna Matthias.
-Désolée fréro! J'avais besoin de parler à quelqu'un.. murmurais-je.
J'avais trouvé un banc sur lequel j'avais élu domicile, je n'avais plus le courage de rentrer chez moi et je resterais correctement installée sur ce banc gelé durant toute la durée de la conversation avec mon frère.
Matthias et moi n'avions jamais vécu ensemble, sa mère avait obtenue sa garde et j'avais pu le voir seulement lorsque je rendais visite à mes grands parents, Matthias avait dix ans de plus que moi. Il était maintenant marié à un homme extraordinaire et papa de deux jumeaux, Chloé et Anatole. Il était PDG d'une entreprise française.
J'avais certes peu de contact avec mon frère, nous avions qu'en même le même sang, je me doutais qu'il bougeait, ses pas résonnaient dans le téléphone.
J'observais les étoiles reconnaissant une constellation que j'appréciais énormément, la vierge trônait dans le ciel et illuminait ma nuit.
-Que ce passe t-il ? me demanda t-il . Pourquoi ne pas avoir appelé ta mère?
-Ma mère doit gérer un enterrement et je n'ai pas envie de lui déballer tout mes problèmes.. J'avais besoin d'entendre la voix d'une personne qui me manque affreusement. Tu pense que je pourrais prendre un billet d'avion dans peu de temps et vous rendre visite?
-Bien-sûr.. Tu sais que tu es toujours la bienvenue, tu es ma petite soeur après tout! Raconte moi ce qui te tracasses.. Une histoire de mec? Des pétasses dans ton école d'art? Des profs horribles?
"On tente de me buter h24"
-Il y a bien un mec..
-Je veux des détails!
-Tu fais ta commère? je riais en continuant d'observer le ciel.
-Bien sûr que oui! Ma petite soeur est amoureuse! alors comment est-il?
"C'est un dieu!"
-Il est gentil et plutôt canon..
"Divin même! Il fait l'amour avec passion!"
Mes souvenirs en tant que Perséphone altérent mon jugement, je n'avais jamais eu de relation sexuelle avec lui dans ce corps mais je ressentais ses mains invisibles qui semblaient se balader sur mon corps.
Je fus prise de milliers de frissons, la voix de mon frère me semblait lointaine, je ressentais seulement cette envie grandissante. Je ne désirais qu'une chose, qu'il soit auprès de moi, qu'il m'embrasse à en perdre haleine mais surtout qu'il me dise qu'il m'aime.
La conversation avec mon frère me permit de décuver et lorsqu'il raccrocha vingt minutes plus tard parce qu'il devait gérer ses canailles qui avaient décidés de se lever tôt je me retrouvais seule à broyer du noir dans central park.
Alors que la nuit m'appaisait, des pas se firent entendre derrière moi, aux aguets je me retournais, il n'y avait personne, sur le coup j'avais cru halluciné, j'étais épuisée et mon cerveau ne semblait pas ravi de sa découverte. Alors que je me retournais pour me remettre dans la position dans laquelle j'étais le mieux installée, un individu inconnu s'installa à côté de moi.
L'homme portait une longue toge blanche décorée par une broche en argent représentant un éclaire, ses yeux bleus me rappelaient étrangement les miens, son imposante barbe brune aux reflets argentés par les étoiles qui illuminent la nuit, ses cheveux avaient été rasés de très près.
Il était terriblement beau, et lorsqu'il me sourit, mon corps tressaillit.
"Zeus!"
Alors que je me levais pour l'abandonner ici, sur l'un des nombreux bancs de central park, il retint mon poignet, son regard devint dure, son sourire étincelant avait été troqué avec une mine renfrognée.
-On ne salut pas son vieux père? Je pensais mieux t'avoir éduqué!
-Vous n'êtes pas mon père! Mon père est décédé. répondis-je sarcastiquement. Vous devez faire erreur!
-Perséphone, ce n'est pas bien de mentir! J'oubliais qu'ici tu t'appelles Anthéa.. Ravi d'enfin te rencontrer, jeune pousse!
-Vous débloquez!
Je jouais la carte de l'innocence, tentant de m'échapper de cette situation. Je dégageais mon poignet de sa prise, je devais vraiment fuir. Je ne réussirais jamais à mettre KO un dieu primordial de L'olympe, surtout Zeus, le roi des dieux.
Je me mis à courir mais cela ne servit à rien, je percute un torse en marbre qui me fit tomber sur les fesses. Je l'insultais pensant lui dire "mange un seau de merde" en anglais mais la langue qui me vint naturellement fut le grec.
-Fae ena kouva skata!
Zeus se moqua littéralement de moi, il s'approchait de moi tel un prédateur et je commençais véritablement à avoir peur. Je jetais des coups d'oeil tout autour de moi, j'étais seule face au dieux capable de contrôler la foudre et qui était en charge de gérer le monde ouranien.
Je tentais de mettre de la distance entre nous mais il se rapprochait dangereusement, je n'étais pas en sécurité. Zeus fondit sur moi, mes yeux se fermaient sous la peur, attendant en silence mon châtiment.
Mais rien ne se passa, mes paupières closes papillonnent, et je compris pourquoi le roi des dieux ne m'était pas tombé dessus, je restais immobile, il était face à moi, bloqué dans d'immenses plantes, ses membres étaient liés entre eux, et son visage traduisait sa fureur, je me relevais et détala.
-Petite conne! grogna-t-il avant que ses liens végétaux ne cèdent.
La surprise avait dû se lire sur mon visage, je ne savais pas que j'étais capable de maitriser les plantes , ce n'était pas le rôle de Déméter? Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions, je devais fuir cet homme. Surtout que je venais de le mettre en rogne.
"Hadès! Merde vient m'aider! Pourquoi tu n'es jamais là quand on a besoin de toi?"
Les individus dans la rue devaient me prendre pour une folle, je courais en hurlant, je jetais quelques regards vers l'arrière mais j'aurais dû regarder vers le haut! Deux immenses serfs attrapèrent mes épaules, plantant leurs griffes dans mes épaules, la douleur fut fulgurante et ces monstres s'élevèrent, m'entraînant avec elle dans leurs sillages.
Ces oiseaux n'étaient autre que des sirènes, les mêmes que celles dans le récit d'Homère. Leurs torses ainsi que leurs visages étaient d'une beauté époustouflante, leurs corps d'aigles bruns étaient poisseux. Leurs griffes plantées dans ma peau me maintenaient dans les airs malgré ma lutte incessante.
Je me débattais comme une lionne, hurlant et bougeant pour qu'elles me lâchent, mon souhait fut exaucé lorsque leurs serfs me libérèrent, j'atterrissais lourdement sur le toit d'un building. Je gisais disloquée sur le béton, du sang s'échappait de mes plaies pendant que je toise du regard le dieu devant lequel Perséphone devait se prosterner. Mais Anthéa n'avait pas à poser un genou à terre devant cet homme.
Je maintenais mon épaule qui était en piteux état et me releva, lui montrant que je refusais de me soumettre devant lui.
-Anthéa! Tu es légèrement têtue pour une humaine.
-Je ne suis pas votre jouet ! Allez vous faire foutre!
"Hadès! Tu avais promis de me protéger! Exauce tes promesses!"
Je n'étais pas folle, je savais que si je voulais lui échapper je devais fuir, balayant du regard le toit vierge je compris que c'était mission impossible. Les autres buildings étaient de tailles hétéroclites mais je ne pourrais jamais les atteindre.
-Tu ne peux pas fuir! riait le roi des dieux.
-C'est ce que vous croyez! hurlais-je avant de me laisser tomber en arrière.
Mon corps chuta dans le vide, la voix mécontente du roi des dieux ordonnait aux sirènes de venir me récupérer mais je ne comptais pas me laisser faire.
-Tempête! hurlais-je les larmes aux bords des yeux.
Alors que mon corps fendait l'air et que je me rapprochais dangereusement du trottoir, deux bras interceptent mon corps, j'ouvris les yeux stupéfaite et croisais le regard sombre d'Hayden.
Hayden et Tempête étaient venus à ma rescousse!
-Anthéa tu es complètement folle! Si je n'étais pas arrivé à temps tu serais morte!
-Je n'ai pas vu les Moire aujourd'hui donc je me doutais que tu arriverais! Et puis tu m'as promis que tu me protégerais toujours!
-Comment? me demanda-t-il dubitatif.
-Le jour de nos noces.. Tu m'as promis que tu me protégerais toujours.. Tu pensais que je dormais mais j'étais complètement éveillée..
-Tu te souviens de notre mariage? Anthéa on ne s'est pas marié!
-Anthéa et Hayden non, mais Hadès et Perséphone si, j'ai même dit à mon père que je lui couperais les couilles et j'ai bien l'intention d'honorer cette promesse! grognais-je mécontente.
Tempête nous guida et nous posa sur le sol, Emrick, Paul et Arianne se tenaient là, tel des statues de chevaliers prêts au combat. Lorsque Hayden descendit de la monture, les deux sirènes surgissent de nul part, Paul dégaina son arme et d'un coup parfait, il anéantit cette créature ailée, la décapitant.
Sa consoeur ne cessa d'attaquer notre petit groupe avant de rejoindre son amie six pieds sous terre. Je pensais que Zeus apparaîtrait comme il l'avait fait dans le parc mais ça n'eut pas lieu, à la place nous reçûme un message en feu.
"A plus tard ma chère fille"
Les dieux fixaient le vide, le papier s'était volatilisé, la vie New Yorkaise sortaient des bars qui fermaient, les boîte de nuit accueillait encore des individus qui voulaient prolonger leurs soirées.
-Sérieusement on va rester planter là comme des piquets? J'ai envie de dormir moi ! Et j'aurais besoin de pas mal d'alcool! Parce que là ces trucs à plumes ont massacrés ma peau! grognais-je
-Anthéa tu te rend compte que tu t'es jetée du haut d'un building? Tu es suicidaire ou quoi ? me demanda Paul.
-J'ai pas de guide:"comment survivre à l'attaque de Zeus". Donc si vous voulez bien, j'ai besoin de soigner les blessures que m'ont infligés ces monstres!
Je me dégageais de l'emprise d'Hayden, la voiture de Paul était garée à quelques mètres de nous et je ne désirais que me glisser dans les couvertures de mon lit, je souhaitais un peu de répit mais les dieux ne semblaient de cet avis. C'était si amusant de jouer avec ma vie.
J'ouvris la portière de la voiture de Paul, je fermais les portières à clefs, et récupéra le trousseau que je lui avait dérobé, une fois le siège correctement ajusté, je démarrais le bolide et quitta la place de parking. Paul m'insultait pendant que les dieux me courraient après, je leurs offris mon majeur avant de m'éloigner dans les grandes allées new yorkaises.
"Maintenant tu voles les clefs d'un dieu? Je ne te félicite pas Anthéa!"
J'avais quelques talents de pickpocket et je souhaitais surtout rentrer, je n'avais pas l'intention de rester au pied de ce building plus longtemps. Alors que mes yeux étaient rivés sur la route, un nuage de fumée apparut sur le siège passager.
-Alors comme ça madame Queen est une voleuse?! railla Hayden. Paul t'en veut et tu vas passer un sale quart d'heure.
-Actuellement je m'en fous royalement, je veux mon lit et ils n'étaient pas si motivés que ça à quitter le lieu de mon attaque. C'est bon je ne suis pas morte! Répondis-je sarcastiquement.
Hayden se tendit à côté de moi, je savais que mes paroles avaient dû le blesser mais j'allais exploser, d'abord des créatures et maintenant un dieu, ils voulaient tous ma mort !
-Anthéa ce n'est pas raisonnable de te promener seule!
-Pourquoi parce que ton frère m'a prit en chasse? Laissez moi crever et vous serez tranquilles!
Il posa sa main sur ma cuisse et ce contact m'électrisa, il semblait se délecter de mes émotions, mon corps réagissait au quart de tour, mes bras se recouvrirent de chaire de poule et ma langue humecta ma lèvre inférieure.
-Personne ne te laissera mourir! Arrête de dire de telles idioties!
Il m'agaçait atrocement, je lui en voulais autant qu'aux autres, les yeux rivés sur la route, j'essayais tant bien que mal d'ignorer les frissons qu'il provoque dans mon corps, mais mon excitation ne cessait d'augmenter. Je me hais d'être aussi faible!
-Hayden si je n'avais pas été cette déesse de pacotille, je ne t'aurais jamais plu! Dit le ! La seule chose que tu vois c'est cette fille!
J'étais énervée, contre lui, contre moi, contre le monde entier. Je voulais simplement faire mes études et j'étais poursuivie par un bon nombre de monstres. Nous passions devant une forêt et il déclara sans pression.
-Arrête ce véhicule.
-Non! grognais-je.
-Anthéa arrête ce véhicule! Gare toi à l'entrée de cette forêt!
-Pourquoi? je toisais Hayden qui attrapa le volant de la décapotable et me força à quitter la route qui nous mènerait jusqu'à la faculté.
De mauvaise grâce je me garais sur le bas côté de la route, il y avait peu de lampadaires, une faible lumière donnait une ambiance qui ressemblait à un film d'horreur. Il se tourna vers moi et ses lèvres trouvèrent une place sur les miennes, ces caresses étaient remplies d'amour et il y avait une sorte de possession dans chacun de ses mouvements.
Ses mains caressaient ma peau avec une telle véhémence, à ses yeux j'étais la huitième merveille du monde, je ne pouvais me lasser de ces attentions, cette passion entre nous emplissait mon corps.
-Je suis tellement heureux de t'avoir retrouvé... murmura-t-il en posant son front contre le mien.
Le souffle court je me détachais de lui, me réinstallant confortablement dans le siège de la voiture décapotable.Mon regard fixait le lampadaire à quelques mètres de nous, les souvenirs s'entrechoquer toujours autant. J'avais l'impression d'avoir un ras de marée dans le crâne, les vagues de pensées balayaient tout sur leurs chemins, brisant les embarcadères de mes émotions. Des insectes volants tournaient dans le jet de lumière qui éclairait le parking improvisé. Quelques coléoptères s'écrasaient sur le pare brise du véhicule.
-J'ai quelques problèmes à associer mon ancienne vie avec la nouvelle.. Hayden, ils ne cessent de s'en mêler, je ne sais plus ce qu'Anthéa à vécu..
-Laisse toi du temps, ça ira beaucoup mieux quand ton esprit sera habitué.
-Les souvenirs sont apparus en quelques secondes, me prenant de court! me plaignis-je.
-Laisse toi le temps.. me dit il en posant un baiser sur ma tempe.
-Nous n'en avons plus. Le solstice d'hiver arrive dans vingt jours. Déclarais-je en grimaçant.
-Il nous reste donc vingt jour pour préparer notre contre attaque.
J'allumais le contact de la voiture décapotable, et quitta mon stationnement, je comptais bien rejoindre le dortoir de la faculté, ma montre m'indiqua qu'il était quatre heures du matin, dans trois heures, le soleil se réveillerait enfin et je comptais dormir toute la journée, j'étais exténuée.
Après une trentaine de minute sur les avenues de New York, Hayden et moi rejoignirent, l'institut d'art de Brooklyn ainsi que les immenses bâtiments qui accueillent de nombreux étudiants venant des quatres coins du monde, de France, de Grèce, d'Amérique, de Chine et même de différents pays d'Afrique.
Je garais la magnifique voiture du dieu de la poésie et des arts, me débarrassant des clefs que je confiais à l'homme que j'avais épousé dans une autre vie. Un dernier baiser passionné et je retrouvais ma chambre de dortoir ainsi que ma colocataire endormie encore habillée. Ses jambes dépassent du lit, ses pieds encore chaussés étaient dans le vide, son maquillage abondant avait tâché son oreiller blanc. Elle s'était pris une bonne cuite!
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