▪︎ Chapitre 12 ▪︎
Peter se frotte la tête et donne une tape à Edmund.
-Allons, on doit se reprendre. Les Castors, prenez un groupe et allez chercher de la nourriture. Poissons, fruits, qu'importe, nous devons manger. La reine a parlé.
Les Castors considèrent Peter un instant puis, se tournent vers moi et me font révérence.
-Quand nous serons rois et reines, je vous interdirez de nous faire la révérence. Nous sommes entre amis, pas besoin.
Madame Castor me tend sa patte que j'accepte en lui souriant.
-Merci Isia.
Puis elle se tourne vers son mari et dit:
-Enfin, tu n'es toujours pas partie ? Dépêche-toi !
Et les Castors partent en se disputant.
-J'espère que plus tard, nous serions comme eux, Peter !
-J'espère que tu m'épouseras surtout.
Je rougis et balbutie une phrase:
-Oui...peut-être...non...on doit aller manger !
Edmund rit et nous laisse en voyant le regard de Peter.
-Tu n'es pas très gentil avec ton frère.
-Je sais mais j'ai l'impression de pas pouvoir l'accepté, comme si il avait basculé du mauvais côté.
-Peter ! Je le trouve plus gentil qu'il ne l'était depuis que je le connais. Tu ne peux pas dire ça.
Il hausse les épaules sans rien ajouter.
-Je vais m'occuper de l'entrainement, tu t'occupes du camp Peter ?
-Ouais.
Je l'embrasse en lui souriant et rejoins le général Oreius.
-Bonjour général !
-Majesté.
-Je viens vous parlez de la future bataille.
Le général arrête de nettoyer les chevaux et pose son regard sur moi.
-Je vous demande pardon ?
-La bataille est proche et nous avons besoin de vous. Vous devez nous apprendre à nous battre.
-Je ne suis pas forcément le meilleur Majesté...
-Je vous en pris, aidez nous.
Il ne dit rien.
-Je suis votre reine et la future dirigeante de Narnia ! Vous n'avez pas le choix ! Aslan a disparu et nous sommes seuls, sans repère. On est des enfants, et nous avons besoin de l'aide de chaques habitants de Narnia.
Il se baisse et cherche dans un vieux sac en toile jute.
-Aslan m'a dit que vous êtes têtue mais je n'imaginais pas à ce point. Vous me faites penser à votre père.
-Vous connaissiez mon père ?
-Le roi Frank, l'ami de Narnia.
Il sort de longues épées.
-Narnia sera armé Votre Altesse.
Un sourire né sur mon visage et je murmure:
-Merci général.
Je me précipite vers Peter, les larmes aux yeux.
-On va gagner la bataille Pete, je te le jure !
-J'ai jamais douté de toi.
Les Castors reviennent, avec assez de nourritures pour le repas. Après le déjeuner, Oreius nous réunit en cercle.
-Bon, on m'a demandé de vous entrainez alors, vous n'avez pas besoin de grands choses mais à mon avis vous n'avez pas d'armes sur vous alors, tenez.
Il donne à tous Narniens une arme sauf à Peter et moi. Je donne moi-même les armes à Edmund.
-Je me suis arrangée et tu auras un cheval toi aussi. Après tout, tu es avec nous n'est-ce pas ?
Il hoche la tête et me remercie chaleureusement. Le général reprend la parole:
-Vous allez faire des équipes de deux. Ne vous tuez surtout pas et ne tuez pas votre coéquipier aussi. C'est mieux pour nous.
Je me tourne vers Peter en sortant ma flamberge.
-Prêt à mourir Peter ?
-Le général a dit de tuer personne. Mais je te conseille de faire tes adieux mon cœur.
Je me mords la lèvre pour ne pas rire et attaque le blond. Il fait une tête bizarre et s'écroule par terre.
-Peter !
Je laisse tomber mon épée et me penche vers lui, inquiète. Peter colle son épée sur ma hanche en se relevant et hurle, tout content:
-Esquive de la loutre !
-Sérieusement ? C'est vraiment pas drôle Pevensie !
-Tu penses vraiment que tu m'aurais tuer ?
Je m'avance vers lui et place la pointe de ma flamberge sur son cou.
-Je peux quand je le veux.
-D'accord, j'ai compris, pose ton épée.
-Tu as oublié le mot magique.
-C'est pas drôle.
-Comme ta blague de tout à l'heure.
-S'il te plait Isia dégage ton épée de mon cou.
Oreius, les sourcils froncés, se précipite vers nous.
-Les amoureux, on ne se tue pas s'il vous plait ! Respectez les consignes !
Je rougis et attends que le général parte.
-Tu vois Pete, lui il sait dire "s'il te plait"
-Je l'ai dis !
-J'ai pas préciser le facilement ?
Je souris et commence à m'en aller quand Peter m'attrape le bras et murmure contre mon oreille:
-Et mon bisous ?
-Tu le mérites pas.
-Tu le penses sérieusement ?
-Je suis supérieur à toi, tu ne mérites pas mon bisou, ni même respirer mon air.
-T'es pas gênée, dis donc !
Je l'embrasse sur le bout du nez. J'ouvre la bouche pour répondre quand...
-Regardez !
Je regarde derrière moi et j'ai un mouvement de recul. L'armée de la sorcière est là.
-Peter met ton armure, la bataille commence.
Toute l'armée d'Aslan, court et prépare les affaires. Je donne les dernières consignes:
-Restez calmes, nous allons les battre à pleine couture. On reste groupé. Vous savez vous battre, n'ayez pas peur de tuer.
Madame Castor me tend mon armure. C'est une robe à bretelles et en-dessous un pantalon. Une chemise en dessous cache la peau qui reste. Je laisse les premiers boutons ouverts.
-Aslan m'a donné ça, hier soir. Il le savait avant tout le monde.
-Je pense que, chacun le savait mais personne ne voulait l'accepter.
Je cours dans la forêt me changer et j'enfile la tenue de combat, prête à me battre. Je reviens, observant les troupes ennemis avancer. Peter et Edmund me rejoignent.
-Tout va bien se passer.
-Ouais, tout va bien.
Oreius apporte nos chevaux sans rien dire. Je grimpe sur Aumaric et la licorne de Peter se place à côté de moi.
-J'ai peur Pete. Imagine que...
Peter m'embrasse faisant taire mes peurs, enfin pour un moment.
-Tout va bien, les filles vont venir et Aslan va nous aider et nous avons une armée en or. Prends une inspiration, expire et regarde la vie positivement.
-Oui, je veux bien mais on va se faire tuer.
-Enlève ces mots de ta bouche.
Il me prend la main. Je sais qu'il tente d'être gentil et de ne pas paraître inquiet.
-Tu as raison.
Oreius approche de nous:
-On devrait y aller. Ils sont proches.
J'acquiesce, et me tourne vers l'armée d'Aslan.
-Vous êtes prêts ? Alors, allons-y !
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