Chapitre 8: La chance me sourit ?

Arrête de rêver , Me repris ma conscience. Piqué. j'opte pour un débardeur que j'enfile sur mon jeans. Par dessus je porte un pull léger noire, j'enfile mes converses de la même couleurs .

Je jette un coup d'oeil rapide dans le miroir, je passe mes doigt dans mes cheveux pour les démêler, et j'applique un peu d'huile pour redéfinir mes boucles qui tombe jusqu'au bas de mon dos.
Mon teint caramel, met en valeur mes yeux vert.
J'applique un anti cerne pour me donner bonne mine, et je m'autorise un léger coup de mascara

- Ça sert a rien de me déguiser, marmonais-je en abandonnant ma tentative d'appliquer du fard à paupière.

Je laisse passer le bus qui me ferais gagner 30 minutes sur mon trajet et je marche les écouteurs dans les oreilles. La musique m'aide à prendre conscience de mon environnement.  Je prend plaisir à observer ce qui m'entoure et je souris jusqu'au oreille, trop heureuse de retrouver Éliot.

- Ouaf Ouaf

- Saleté de clébard !  Vous pouvez pas le tenir en laisse ! C' est insupportable putain ! S'écrit une femme vêtu d'une robe rose qui fait honneur à ce temps rare.

Un bulledog français était entrain de lui lécher les pieds...

Je comprends tout de suite sa frustration, j'ai horreur des animaux, il me font peur, Enfin sauf les chevaux je ne sais pas pourquoi mais je suis en totale admiration devant eux.

Je traverse la route et prends la direction de Westfield, trois minutes plus tard j'aperçoit Éliot il est installé sur la terrasse, de la ou je suis je n'arrive qu'à voir la couleur de son teeshirt beige qui laisse apparaître son avant bras.
Il me voit et automatiquement range son livre dans son sac, j'arrive enfin à sa hauteur, il m'accueille d'un large sourire.
Me laissant voir sa dentition parfaite, j'en profite pour l'observer de plus et je remarque que son nez aquilin s'harmonise parfaitement avec son visage il est d'une beauté naturelle.

- Alors tu as passé brillamment tes exam? Dis-je d'un sourire timide en sentant mes joues s'empourprée.

- Comme un chef, repond-il dans un bâillement à s'en décoler la mâchoire tout en s'étirant.

J'espère de tout coeur que ma couleur de peau masque le rougissement de mes joues, je viens d'apercevoir ses abdos bien dessiné sous son tee shirt

C'est un corps bien musclé qui se cache sous ses vêtements, je secoue la tête gêné par l'afflux de suggestion qui vient envahir mon esprit.
Je remercie le ciel d'être la seule à connaître la profondeur de mes pensés.

- Excuse-moi, ce livre m'a fatigué.

- Pourquoi lire un ouvrage qui t'ennuie ?  Je repris en m'asseyant sur le siège qui lui faisait face.

-  Ouvrage? intéressant choix de mots et bien c'est pas moi qui créer le programme universitaite Ness s'amuse t'il pensif. C'est sur que si je pouvais je lirais que les livre qui me plaise.

- Oui j'imagine mais quand même? Tu pouvais t'accorder une pause, tu viens tout juste de passer tes examens !

Une serveuse vient prendre notre commande, je laisse Eliot me surprendre avec le parfum de ma glace.

- L'année n'est pas terminé, et celui qui se relâche dans son travail, le détruit de ses propres mains Ness.

- Quel intelligence, le félicite la serveuse en mettant en avant sa poitrine généreuse, faut avoir beaucoup de motivation pour réussir a rester concentrée dans ses objectifs.

Eliot, lui sourit

- De la motivation, j 'en ai a revendre dit-il en me regardant, et ça c'est grace à toi Ness.

Son visage se fend d'un sourire, je vais tout de suite lui demander en quoi je le motive quand le regard que me lance là serveuse me dérange.

Elle me détaille de haut en bas, et les trait de son visage exprime un incroyable dédain à mon égard,
elle doit sûrement se demander ce qu'Eliot me trouve.

Elle prend la commande tout en minaudant à Eliot qu'il est l'un des rare jeune homme à être autant investi dans ses études, elle s'éloigne d'une démarche si sensuelle.

J'observe la réaction d'Eliot, et il ne bronche pas.
Du mois son attitude reflète une indifférence totale
à la scène de rentre dedans qui vient de se passer.

Si ça ne l'émeut pas c'est pas ma robe qui aurait réussit à faire la différence, je me félicite d'être rester telle qu'elle.

Pendant qu'il vérifie ses messages je lui demande ce qui me brûle les lèvres.

- Comment ça je suis ta motivation ?

Il met son téléphone en silencieux, et me sourit comme pour s'excuser. Il me scrute d'un regard chaleureux et à ce moment là, la serveuse revient pour nos tendre nos glaces.
J'ai jamais vu un service  aussi rapide, pourtant les deux personnes qui sont arrivés avant nous ne sont toujours pas servis.

Je constate qu'elle met un temps anormalement long pour repartir s'occuper des autres clients.

Je commence à m'agacer, elle s'éclipse. Enfin !
Je fixe Éliot espérant qu'il me réponde.

- Je sais pas tu éveille en ..

Puis il s'arrête, son visage se crispe,  j'ai l'impression qu'il allais me faire une sorte de révélation.
Je l'encourage à s'exprimer. Mais il choisit de croquer dans sa glace.

- Oh non ! Je m'exclame outrée,  Ça se croque pas une glace ça se lèche voyons comme ça.
Je lui fait une démonstration de comment manger une glace en bonne et du forme et je suis surprise par le goût  de celle ci. Le parfum est à vanille. Bon choix je m'enthousiasme, ta pas pris trop de risque. La vanille c'est un classique, je continue la bouche pleine. Hum attend. Je sens sur mon palet un arrière  goût de violette c'est une tuerie. Je contemple ma glace avec envie et la lèche avec passion, sa saveur est délicieuse et j'avoue que le sucre me fait carrément planée.

- Hum je m'exclame ravie c'est de loin la meilleure glace que j'ai mangé !

Je relève la tête et je vois qu'il me fait des gros yeux je comprend pas l'expression de son visage il est comme tendu, ses yeux a présent écarquillé pétille d'une lueur que je n'ai jamais vu auparavant, il balaye du regard ma glace et moi. Il voit que je l'observe avec attention et déverrouille aussitôt l'écran de son téléphone.

J'essaye de comprendre ce qui à provoqué cette réaction quand il interrompt le fil de ma pensée.

- hum ta pas chaud la dit-il en désignant ma tenue, pour une fois qui il y a un peu de soleil tu met un pull et de couleur noire de surcroit.

j'allais pas dire que j ai choisi cette tenu parce j'étais en retard de machine. et que j ai pas pris la robe blanche pour pas qu il se fasse des idées sur mes intention à son égard.

Alors je lui dis une demie vérité.

- Chaud, tu force un peu non, dès qu'il y a le moindre rayon de soleil vous vous croyez en bord de plage. Il fais froid hein.

Il s'esclaffe.

- T'abuse c'est pas comme si en France il faisait chaud toute l'année.

- Non, mais au moins on a quatre saisons.

- Et nous aussi, répont-il en  passant un mouchoir sur ses lèvres charnues.

- Ah bon ? pluie, froid, vent, un rayon de soleil tous les dix ans. Puis pluie , pluie , pluie je me moque sans aucune retenu. Hé !

Il vient d'agiter son cornet de glace devant moi.

-  Regarde toi, dit-il les mains sur le ventre hilare.

Je rêve ou il est carrément entrain de se payer ma tête. Je jette un coup d'oeil à mon reflet grâce à l'application photo de mon portable.

- J' en ai partout sur le nez ! Attends tu vas voir, je m'exclame d'un ton vengeur.

Je me leve d'un bond en tirant la chaise avec fracas surpris il fait de même et part en courant.

Oh le malin il avait anticipée mon action! 

J'entreprends ma course poursuite dans la rue de westfies, les passant se poussent quand j'arrive à leur hauteur. Un groupe d'étudiant me toisent clairement agacé,  et un couple de trentenaire me sourient en m'encourageant à le poursuivre.

J'ai du mal à le rattraper avec ses longues jambes, il court deux fois plus vite que moi. Il tourne sur le passage menant au parc et dévale les marches quatre par quatre.  Je l'entends rire d'ici.

- Laisse tomber, je suis trop rapide pour toi tu vas te faire du mal dans ta vendetta.

Stimulée par son défi je me démonte pas quand j'arrive devant les marches, je les dévalent deux par deux. À bout de souffle j'arrive à la moitié des escaliers.  Je le voit,  il a bientôt fini! Déterminée je reprends ma descente. J'accélère le pas et la chance me sourit. J'aperçois un  groupe d'enfant en bas des marches, bloqué il ralenti sa course, se faufilant un chemin pour les éviter ce qui me permet de réduire de moitié l'écart qui nous sépare.  Il se rapproche du parc à deus doigt d'y pénétrer quand une horde de cyclistes en sort,  il s'arrête surpris.

- C'en est fini de vous,  dis-je en l'attrapant avec force presque en nage, les mains moites.

Nous sommes derrière la clôture du parc,  il me retient le bras et me fixe d'un ton grave.

- Oh merde je suis con ! Se fige t-il.

Décontenancé par sa réaction, j'essaye de reprendre mon souffle, j'ai la tête qui tourne légèrement puis prise de panique je réalise !

- Non on est parti sans payé ! rassemblant le peu de force qui me reste,  je rebrousse chemin à la hâte.

Il me retiens par la main et par la vitesse de mon élan je me retrouve propulsé dans ses bras!  On est si proche que je peux entendre les battements réguliers de son cœur tandis que le mien rate une pulsation.  Je sens son souffle sur mon front et j'ai comme des papillons dans le ventre.

Je sais pas si c'est lié à la proximité de son corps, ou à la montée d'adrénaline lié a ma course. Enfin, j'ai la gorge noué et j'essaye de me détacher de son étreinte en vain. Je me sens toute collante et ma poitrine est littéralement sur son torse, je frisonne, gêné j'ai peur de la réaction que vas provoqué en moi le contact de ses yeux sur les miens. Déjà que je peine à contrôler ma respiration ainsi blotti dans ses bras.

- T'inquiète pas va, j'avais déjà réglé l'addition, dit-il pour me rassurer.

Je suis surprise par le ton de sa  voix, il n'est pas du tout essoufflé ! non en faite. Il marque un arrêt et m'observe, Il s'étonne sûrement de mon état car je suis stoïque. J'essaye de canaliser l'afflux d'émotion que son contact fait jaillir en moi.

- Sa va Nessa, s'enquit-il, j'espère que je t'ai pas fait mal.

Je lui fais comprendre par un signe de tête que non.

- Super car j'ai une chose importante à te dire. 

Je ressens de l'excitation dans sa voix et mon pouls repars dans un battement furieux, je m'autorise à plonger mes yeux dans les siens. Il me regarde avec tellement de tendresse que je me sens faillir, ses lèvres s'étire en un sourire qui me laisse apercevoir ses pommettes.Il me fait complètement craquer.

- Je t'ai trouvé du travail, dit-il fièrement. 

- Hein ?

- Enfin, tu as quand même un entretien a passer, mais je t'assure que c'est qu'une formalité. Tu verras l'équipe est formidable. Surtout reste bien proche de ton téléphone tu vas bientot recevoir un message avec le jour et l'heure de ton entretien, S'enthousiasme-t-il.

J'écarquille les yeux,  décontenancé ...
Il pose ses mains sur le haut de mes épaules, j'en profite pour effectuer un pas en arrière.

Il continue joyeusement

- Tu as juste à te présenter et à parler de ta passion pour la lecture et le tour est joué. Figer in the nose !

- Ah c'est super. j'essaye de sourire mais c'est une grimace qui se dessine sur mon visage.

- Ça te fais pas plaisir ?

- Si c'est génial, je, enfin. je m'attendais pas du tout.. j'allais sans faire exprès lui révéler que j'attendais une toute autre révélation... je ..je suis assez gêné tu t'es donné beaucoup de mal pour moi  et... réussis-je à dire faiblement en rassemblant mes pensées.

J'avale ma salive et je sens un inconfort à l'intérieur de moi, je réalise que j'étais entrain d'espérer qu'il me dise qu'il .. enfin je ne sais pas autre chose, et ça me fait mal, je me sens mal d'avoir espérer plus.

Il est tout heureux de m'avoir trouver du travail, et moi plongée dans mon égoïsme je fais la tête. J'aurais du réagir autrement, en appréciant son aide! J'essaye d'exprimer ma joie pour me rattraper mais j'ai du mal car je suis gêné,  oui encore,  je suis embarrassée. 

Je vis au crocher de Livia et j'obtiens ce travail grâce à ma relation avec Eliot et j'ai encore l'impression de ne rien mériter.

- C'est à book and coffee là où je bosse,  tu vois on sera inséparable maintenant, se réjouis t-il.

-Je, je ne sais pas quoi dire.

- Merci mon sauveur par exemple.

Malgré toutes les émotions qui me tiraillent,  il a le pouvoir de faire jaillir le meilleur de moi.

Je pouffe de rire et Il esquive  la tape que j'allais lui asséné sur l'arrière du crâne.

- Mais que de violence ! C'est inconvenant

- J'ai pas oublié ton affront je lui réponds faussement furieuse. Demain à 20h30 viens manger à la maison.Il est surpris pas le virage de cette échange. Ça sera ma manière de te remercier en tout amour enfin je veut dire en tout honneur, pour le.. que ta.. trouver que moi. Je mords ma langue précipitamment pour arrêter le massacre

J'ai envie de disparaître, j'ose à peine le regarder dans les yeux,  je crois apercevoir un sourire sur ses lèvres.

- En tout honneur bien sur avec plaisir je serais là

Il a bien insisté sur le mot honneur, prise de panique. Je justifie cette invitation, je veux pas qu'il pense que je lui propose un rencard !

- Tu comprend c'est ma meilleure amie qui a insisté, Enfin parle moi de Book&Coffee. Conclus-je pour détourner la conversation.

Pendant que nous marchons dans le parc, Eliot continue de me parler de l'ambiance qui règne à Book&Coffee et ça me donne tellement envie d'y travailler.

Nous arrivons devant son arrêt de bus. et je lui demande qu'il me parle de ses collègues, il me présente Stella, Marc, Chloé, Iris, et Peter et Il m'ont l'air tous très sympa.

Son bus arrive, il monte dedans, et je le salue joyeusement. Je lui écrit de suite un message pour le remercier et lui souhaite bon courage pour son après midi au travail. 

Je relève la tête et je sur le panneau numérique que mon bus arrive dans quinze minutes.  Tandis que les taxis noir typiquement londonien défile devant moi,  mon téléphone se met à vibrer. Je le retire de mon sac pour lire un message d'un numéro que je ne connais pas.

Bonjour Nessa, c'est Marc le manageur d'Eliot il nous a vanté tes talent et nous avons hâte de te rencontrer.
Je te propose de nous retrouver demain matin à 9h00 tapante.

Merci de me confirmer ta présence.

Cordialement,

Déjà ! Je m'exclame toute excité. 

Je sens une vague de stress monter en moi, Comment ça mes talents ?  J'ai grave la pression.

Je crois que j'ai peur de ne pas être à la hauteur, et de voir Éliot perdre sa crédibilité.

Et puis je me sens mal, comment vont réagir les collègues d'Éliot en apprenant que mon entretien n'est qu'une formalité, que seule mon amitié avec Éliot garanti mon poste ?

Ça me fout les boules, je déteste toute forme de favoritisme.

Je devrais peut-être refuser ?

************* fin du chapitre 8******************

-  Alors Nessa devra t'elle accepter l'aide d'Eliot? Et se rendre à l'entretien de demain ?

-  À la place de Nessa vous auriez avouer à votre crush vos sentiments naissant ?

Bonus teasing.

Le prochain chapitre est gorgé de révélation,
Je vous révèle son titre «  LE DÎNER «

Vous allez découvrir le lien qui unit nos deux meilleurs amies , Et en savoir un peu plus sur ce charmant Eliot ...

N'oublier pas de déposer votre petite ⭐️

À très vite pour la suite  LanaK 💋

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