Chapitre 7: Qu'est-ce qui m'arrive ?
Je n'avais pas eu l'occasion de parler à Livia de cette femme que j'avais vue dans mon rêve.
Non, en fait, j'avais omis de lui en parler.
Je crois que j'ai peur...
À chaque fois que ce visage se dessine dans mon esprit, je sens automatiquement mes entrailles se tordre d'une atroce douleur, ma respiration se coupe, et un profond désarroi s'empare de moi. Et ce que je désire dans ces moments, c'est oublier ...
Et je culpabilise tellement de vouloir ça.
Qu'est-ce que j'étais ridicule à tenir tête à Livia et maman! Je pensais que j'étais prête à tout affronter, mais cette femme que j'avais vu en reve a fait voler en éclats ma détermination.
Je sais que je suis qu'une incapable.
Ce que je veux à présent c'est que cette douleur s'arrête.
Je suis faible.
Oui! misérablement faible.
***
Livia entre dans la chambre, elle allume la lumière et je vois qu'elle porte une chemise en soie blanche. Sa jupe en tailleur couvre à peine ses genoux, et le cuire de celle-ci lui donne un effet femme fatale. Elle porte ses magnifiques talons blancs Yves Saint-Laurent. Des bracelets en or ornent ses poignées. Et des anneaux incrustés du sigle Dior pendent à ses oreilles.
Ses cils noirs sont rallongés par du mascara et ses paupières sont légèrement maquillées.
J'ai l'impression de fixer une couverture de magazine, elle est rayonnante de beauté. Toutefois, je suis intrigué de la voir habillée comme ça, de si bon matin.
Je me redresse. Elle se dirige vers la fenêtre et ouvre les volets, la lumière naturelle que dégage le soleil vient refléter ses magnifiques yeux marron.
Elle s'adosse sur la commande en noyer massif, tout en fronçant les sourcils à mesure que ses yeux balayent la pièce.
Elle constate la pile de vêtements sales qui recouvre le sol.
Le paquet de chips vide sur la table de chevet, le fond de mon verre de lait.
La bouteille de coca à moitié vide au pied du lit.
Le sachet de bonbons entamés à côté de mon oreiller.
Les restes des cookies sur l'assiette posée à côté de mon verre.
Oui, J'ai tendance à me jeter sur la nourriture pour oublier mes soucis.
- Je sais, je rangerai plus tard, Dis-je embarrassée. Pour changer de sujet, je la complimente sur sa tenue : tu es superbe, comme toujours, mais tu vas ou comme ça ?
- Rendez-vous client, dit-elle ennuyée.
- Ah bon, c'est comme ça que tu te présentes, tu veux le rendre fou !
- Exactement darling, c'est le but. Plus il apprécie ce qu'il voit plus la signature du contrat est rapide.
- Liv !
- Pourquoi je vais souffrit à argumenter ? Quand il suffit d'une belle tenue et d'un joli sourire sur mon minois, pour qu'il fasse tout ce qui en son pouvoir pour que je veuille travailler à ses côtés.
Je fronce les sourcils, pas du tout gênée, elle poursuit.
- Tu comprendras quand tu seras plus grande.
- On a le même âge Liv, Dis-je blasée.
Mon téléphone vibre, et elle le saisit.
- C'est Eliot, Lance-t'elle. Son visage se fend d'un sourire tandis qu'elle lit son message , Il t'invite à manger une glace pour te faire sortir de ton trou.
Elle pince ses lèvres.
- Il est quand même sympa ton trou, enfin quand il est bien entretenu, Finit-elle d'un ton réprobateur.
Mon cœur fait un loupé, Eliot veut me revoir ! Et puis une grimace vient remplacer ce sourire et je me demande aussitôt ce qu'il penserait de moi s'il voyait l'état de ma chambre.
Honteuse, je relève ma couette, à cet instant, je désire qu'elle ait le pouvoir de me faire disparaître, comme la cape d'invisibilité d'Harry.
- Come on, ça devrait te ravir pourtant. Ça fait des jours que tu restes enfermé dans le noir.
J'entends ses talons claqués le parquet, puis je sens sa présence à côté de moi.
La couette s'abaisse pour me laisser découvrir ses boucles châtains presque roux qui retombe sur son visage angélique. Ses lèvres rosées s'entrouvrent :
- Je suis désolé de ne pas être présente en ce moment, je lis la culpabilité dans ses yeux, mon travail me prend toute mon énergie. Mais je suis heureuse qu'Eliot soit là pour toi, alors quand tu le verras invite le à dîner à la maison.
J'écarquille les yeux.
- Oui, pour demain, ça sera parfait, je dirais à Vince de venir également. On fera une pierre deux coups. Il est temps qu'on rencontre respectivement les hommes qui occupent nos esprits ne crois tu pas ? Dit-elle d'un clin d'œil malicieux.
- Euh, non, il occupe pas mon esprit. Je bafouille, Oh Liv s'il te plaît, ne fais pas de faux pas ! Dis-je d'un ton larmoyant. C'est juste un ami.
- Oui, si tu le dis, un ami qui t'a offert un bracelet alors que tu venais à peine de le rencontrer...UN ami qui insiste pour te voir cinq fois par semaine soit disant pour réviser ses cours, elle accompagne ses mots par des guillemets. Qui te propose de modifier ton cv, qui t'appelle tous les jours, qui t'envoie des offres d'emploi... bien évidemment Ness, je vais gober que tous l'intérêt qu'il te porte est purement amicale.
À ses mots, je repense au moment passé avec Eliot et à aucun moment il ne m'a fait penser le contraire. Je suis convaincu qu'il n'est pas intéressé par moi de cette façon.
- Toute façon, il ne voudra pas de moi.
Je soupire en regarda la chambre, elle est à l'image de ma vie: bordélique ! La mine renfrognée, je rabats la couette sur ma tête.
Elle la fait glissé, puis s'allonge à côté de moi. Je constate qu'elle ne me fait pas de remarque sur le paquet de chips qui se trouve sur le lit. Elle le retire puis me prends dans ses bras.
- Arrête de te dénigrer, c'est pas par parce que tu as du mal à trouver un emploi que ça enlève ta valeur. Et ce n'est pas parce qu'il est parti que personne ne veut de toi Ness.
Mes pupilles se contractent, j'essuie d'un revers de main mes larmes et reste silencieuse.
Je refuse de parler de lui, et elle le sait. Livia se mord la lèvre, et je lève mes yeux vers le plafond.
- Désolé, désolé. Mais tu dois ...
Je la regarde d'un air assassin, c'est un sujet tabou.
Elle se lève contrite, je la sens me couver des yeux.
- Ne te laisse pas mourir. Elle me tire vers elle, allez debout ! Ness malgré tout ce que tu vis, ressaisie toi !
La mine renfrognée, je hoche la tête.
- Une petite douche ne serait pas de refus, me taquine-t-elle.
- On sent tous le fauve le matin.
- Non-moi, je sens le chacal à l'eau de rose.
Éclat de rire, elle arrive enfin à me tirer du lit.
- Je ne te laisserais pas te laisser aller! Je t'ai créé une petite playlist pour te remonter le moral. Et s'il te plaît, porte cette jolie robe que je t'ai achetée quand tu vas retrouver Eliot. Ça te fera du bien de te pomponner, et tu verras à son regard qu'il souhaite bien plus qu'une amitié avec toi.
- Mouais... Dis-je peu convaincu, comme si une simple tenu pouvait séduire Eliot.
- Surtout, n'oublie pas de l'inviter ! Quant à moi, je vais décrocher ce contrat et ensuite, je serais disponible pour passer du temps avec toi.
Elle me présente son auriculaire, et je souris intérieurement, elle n'a pas oublié.
- La marque de la promesse, souffle-t-elle
Je prends une grande inspiration, je lui souris et de ma voix la plus chaleureuse :
- Je t'aime, lui dis-je en entrelaçant mon petit doigt sur le sien.
En chœur, les yeux dans les yeux, on s'exclame :
- Besties for life !
On éclate de rire, et je la prends dans mes bras, quelques secondes plus tard, je la libère de mon étreinte.
Elle se lève, redresse sa jupe, et pince son nez.
Je ricane et lui balance mon coussin. Elle l'a évité de justesse, pendant qu'elle se moque de mon manque de précision, j'en saisis un autre et avant que j'ai eu le temps de lui lancer elle s'est éclipsé.
Son rire résonne de l'autre côté de la pièce, la porte d'entrée s'ouvre et sa voix s'étouffe dans le silence de la chambre. La porte d'entrée se referme et me confirme que je suis seule.
- Je me lève pour ouvrir la fenêtre et l'air frais me fait du bien. Je décide d'écouter la playlist que livia m'a partagé, je sourit en lisant le litre qu'elle lui a donné "good vibes only"
Elle est adorable, je m'attelle à ranger la chambre en musique.
Je constate l'effet de ce labeur, la pièce parait beaucoup plus lumineuse. D'un coup l'air me semble plus pure. J'inspire avec force cette odeur de propreté, elle est délicieuse.
C'est immédiat ça me fait un bien fou, comme si rangé m'avait permis de libérer mon esprit.
Fier du travail accompli, je m'en vais prendre une douche et je m'en veux de mettre autant, laisser aller.
Lavé et parfumé, je me sens encore mieux, devant le miroir, j'hésite entre la seule tenue propre qui me reste et celle que Livia m'a suggéré plutôt.
C'est une robe blanche à volant, je la porte à mon nez et inspire, elle sent si bon. La matière et si fluide au toucher, elle a de la dentelle sur l'encolure, je me visualise dedans, j'imagine qu'elle m'arrive à peine aux genoux.
Voir Livia si belle et si féminine ce matin me donne encore plus envie de la porter et puis je pense à Eliot, et j'ai peur d'être ridicule. Je n'ai pas l'habitude de porter des robes.
Je me demande ce qu'Eliot pense de moi ? Me trouve-t-il jolie ? Je me regarde dans le miroir et puis pour la première fois, je me compare à Livia.
C'est la femme la plus belle que j'ai rencontrée, puis cette femme vint s'opposer à ce constat.
Elle avait de longs cheveux noirs bouclés, ses lèvres étaient symétriques et pulpeuses.
Ses sourcils de forme incurvée épousait parfaitement son visage, son petit nez droit était si charmant.
Les traits de son visage étaient en parfaite harmonie, elle était d'une beauté à couper le souffle, et ses yeux, il était en amande, d'un vert émeraude, comme les miens ...
Mon souffle se coupe, des fourmillement parcourent mes jambes, je porte la main à ma poitrine et je ressens comme une bouffée de chaleur mon ventre se serre de plus en plus et ça me fait atrocement, mal, j'essaye de reprendre ma respiration, je me concentre de toutes mes forces pour chasser son visage de mon esprit. Je dirige alors toutes mes pensées vers Éliot.
J'arrive à reprendre mon souffle progressivement en pensant à tous les bons moments que nous avons partagé. Et j'ose à peine m'avouer, que je souhaite qu'il désire plus qu'une amitié avec moi.
Je soupire en saisissant la robe, je la fais tenir avec mon menton, je prends les pans de celle-ci et l'entoure sur ma taille.
Pour la première, je me demande si Éliot ressens quelque chose pour moi.
- Va-t-il vraiment me voir comme une petite copine si je la porte ? Marmonnais-je.
*********** ***Fin du chapitre 7****************
Coucou,
J'espère que ce chapitre vous a plut
Pensez-vous que Nessa va essayer de séduire Éliot maintenant qu'elle commence à se dire la vérité sur ce qu'elle ressent ?
Avez-vous un petit rituel avec votre meilleur amie comme Nessa et Livia ?
Et que pensez vous de cette mystérieuse femme ....
N'oubliez pas te déposer une petite ⭐️
À très vite pour la suite Lana K, 💋
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Ps: j'ai publié sur mon livre de publicité la critique du livre « la magie bleue «
je vous invite tous à y faire un tour !
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