Vague s'ennuyait à inspecter les frontières du Royaume de Boue. Mais heureusement, sa demi-sœur était avec lui. Leur mentor, nommé Source, était très énervant car il leur répétait toujours la même chose.

Vague avait du mal à parler aquatic * (comme Coquillage, sa demi-sœur) sans doute à cause de Source. Il était seulement à la moitié de son apprentissage alors qu'il avait déjà 6 ans (on doit normalement terminer son apprentissage à 8 ans). Coquillage, sa demi-sœur, a 4 ans donc ...

Un bruit le tira de ses pensées :
- Tu es sûr que des Ailes de Mer sont passées par là, Cochon ?
C'était un Aile de Boue. Vague en était sûr !

- Vous avez entendu ? chuchota-t-il à l'adresse de Coquillage et de Source.
- Oui ! répondirent-ils ensemble.

Ils s'approchèrent donc de l'endroit d'où provenait le bruit et découvrirent deux Ailes de Boue qui se chamaillaient. L'un deux s'écria :
- Je suis sûr qu'ils sont passés par là ! Je sens leur odeur de poisson mouillé, Terrestra.
- Bon d'accord ! grommella le deuxième. Je vais prévenir la reine Granit que des Ailes de Mer ont dépassé la frontière.

À la grande surprise de Vague, Source sortit de sa cachette et avant qu'il ne puisse parler, le prénommé Terrestra dit :
- Tu nous espionnes ? Je le savais ! Vous, les Ailes de Mer, vous restez dans votre camp et quand vous sortez, c'est pour nous espionner et jamais pour combattre ! Vous n'êtes que des lâches et vous le serez toujours !
Il avait crié tellement fort que les Ailes de Glace avaient sans doute entendu. Il avait terminé ses paroles en crachant.
- Répète ce que tu viens de dire, sale ver de terre ! avait vite riposté Source.
- Si nous sommes des vers de terre, alors vous, vous êtes des gros mollusques sans cervelle qui puent le poisson mouillé. Et tu peux dire aux personnes derrière toi de sortir, avait répondu le deuxième Aile de Boue.

- Bon d'accord. Coquillage ! Vague ! Vous pouvez sortir des buissons, mais ne vous précipitez pas car les marécages peuvent être très glissants. Donc attention !
- Allez, maintenant dégagez de notre territoire ! cria Terrestra.
- Mais c'est notre territoire. Hein, Source ? avait répondu Coquillage.

Avant d'avoir pu répondre, Terrestra se jeta sur Source, lui griffa l'oreille et dit :
- Allez Cochon, viens m'aider à l'écraser !
Cochon voulut se jeter sur Source mais Coquillage se jeta sur lui et l'arrêta de justesse.
Vague aida sa demi-sœur en attaquant Cochon.

Après un long combat, ils arrivèrent à le mettre à terre.
Quand Coquillage et Vague se retournèrent pour aider leur maître, ils virent les cadavres de
Terrestra et de Source.

Ils lachèrent Cochon.
- Mais... mais c'est impossible ! Source ne peut pas être mort ? avait dit Coquillage
Vague était du même avis. Il était étonné car Source était un des meilleurs combattants de leur clan.

Coquillage et Vague enterrèrent Source et Cochon enterra Terrestra sous le plus grand silence. Quand ils eurent terminé, Cochon partit très vite.

Ils rentrèrent en silence au camp. Le palais d'été avait été endommagé par un incendie et était en reconstruction, les Ailes de Mer vivaient donc au " camp ". Coquillage avait attrapé un gros poisson et Vague deux bébés morse.

Quand ils revinrent au camp, un garde leur demanda où était passé leur maître.
- Il est mort ! avait répondu Vague à voie basse. Il a été tué par un Aile de Boue.
- Quoi ! Source est mort ! avait-il crié. Je vais vite prévenir la reine Abysse. Quant à vous, allez prévenir les proches de Source.
- Oui ! s'était empressée de répondre la demi-soeur de Vague.

Ils allèrent donc les prévenir et se jetèrent ensuite dans leur lit.
On leur avait dit qu'ils assisteraient à une cérémonie en mémoire de leur maître le lendemain. Vague eut du mal à s'endormir mais il réussit quand même. Il rêva du corps de Source qui gisait par terre.

Un hurlement le réveilla. C'était sans doute un garde qui criait. Il regarda par sa fenêtre et vit une nuée d'Ailes de Boue qui les attaquait.

* Aquatic : langue parlée par les Ailes de Mer sous l'eau

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Bon voilà, c'était tout du premier chapitre. J'espère que ce chapitre vous a plu, ne vous en faites pas, les prochains seront mieux !