CHAPITRE DEUX
Rédactrice : @Okasam
Correcteur : @IanMidas
Quelques heures après le drame, tous les habitants du petit village sortirent de leur demeure pour se rejoindre quelques mètres plus loin, au bar que tenait Édouard J. Il était assez grand pour tous les accueillir. Il y avait une télévision accrochée à un mur, qu'un des techniciens qu'ils avaient pris en otage il y a onze ans avait installée avec soin sous peine de rester dans la cave de Melvin pour toujours.
Bref, les chuchotements étaient bien présents dans le grand bar, tout avait l'air normal, mais ce n'est pas le cas : la dame du village qui avait commis le plus de meurtres (32 dont 6 enfants) venait de mourir. Certains étaient tristes d'autres joyeux, mais ce qui est sûr c'est que le mystère devait être résolu. Quelques habitants réfléchissaient dans leur coin, d'autres prenaient de rapides notes. Puis sans prévenir on entendit la petite porte s'ouvrir en claquant, ce qui produit un grand sursaut aux habitants et les fit taire. Une personne rentra donc dans le bar : Loïc, la mine dépitée, les yeux rougis d'avoir pleuré sa femme.Mais cela ne lui ressemble pas, ce serait le suspect numéro 1: Il semble bizarre... Quelque chose cloche... Comme si les habitants ressentaient le vide, ou si l'âme de Prune rodait autour de lui, comme une malédiction.
Les chuchotements reprirent mais Loïc ordonna le silence, il s'assit sur un des hauts tabourets du bar et commanda un verre de Whisky. Il parlait tout seul et répétait sans cesse: "Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?" ou encore "Pourquoi toi ?". Puis il but cul-sec la fin de son verre à moitié plein de vide. Il s'écria: "Pour Prune, ma moitié, mon tout, il faut que cette enquête soit menée par quelqu'un de fort, intelligent et calme, je veux bien sûr parler de moi... Mais il me faut un coéquipier, quelqu'un en qui j'ai confiance et ça sera, Joaquim D."
Joaquim* était chauve, avait un visage plat et sans expression, imberbe, un double menton et une dent tous les mètres. Ce mec est petit mais bien baraqué, il a même témoigné qu'il les préférait aux oiseaux car il n'avait pas de muscles et les os ne sont pas durs**. Bref, il ne sortait jamais avec Loïc, ce qui était étrange, il sont en froid tout les deux... Pour Loïc, Joaquim était trop peu "poilu de la tête" et pour Joaquim, Loïc était juste "trop laid pour lui parler". Il y eut un étouffement de la part de Joaquim, qui refusa catégoriquement, il était hors de question qu'il participe avec lui à la recherche du tueur/tueuse. Alors Loïc commença un discours: "Prune... Ma pauvre Prune si tu savais à quel point tu me manques... Déjà 4 heures que tu es parti... Tu me manques... Quelqu'un t'a fait du mal... Il va payer... Si jamais je le trouve gare à son trouffion ! Et en plus de ça personne ne veut m'aider je suis seul Prune je suis seul...
Il tourna la tête en s'adressant à Joaquim: Tu comprends ce que ça fait ? NAN TOI TU SAIS RIEN ! TU SAIS PAS CE QUE J'ENDURE !"
Joaquim hocha alors la tête: "Je vais t'aider, pas pour toi mais pour Prune."
Loïc se leva de son tabouret en lui jetant un regard de compassion, il lui dit rien. Il partit suivi de Joaquim, puis des autres... Le bar était vide... Loïc n'avait pas payé Édouard. J. mais c'était pas grave... C'était pas grave, en fait si, pour Édouard c'est très grave... Il prépara une petite vengeance...Joaquim suivait Loïc, il marche vite, comme si il était pressé, il arriva donc chez lui. Joaquim était là, derrière lui. Il voulait parler avec Loïc qui l'installa sur un fauteuil confortable. La discussion n'était guère intéressante il y avait souvent des blancs, ce qui mettait mal à l'aise les deux compatriotes. Loïc alla chercher des bières, 6 par personne, dans ce village tout le monde aime l'alcool alors tout le monde en boit en grande quantité.
Il fut bientôt assez tard pour que Joaquim rentre chez lui, et quand il posa la tête sur son oreiller, il ferma les yeux et fit un long sommeil.
Le lendemain après midi, Loïc tambourina la pauvre porte de Joaquim. Il lui ouvrit la porte, il lui fit rentrer chez lui, en lui proposant de déjeuner. Il prit un bol où il disposa deux oisillons et un bol de céréales AVANT le lait pour des raisons évidentes, les céréales flottent donc si on met après ça flotte et on en a moins***.
Après ce déjeuner bien équilibré, il alla s'habiller laissant seul Loïc en train de goûter le muesli qu'il avait récemment préparé. Les deux compères sortirent de la demeure, ils faisaient du porte à porte pour avoir des indices. Avec leur petit carnet, ils notaient tout.Le soir quand ils avaient fini, ils mettaient tout en commun, mais rien n'avait de sens. Cela dura plusieurs jours, mais voyant bien que cela ne menait à rien, ils changèrent de stratégie.
*NDA : c'est le nom du cafard du grand JD
**NDC : Je n'ai pas compris ce que l'auteure voulait dire, je laisse libre cours à vos interprétations dans les commentaires.
***NDA : J'essaie de faire passer un message X))
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