Chapitre trois

Ce chapitre est en réécriture ainsi que les chapitres suivants. 


     Je longeais notre petit couloir de la porte d'entrée quand mon frère apparut devant moi et me demanda si tout s'était bien passé.


- Pas vraiment...lui répondis-je


      Il s'assit sur notre canapé et m'invita à le rejoindre :


- Viens là et racontes moi, signa-t-il.


      Je m'approchai doucement vers lui et fis ce qu'il me dit.


- Je ne pense pas que cela a été meilleure idée de déménager. Toutes ces nouvelles choses me perturbent, surtout lorsque je suis entourée de ces inconnus, je ne me sens pas à ma place.


- Il faut peut-être laisser le temps de t'y habituer et à eux aussi, me dit-il avec la douceur qu'exprimaient ses yeux. Je pense que d'ici quelques semaines, tu te sentiras mieux et puis, je suis là et tu le sais !


     Il ouvrit ses bras pour que je m'y blottis. Heureusement qu'il était là pour me réconforter car sans lui ma vie n'aurait pas été si rempli de bon souvenir avec ma famille. Il se détacha de notre étreinte pour pouvoir signer :

- Je suis sur que tout s'arrangera, d'accord ?


      Je lui souris tout en lui répondant :

- D'accord.



     Mon premier cours se résumait à deux heures de littérature. Avant chaque cours, je devais aller voir les professeurs pour les prévenir de mon problème d'audition. M.Houston, mon professeur littéraire, essayait de me comprendre à l'aide d'une feuille volante qui se remplissait d'encre lors de la pause. Sa longue barbe m'empêchait de lire sur ses lèvres.

     Il m'expliqua avec approfondi les prochains cours sur son ordinateur, il me prévint qu'il les fera imprimer pour la prochaine fois. Il ne voulait surtout pas que je me sente mis à part, ce que je trouvais vraiment gentil. Je le remerciai et me dirigeai vers la salle suivante : celle de philosophie.

     Un homme plus âgé que le précédent se tenait devant une pile de paperasse. Je toquai à la porte pour lui signaler ma présence, puis je m'approchai et lui tendis un papier de la CPE. Il ne fit pas attention et m'ignora. Tout à coup, il releva la tête et fixa le papier qu'il prit des bouts des doigts. C'était un drôle de professeur... Il me le rendit et montra de la tête qu'il avait compris les instructions qu'il devait faire pour me faciliter les cours, puis il retourna à ses occupations.

     Pendant toute l'heure, je ne compris pas un seul mot de ce qu'il disait, il allait sans cesse au fond de la pièce tout en parlant. Il n'y avait personne à coté de moi pour m'aider à savoir de quoi parlait-il que j'abandonnai vite et me mis à gribouiller sur mon calepin. Comment allais-je continuer dans ces conditions ?


     À la fin de l'heure, je préparais une liste de mes problèmes d'incompréhensions et le lui passait. 

- Je ferai plus attention la prochaine fois.


     Je levai un sourcil. C'était ce qu'on allait voir. Rien sur son visage ne montrait qu'il voulait aider quelqu'un et qui voulait qu'on participe à son cours.


     Je portai mon déjeuner jusqu'à l'extérieur de la cafétéria de notre campus, je m'assis dans un coin loin des regards persistants de mes camarades de classe. Je ne supportais pas cette situation. Je préférais être seule plutôt que de devoir encaisser leurs moqueries.

    Pas loin, un groupe de garçons se chamaillait enrigolant, ils se poussaient entre eux. L'un sauta sur le banc pour bondir sur l'autre. Certains avaient l'air de crier entre eux en levant les bras pour savoir qui allait gagner . L'amitié était tellement facile à se lier mais ce n'était pas de mon cas, personne ne me considérait comme une personne à part entière puisque je ne pouvais ni parler ni entendre, il me manquait ces deux choses importantes pour se faire des amis et vivre normalement. Mais j'étais moi-même et cela me suffisais.


     Je voyais tout le monde bouger. Ils levaient les bras pour interpeller ceux de leur équipe, leurs bouches s'élégissaient pour crier. Ils mirent un but. J'étais là, au milieu, autour d'eux. Je voyais le ballon se balancer dans les airs, encore et encore. Lorsque tout à coup, il arriva vers moi sans que je m'y attende, je le sentis atterrir durement sur ma tête. Je me le protégeais sous la douleur. Ma professeur posa une main sur mon épaule. Je voyais sa bouche articuler mais mes tempes m'empêchaient de me concentrer. Elle me montra les bancs et m'y emmena. Lorsque je me retournai, mes camarades souriaient.



Bonjour ! Je suis vraiment désolée de n'avoir rien publié la semaine dernière ! Désolée !!! Il y a des risques que je ne publie pas la semaine prochaine mais je ferai en sorte que je publie la suite. 

Voici le chapitre  en espérant qu'il vous à plut, car pour ma part je n'ai pas du tout aimé écrire ce chapitre car j'ai vraiment eu dû mal à écrire les parties où elle était en cours ( puisqu'elle n'entend rien ). 



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