(Art par Patty sur Instagram)

Le bruit des chutes masque mes pleurs,
Les fleurs, murmurant que des lamentations,
En silence, mon cœur meurt,
Mais personne n'y prête attention.
Elles m'ont enlevé mon bonheur,
Elles ont échoué mon éducation,
Donc je supprimerai mes peurs,
Et que débute le règne de la terreur.

Trajan : Mmmmh...

Trajan regarda pensivement la feuille que je lui avais tendu. Trajan était mon meilleur ami, le seul qui peut me comprendre, car il vit les mêmes galères que moi. On s'est trouvé une passion commun, les poèmes! On écrit pour évacuer notre peine et exprimer nos émotions incomprises par les autres, cela nous as beaucoup rapproché Trajan et moi.

Duske : Alors? T'en penses quoi?

Trajan : C'est bien écrit, mais je n'aime pas trop la dernière phrase.

Trajan écrit des poèmes depuis bien plus longtemps que moi. Donc je lui montre mes poèmes et Trajan les critiques.

Duske : Pourquoi sa? Pourtant, je trouve que sa colle bien.

Trajan : Oui mais cette phrase... Elle ne te ressemble pas.

Duske : Heh... Très bien. Tu me propose quoi?

Trajan : Quelque chose de plus pacifique et de déterminé. Genre, j'ai l'intention de ne pas refaire leurs erreurs?

Duske : C'est une bonne idée. J'aime bien cette phrase. Mais je vais sûrement la raccourcir un peu pour-

La porte de la chambre de Trajan s'ouvra brusquement, ce qui m'avait interrompu. Mettafell entra et elle me regarde avec une mine légèrement inquiète. Mettafell était beaucoup plus gentille que les autres monstres que j'ai rencontré, je suppose que c'est grâce à elle si Trajan sais c'est quoi l'empathie. Alors que son père, Papyrus, c'est.. um... C'est le diable en personne. Il est encore pire que le roi Asgore.

Mettafell : Duske, ta mère est là, et elle n'est pas contente.

Je soupira longuement et bruyamment.

Duske : Elle ne l'as jamais été.

Trajan : Sa vas aller... Ils vont pas nous empêcher d'être qui ont veut vraiment être.

Duske : Mouais... Même toi tu ne crois pas à sa. Mais merci d'avoir tenté.

Undyne : Duske!!! Ne me fait pas attendre plus longtemps!!!

Duske : Souhaite-moi bonne chance.

Trajan : Nan. Sa porte malheur.

Duske : pfff! Peut importe si tu me le dit ou pas, je serais toujours maudit.

Trajan : Alors je te souhaite bonne chance, mon cher.

Undyne : DUSKE!!!!!!!

Duske : Bonne chance à toi aussi, Traj'.

Je descendis les escaliers et je vit du coin de l'œil ma mère, Undyne, qui parlait avec mettafell. Je savais bien que c'était elle qui allait venir me chercher, Alphys est bien trop paresseuse pour lever le cul de sa chaise de travail.

Undyne : il n'arrête pas de se sauver de la maison.

Mettafell : on ne peut rien faire pour sa, appart les soutenir.

Undyne : le soutenir d'être un lâche et un pleurnichard? AH ! Jamais! Je vais apprendre à cet enfant quel est notre réalité.

Mettafell : ta réalité. Ce n'est pas la mienne.

Undyne : wow. Tu viens vraiment d'Underfell? Pas étonnant que Trajan soit lâche, alors.

Mettafell : N'INSULTE PAS MON FILS!

C'est à ce moment là qu'elle me remarqua, elle me regarda d'un regard sévère et en colère. Bien sûr, je ne lui avait pas dit que j'allais chez Trajan, sinon elle m'aurait interdit d'y aller. elle déteste le père de Trajan depuis qu'il a volé la place de garde royale à ma mère, et elle m'empêche de voir Trajan. Je n'ai pas le choix de partir en cachette pour le voir.

Undyne : allez, on retourne à la maison. Maintenant.

Je n'avais pas le choix de la suivre. Si je restais, j'aurais à faire avec Papyrus, le chef de la garde royale. J'aimerais bien d'être garde royale, mais ma mère me répète que je suis trop "empathique" pour en être un. J'avais espéré que mes parents me comprendraient, ils m'ont élevé. Mais j'ai l'impression de perdre foi en eux, j'ai l'impression que je ne suis plus vraiment important à leurs yeux...

Et j'ai un très mauvais pressentiment...