Son bel éclat brillait au matin

Perlant avec élégance son chagrin.

Et pleurent, et pleurent les saules pleureurs

Un matin aux couleurs désirées

Par le peintre à la muse évadée.

Et pleurent, et pleurent les saules pleureurs

Des couleurs venant enivrer

Ses sens détruits et trompés.

Et pleurent, et pleurent les saules pleureurs

Enivrer par le plaisir sauvage

Nourrissant un peu plus sa rage.

Et pleurent, et pleurent les saules pleureurs

Du plaisir sauvage se dessine les paysages

D'une esquisse de passage à travers les âges.

Et les saules pleurent leurs erreurs.