Fuite au beau matin d'une chaleureuse aube,

La rosée de l'aurore reflétait mes larmes.

La nuit revêtirait au soir son étoilée robe ;

Les pleures disparaîtront, trahissant ses armes.

Lorsque l'ancolie laissait s'écouler ma folie

Je pouvais sentir ce reflet de mélancolie

Priant le retour de ce qui fut un jour

Le berceau destiné de notre amour.

Mains levées, corps et cœur insoumis,

La danse ne s'arrêterait qu'au retour de l'aurore

Tandis que mon regard s'embrumerait d'infamies

Se perdant dans tes yeux teintés de la froideur de l'or.

Infortuné destin, ton amour était plus que sincère

Une offense des plus tristes et involontaire

Tandis que les loups hurlaient au levé de la Lune

Et que la neige blanche recouvrait de vieilles rancunes.