Dessiner ma fin


Mourir n'était rien

Qu'une vague sans fin.


Si le printemps disparaissait

Et que l'hiver demeurait

Nous serions bien affamés.


Mourir était aussi vain

Qu'un rêve incertain.


Si la vie reprenait son cours

Et que la mort prenait un détour

Nous serions aveugles et sourds.


Mourir ne serait que mon chagrin

A la douleur sans fin et au bonheur malin.


Suis-moi je te fuis,

Fuis-moi je te suis.

J'invente à nouveau le printemps

J'attends que s'achève mon temps.

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