La vie est un doux et cruel poison

Dont seule la mort connait l'illusion.

Et j'ai pleuré encore et encore,

Des ailes m'a alors donné la Mort.

J'ai pourtant continué de pleurer,

J'avais tant prier d'être un jour désirée.

Et j'ai crié à m'en donner des remords,

De la solitude revint ma triste Mort.

Je n'ai pourtant pas cessé de crier,

J'avais tant espérer d'un jour être aimée.

Et j'ai été terrifiée par mon triste sort,

Elle m'a alors prit dans ses bras sans effort ;

J'avais été si terrifiée à l'idée d'avoir eu tort,

Elle m'a alors donner ces doux mots que j'adore.

Tandis que jour après jour la vie m'apparaissait pesante,

Nuit après nuit la Mort me ramenait toujours vivante ;

En ombre veillant sur moi, elle m'honorait de sa présence,

N'imposant jamais à mes terribles erreurs sa cruelle sentence.

Une nuit elle recueillie mes larmes qui à ses yeux valaient de l'or

Je sus à cette instant que je n'avais plus peur de la Mort

Dont les bras s'ouvrirent aimant, m'enlevant aux Aurores.

Et les origines funeste d'un jour futur m'acclament

M'ayant injustement pensées Faucheuse sans âme.