19. Premières fois

Temporalité : Dans ce chapitre, nous sommes début Septembre, ils se sont rencontrés il y a presque 7 mois, sortent ensemble depuis un peu plus de deux mois. Les chapitres 16,17 et 18 se sont déroulés y'a environ un mois


Pdv Eijiro


Les chaleurs d'Izu sont prévues dans deux semaines et quand on sait le degré de frustration que les dernières ont engendré, il était logique que l'on cherche à accélérer les choses de ce côté-là. 

J'espérais bien qu'il devienne de plus en plus entreprenant, même si le plus souvent, ses phéromones parlent à sa place.


Il reste encore timide, néanmoins quand je lui demande ce qu'il veut ou ce à quoi il pense, il fait toujours preuve de franchise, quitte à rougir jusqu'au bout des oreilles. 

C'est d'ailleurs parfois à la limite de l'illégal de l'entendre dire un truc salace avec une bouille aussi adorable.


Là, il a très clairement l'intention de profiter que Maho soit parti passer son dimanche après-midi chez daron pour me sauter dessus au lieu d'aller à la salle. 

Enfin, j'imagine qu'il n'y a que pour cette raison qu'il a fermé à clé dès qu'ils sont partis et que subitement, le salon s'est mis à sentir le bonbon à la pomme...


🍋 Il reste face à la porte, comme effrayé de se retourner, alors je m'avance et me colle dans son dos. Je passe les bras dans le creux de ses hanches puis relève son haut afin de venir caresser son ventre.

Il bascule la tête en arrière lorsque qu'il sent mon souffle dans son cou, dont je commence à me délecter avec gourmandise. L'une de mes mains descend tandis que ma bouche, elle, entame l'ascension vers la sienne, lui mordillant la mâchoire au passage.


Eijiro : On continue dans la chambre ~ ?


Il hoche la tête tout en se tournant vers moi, puis m'embrasse avec passion. En chemin, nos fringues s'échouent au sol. 

 Sans rompre l'échange, nous montons sur le lit avant de nous allonger. J'enfile un préservatif pour éviter de le zapper ou de casser l'ambiance le moment venu. 

À être complètement nus comme ça, moi entre ses cuisses, je peine à me retenir de faire l'impasse sur les préliminaires.


Il y a une dizaine de jours, je lui ai fait découvrir le massage de la prostate et par extension, ce qu'était un orgasme sec. 

Heureusement, Maho dormait depuis un bon moment, parce qu'il a presque hurlé. Du coup, j'ai bien l'intention de lui montrer cette fois à quel point ça peut décupler le plaisir par la suite lorsqu'elle est gonflée d'excitation comme peuvent l'être nos membres actuellement.


Les minutes passent, ses gémissements étouffés par nos baisers sont une symphonie divine à mes oreilles. 

Ses phéromones sont presque aussi sucrées que pendant ses chaleurs. Ne pouvant pas attendre plus longtemps, je retire mes doigts puis commence à le pénétrer doucement tout en couvrant son visage et son cou de touches humides.


Ses ongles se plantent dans mon dos au moment où j'arrive au niveau de la glande avec laquelle je jouais un peu plus tôt. Plus je m'insinue en lui, plus il se crispe, une chance que ses phéromones m'indiquent que ce n'est pas parce que je lui fais mal.


Je reviens l'embrasser langoureusement, avant d'entamer de très lents mouvements de bassin qui le font d'abord soupirer d'aise, avant que ne reprennent ses gémissements lorsque je commence à les amplifier. 

À mesure que je le sens prendre de plus en plus de plaisir, je ne peux m'empêcher d'y aller un peu plus fort à chaque fois, de ressortir presque entièrement, afin que mon gland vienne frotter durement sa prostate au passage.


Je varie entre replonger d'un coup et revenir plus ou moins doucement. Je le sens se resserrer à chaque assaut, me griffant les omoplates et manquant de me mordre la langue par moments. 

J'arrive bientôt à ma limite, alors je me redresse, attrape une de ses jambes pour lui faire rejoindre sa jumelle, le faisant basculer légèrement sur le côté et rendant son membre plus accessible.


Je saisis sa virilité et entame des va-et-vient vigoureux auxquels mon bassin s'accorde instinctivement. Tous deux ivres, aux portes de l'extase, nos gorges n'émettent plus que des murmures plaintifs jusqu'à ce que nous atteignions ensemble l'orgasme dans un râle commun. 🍋


Je m'allonge derrière lui après avoir jeté la protection et viens embrasser tendrement ses épaules tout en caressant son bras. Ses phéromones sont passées d'hyper sucrées à douces et fleuries, c'est très agréable comme mélange, ça me ferait presque planer.


Il se tourne et se met sur le dos, puis enlace mon cou de ses bras. Il m'incite à me pencher sur lui et nous échangeons un baiser rempli de toute l'affection que nous avons l'un pour l'autre.


Izuku : Je t'aime, Eiji


Eijiro : Je t'aime aussi, Izu


C'est la toute première fois qu'il me le dit. J'attendais ce moment avec énormément d'impatience et en même temps, je n'étais pas prêt du tout. 

Je manque de fondre en larmes, alors qu'en plus, je le sais déjà et lui sais que je le sais, mais l'entendre et surtout qu'il arrive à me le dire, ça me remplit de joie.


Izuku : Je suis désolé d'avoir eu tant de mal à le dire


Eijiro : C'est pas grave mon cœur. Je sais bien que tu as plus de mal que moi à exprimer ce que tu ressens, mais tu sais très bien le montrer


Izuku : Toi, tu sais faire les deux *grand sourire*


Eijiro : Ah oui ?


Izuku : Tu ne t'en rends sûrement pas compte, mais tu es toujours très attentionné et affectueux. Tu es sans arrêt à l'affût de la moindre variation d'humeur ou à retenir que je préfère les desserts aux fruits plutôt qu'au chocolat


Eijiro : C'est vrai que la plupart du temps, je le fais inconsciemment


Finalement, nous avons passé l'après-midi en amoureux à la maison. On n'avait encore jamais fait ça, mais on le refera à coup sûr. 

Nous en avons profité pour discuter un peu de nous, de notre lien dont il a voulu que je lui révèle quelques détails. 

Au départ, je me suis contenté de répondre à ses questions, mais très vite, l'envie de partager tout ce que je sais a pris le dessus.


J'ai pensé qu'il était prêt à l'entendre et j'ai eu raison. Nana me l'avait dit, il avait senti notre compatibilité dès le départ et il n'a effectivement pas été étonné des révélations que je lui ai faites. 

Néanmoins, il a admis que si je lui en avais parlé avant, ç'aurait été certainement trop tôt pour lui.


Nous en avons profité pour reparler de ses chaleurs, puisque l'évolution dans notre relation va changer notre façon de les gérer. 

Comme je le pensais, il ne se voyait pas supporter encore une fois la frustration de les avoir calmées avec mes phéromones, et à vrai dire, moi non plus...


Je pensais qu'il aimerait qu'on aborde le sujet du marquage, mais il n'a posé aucune question là-dessus. De toute façon, il va falloir que je lui montre les documents et les livres que Nana m'a donnés, donc on y viendra forcément.


J'avais eu l'impression le mois dernier, lorsque Hanta parlait de son frère, qu'il enviait ce lien particulier. D'un côté, je me dis que c'est sûrement comme pour ses sentiments, il n'arrive peut-être pas encore à s'exprimer. 

Puis il s'y prépare sur tellement de plans que c'est évident qu'il en a envie, j'ai même parfois la sensation qu'il précipite certaines choses.


Pour ma part, ça représente l'étape ultime et je suppose que pour lui aussi, du coup, je comprends qu'il puisse avoir du mal à en parler, mais j'ai également un peu peur qu'il ait encore quelques barrières de son passé qui ne sont pas encore totalement tombées.


Faut dire qu'en quelques mois, il en a déjà abattu un bon paquet pour en arriver là avec moi, à être en couple, à me vouloir comme Alpha, à envisager un avenir avec moi. 

L'osmose aide beaucoup, cependant, ça ne change pas le passé, ne panse pas les blessures et ne chasse pas les traumatismes comme par magie.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top