un chat de caractère

Bonjours petit

Lors d'une période tumultueuse de mon existence, j'ai déménagé dans une petite maison de campagne située dans les faubourgs d'une petite ville irlandaise bien tranquille.

À l'issue d'un long voyage lesté de mes possession, alors que je descendais de voiture, je fut accueilli par un miaulement pressant.

Pas un chat en vue, mais le bruit était si proche que je lançai un "Ho hé?" Pour voir apparaître aussitôt surgir d'une haie voisine un robuste chaton noir et blanc.

Il alla droit vers la porte d'entrée au seuil de laquelle il s'assit pour se débarbouiller en m'attendant.

Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner ce qu'il voulait.

J'avais été adopté par un jeune matou.

Telles furent mes présentations avec l'asticot(NDA: le respect est mortX) ).

Je découvris par la suite qu'il était né dans une famille du voisinage qui vivait avec chat et enfants à huit cents mètres à peine sur la route.

À en juger par les autre animaux de les voisin, il avais dû être bien traité, bien nourri et aile quand il était petit, mais certains chat n'aiment pas la foule et celui-ci préférait manifestement la compagnie d'un solitaire comme moi.

Je pourvus donc la porte d'une chatière, et l'asticot s'installa.

Il m'a aidé à franchir bien des montagnes russes dans ma vie sentimentale, le plus souvent en le rappelant qu'il existe d'autre tracas que les voisinage des relations humaines.

En échange, j'ai composé En son honneur une petite chanson dont voici les paroles:
Oh asticot-mégot
Comment vas-tu, mon petiot?
Es-tu sorti agresser des souris?
Oh asticot-mégot
Tu tu vivra au bleu, petiot.
Le temps s'est-il donc refroidiiiii?

Je confesse honteusement ne l'avoir jamais fait stériliser, nonobstant les pressions constantes de sa vétérinaire, un aimable et Brillante spécialiste fort attentionnée du nom dd Noreen.

- vous êtes bien conscient que l'opération ne vous en touchera pas une ? Me demanda-t-elle lors dune dd nos nombreuses conversation sur le sujet.

Je réagis à sa blague par un vague sourire mais m'abstins de répondre.

En vérité le sous-entendu tombait juste: j'avais bel et bien un sérieux problème psychologique concernant cette intervention.

En théorie, j'étais entièrement pour.

Je savais qu'il y avait trop de chatons sur la planète.

Mais quelque part, l'idée de castré quelqu'un m'était insupportable à l'époque, surtout quand ce quelqu'un était mon seul et unique compagnon de sexe masculin. J'y voyais comme un trahison.

J'excusai donc ma décision au motif que l'asticot n'était pas comme les autre matous.

Il était affectueux.

D'une propreté irréprochable.

Il ne s'éloignait jamais.

N'avait jamais pissé à l'intérieur pour marquer son territoire.

C'était un gros chat qui savais faire éloigner les intrus rien qu'en manifestant bruyante sa force, sans jamais recourir à la violence.

En outre, une part de moi secrètement antisocial ma soufflait que c'était un mâle.

Si jamais il devait avoir une progéniture, elle serais la responsabilité de quelqu'un d'autre.

Pas la mienne.

Les turbulences affectant ma viie personnelle finirent par sapeissd8comme toutes les turbulences.

Je demandai la main de Jacks, qui accepta, et nous nous mîmes en quête d'un logis mieux adapté à nos besoins désormais réunis que mon petit cottage irlandais ou son deux pièces londonien.

Un vieux presbytère nous parus le choix idéal.

L'un comme l'autre, nous nous faisions du souci pour l'asticot; désormais adulte avec un territoire bien établi, comment allait-il supporter le déménagement?

Mais il devait prendre la chose mieux que nous ne l'avions redouté.

Il commença mar une inspection détaillée de chaque pièce, accepta de bonne grâce un petit en-cas dans son assiette attitrée, puis alla s'installer sur l'unique canapé que j'avais réussi à apporter, s'y roula en boule et s'endormir.

Un ans plus tard, il nous ramenait à la maison une épouse et quatre chaton.

J'était alors dans la cuisine.

L'asticot déboula bruyamment par la chatière, miaula dans ma direction avans de ressortir aussi vite qui était rentré.

Quelques secondes plus tard, il recommençait le même manège.

-qu'est-ce qui se passe, asticot ?

Lui demandai-je.

Notre prochain Chapitre traitera des subtilités de la communication avec les chats mais pour pour l'heure ce comportement n'avait rien de bien subtil: l'asticot voulais simplement que je le suivent.

La porte de derrière donnait sur une cour gravillonnée dotée d'un large portail ouvrant sur un terrain vague envahi par la végétation.

Planté au million de la cour, l'asticot s'était retourné, inquiet, pour vérifier que je le suivais.

Je ne voyais rien Dr particulier:nul cadavre de rongeur, nul oiseaux mort, bref, rien pour expliquer ce comportement bizzare.

Il se dirigea vers le portail et se mit à faire des vocalises.

Au milieu des herbes folles du terrain vague, j'avisai alors une chatte noire a poil long qui s'avançait vers nous

Derrière elle, en file indienne, se pressaient quatre adorables chatons.

Le premier était noir de jais, à poil long, comme sa mère.

Quand aux trois autres, nul doute sur l'identité de leur père: tous étaient ld portrait craché de l'asticot.

L'Asticot les conduisit alors fièrement jusqu'à la porte de derrière et attendit que je la lui ouvre.

(Par la suite, il entraîna tout son petit monde à utiliser ma chatière.)

Dès que je me fus exécuté, il les mena droit vers le placard à croquettes avant de se retourner pour me regarder, avec impatience.

La séquence d'événements que je viens de décrire est bien entendu impossible-du moins, si l'on se fie au sens commun .

Consultez les sources qui font autorité et on vous dira que le père des chaton ne joue aucun rôle dans leur éducation, ne s'intéresse aucunement à leur bien-être et sera même prêt à tous les assassiner à la premier occasion pour le plaisir d'une autre brève rencontre avec leur mère.

Mais personne n'en avait informé l'Asticot.

Il avait clairement décidé que sa compagne et ses petits méritaient quelque chose de mieux qu'un hiver dans les herbes folles et les avait donc conduits vers la chaleur, la nourriture et la sécurité, non sans en préalable averti l'humain chargé de pourvoir aux susdits besoins.

De même qu'un seul merle blanc suffit à prouver que les merles ne sont pas tous noir, il suffit d'un seul Asticot pour démontrer que le stéréotype du chat est une absurdité.

J'irais jusqu'à dire que si tous les chats exhibe certains aspects de ce stéréotype aucun ne les exhibe tous et certains même en manifestent si peu qu'ils mériteraient à peine la qualification de chats.

Prenez ainsi l'un de mes autre compagnons, Voleu', qui revendiquait déjà une personnalité unique alors qu'il n'était encore qu'un minuscule chaton.

La future maman de Voleu', brocoli cat 1, franchit le portail du jardin par un bel après-midi de printemps.

Bien nourrie, le poil luisant et visiblement enceinte, cette petite chatte tigrée à tache blanche arborait un joli minois.

Elle devait se révèle bientôt l'un des rares felin à ma connaissance à vraiment aimé les petits enfants et à ne pas se formaliser d'être trimballée comme une peluche.

Elle manifesta par ailleurs un sérieux fétichisme du pied, qui l'amenait à mâchouiller les orteils de quiconque était assez stupide pour marcher pied nus en sa présence.

Jacks craqua pour elle et lui offrir aussitôt de la nourriture qu'elle accepta ave un miaulement silencieux.

Elles allèrent ensemble lui trouve un lit convenable et arrêtèrent leur choux sur un carton d'emballage qui avait servi à une livraison de légumes.

La mention 《brocoli cat 1》avait été griffonnée dessus au feutre noir.

Trois semaine plus tard, brocoli avait ses chaton alors qu'elle était couchée sur les genoux de Jacks.

Quatre, si je me souvien bien.

Nous installâmes mère et petits dans une boîte en carton avant d'allumer un radiateur pour qu'ils aient chaud la nuit.

Brocoli approuva en ronronnant.

Juste après que les chatons eurent ouvert les yeux, ce fut le drame.

Jacks et moi descendîmes un matin pour découvrir une scène de carnage.

La boîte en carton avait été renversée. Un côté était balafré de griffures vicieuses et le coussin que nous avions placé à l'intérieur était déchiqueté.

Brocoli étai tapie dans un coin.

Des couinements terrifiés nous indiquerent que les chatons étaient cachés derrière elle.

Tous sauf un.

Gisait dans une mer de sang au milieu du sol le corps d'un tout petit tigre.

-Oh mon dieux s'étrangla Jacks

Le chaton était manifestement mort mais je m'approchai pour m'en assurer.

Il avais la bouche ouverte, les yeux clos et il y avais beaucoup de sang.

Mais je crus déceler un imperceptible mouvement de sa poitrine.

-je crois qu'il est encore en vie dis-je à ma compagne.

*mais plus pour longtemps* me murmura une voix intérieure.

Nous appelâmes aussitôt la vétérinaire.

Qui nous dit de lui amener le chaton mourant ainsi que sa mère et le reste de la portée pour que brocoli ne le rejette pas après son absence s'il parvenait à survivre.

La clinique était à cinquante minutes en voiture.

Le chaton mourant respirait encore quand nous arrivâmes... et il respirait encore toujours le lendemain quand nous nous enquîmes par les téléphone de son état de santé .

En fin d'après-d'après-midi, il t'était de nouveau allègrement.

-c'est un bon signe, dit la vétérinaire. Mais il a été sérieusement blessé et pourrait en garder des séquelles.

D'après la nature de la blessure et selon son expérience, la spécialiste crut deviner ce qui était arrivé.

Et ce qui était arrivé était, la encore, impossible, d'après la sagesse populaire.

Un matou en quête de sexe s'était introduit par la chatière et avait localisé brocoli au fond de la boîte en carton.

Son instinct avais dû ke pousser à tuer les chatons pour la rendre de nouveau disponible.

Mais il n'en eut jamais l'occasion.

Alors que ses frère se réfugiaient derrière leur mère un minuscule chatons âgé tout juste de quelques semaine se jeta sur le matou.

C'était un combat inégal, qui n'avait de combat que le nom.

Nous savons cependant que la matou dut battre en retraite, sans doute étonné par la confrontation puisque aucun n'autre chaton ne fut blessé.

Mais, avant de d'étaler, il avait par réflexe asséné la morsure au cou qu'infligent tous ses congénères pour tuer leur proie.

Le petit chaton tigré aurait dû mourir sur le coup mais, par miracle, il survécut.

Malgré les craintes initiales de la vétérinaire, le seul dommages permanent fut un tendon déchiré qui l'amena à porte la tête penchée de biais jusqu'à la fin de ses jours.

Ce qui lui valut le nom de 《tête de travers》, travers pour faire court, un nom qu'il porta fièrement, chaton héroïque, pui chat de caractère.

Mais l'Asticot et Travers ne furent pas les seuls chats que j'ai connus à manifester des traits de personnalité distinctifs relevant parfois presque du domaine du miraculeux.

L'exemple le plus incroyable de tous fut peut-être l'Élan toxique.

L'Élan toxique était une petite chatte stérilisée distante qui devais en partie son nom à son habitude de passer la tête dans la chatière, puis de reste immobile, ce qui lui donnait des airs de trophée de chasse accroché au mur.

Le reste de son patronyme venait de la fois où elle m'avait mordu et où la blessure s'était infectée-une première pour un de mes chats, toxique avait manifestement la bouche pleine d'une quantité de bactéries qui n'avait rien à envient à celle d'un dragon de Komodo.

C'était un petit monstre noir et blanc, à moitié sauvage, qui toléré jack, moi-même et les autres chats uniquement pour bénéficient du gîte et du couvert disponible chez nous les jours de pluie.(le rat discret
, ruse et très proche de l'homme)

Un matin, Jacks trouva un rongeur mort juste devant la chatière.

Ce genre de petit cadeau est coutumier pour les propriétaires de chats.

Une théorie est qu'il s'agirait pour eux d'un moyen de nous apprendre à chasser.

Comme Jacks n'avait aucune intention de se lancer dans cette activité, elle ramassa le cadavre afin de s'en débarrasser, sauf sud ledit cadavre se mit à feuler.

Un examen plus attentif révéla que le "rongeur mort" était en fait un chaton nouveau-né aux yeux encore clos.

Son arrivé nous laisse pantois.

Il était inconcevable qu'il ait pu ouvrir tout seul la chatière, et il n'y avait nulle trace alentour de sa mère ou d'éventuels frères et sœurs.

La seule hypothèse qui nous vint a l'esprit était que l'un de nos chats-et nous en avions un certain nombre à l'époque- l'avait rapporté à la maison puis déposé bien en évidenc à notre intention.

Mais cette théorie soulevait plu dd questions qu'elle n'en résolvait.

D'où venait le chaton ? Où se trouvaient la mère et le reste de la portée? Pourquoi l'un de nos chats aurait-il décidé d'enlever un chaton étranger? Et pourquoi le ramener chez nous ? Pourquoi la mère n'avait-elle pas protégé son rejeton ? Ou bien s'agissait-il d'une mission de sauvetage?

Mais la question La plus importante fut celle que posa Jacks en me présentant la petit boule de fourrure qui se tortillait dans sa paume"
- Qu'est-ce qu'on va en faire ?

À la vérité je n'en avais pas la moindre idée.

Les yeux clos suggéraient que la chaton avais au moins d'une semaine et qu'on était donc trop jeune pour absorber de la nourriture solide ou assimiler autre chose que du lait maternel.
-peut-être qu'il accepterait du lait de vache au compte-gouttes, hasardai-je.
-je vêt en chauffer, dit aussitôt Jacks

Nous avons donc stérilisé un vœux compte-gouttes et entreprîmes de nourrir le chaton.

Le plus gros du lait lui dégoulina sur le menton.

Au bout d'un moment, une langue minuscule apparut et il en absorba une ou deux gouttes, mais il était manifestement claire que le recours à cet accessoire ne suffirait pas à lui procurer une alimentation suffisante à assurer sa survie.

Nous confectionnâmes une litière dans un panier placé bien au chaud et laissâmes le chaton à ses affaires, les temps de demander conseil par téléphone à notre vétérinaire préféré.

Elle nous suggéra de poursuivrd l'alimentation au compte-gouttes, mais n'avait pas grand espoir à cause de l'âge prématuré du chaton.
- Ce dont il a besoins, c'est d'une mère, dit t'elle.

Nous retournâmes vers le panier. Pour y trouver l'Élan toxique allaitant bien volontiers notre dernière acquisition.

L'Élan toxique avait été stérilisée trois ans plus tôt.

Il était exclu qu'elle sois grosse, ou qu'elle ait des montées de lait à la demande.

Et pourtant, sitôt aperçu ce nouveau-né, elle se mit à produire du lait.

Et le chaton au yeux encore clos l'accepta sans le moindre problème comme mère nourricière.

Ainsi débuta l'histoire d'Escroc, dont la naissance est un mystère, la survie un miracle et qui a vécut avec nous vingt et un ans.

Tout aussi unique, mais à sa façon, Creepy Krong était une joyeuse tigrée fort amicale qui vécut en notre compagnie plusieur années, depuis se tendre enfance jusqu'à ce matin d'été où Elle a disparut sans laisser de trace.

Même les chats les mieux nourris s'en vont parfois vagabonder des jours durant mais, au bout d'une semaine d'absence, on commença sérieusement à s'inquiéter.

On forma donc des équipes de recherche, on fig circuler des tracts, on alla s'enquérir au refuge voisin, collé tous les propriétaire responsables inquiets d'une disparition.

Tout cela en vain.

On passa une annonce dans le journal local, promettant une récompense.

Mais personne ne se présenta avec notre Creepy disparu.

Et Creepy ne se manifesta pas non plus de son plein gré.

Un mois s'écoulait et nous commencions à nous résigné à sa perte.

Creepy avait trouvé un nouveau toit ou bien avait été écrasée par une voiture.

Cinq ans plus tard, au matin de Noël, alors que descendais me préparé un café, Creppy Krong m'accueillit d'un miaulement joyeux, assise sur la table de la cuisine.

Elle semblait bien nourrie, en parfait santé, et tout à fait ravie d'être de retour dans son premier logis.

Elle reprit sa place au milieu des autres chats comme si elle était jamais partie.

Nous célébrâmes Noël avec un toast au champagne en l'honneur de notre fille prodigue, l'observant tendit qu'elle reprenait ses marque avec aisance grandissante.

Trois semaine plus tard, elle disparut de nouveau.

Je ne l'ai pas revue depuis.

Cette histoires- et il y en a bien d'autres- démontrent parfaitement la variété des traits de caractère de tous les chats.

Certains sont effrayants, d'autre moins, mais tous 9nt ce point en commun; ils son spécifiques à chaque individu.

Ce qui peut expliquer pourquoi nous respectons, aimons, et même adorons un chat en particulier mais sans que cela fournisse les moindre d'indice sur le mystère de nos relations avec le reste des chats.

Pour cela, nous devons à l'évidence approfondir encore notre compréhension de l'espèce en général.

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