Dans la douce lumière du matin, l’auberge se tenait tranquille, ses murs en pierre résonnant des échos des rires de la veille. Les rayons du soleil filtraient à travers les arbres, créant un jeu d’ombres dans le jardin. C’est ici que Lirael, l’Elfe, et moi nous nous préparions à quitter l’auberge pour se rendre à la clairière.

Lirael était une créature d’une beauté éthérée. Sa peau, d’un éclat pâle, semblait presque scintiller sous la lumière du jour, tandis que ses longs cheveux argentés teinté de mèches violettes cascadaient en vagues soyeuses jusqu’à sa taille. Ses yeux, d’un vert profond, brillaient d’une sagesse ancienne, reflétant la sérénité des forêts qu’elle avait parcourues. Elle portait une robe légère en lin, teinte d’un bleu doux qui épousait délicatement sa silhouette élancée, accentuant la grâce naturelle de ses mouvements.

Mentalement, Lirael était tout aussi fascinante. Elle possédait une curiosité insatiable pour le monde qui l’entourait, toujours avide d’apprendre et de découvrir. Sa sagesse, acquise au fil des siècles, lui conférait une perspective unique sur la vie. Elle était à la fois rêveuse et pragmatique, capable de voir la beauté dans les petites choses tout en gardant un sens aigu de la réalité. Sa voix, douce et mélodieuse, avait le pouvoir de rassurer ceux qui l’entouraient, et son sourire, chaleureux et sincère, illuminait son visage.

Alors qu’elle quittait l’auberge, Lirael prit une profonde inspiration, remplissant ses poumons de l’air frais et parfumé des bois environnants. Elle se mit en route, ses pas légers et silencieux sur le chemin de terre, impatiente de redécouvrir les merveilles que la clairière avait à offrir. Les oiseaux chantaient autour d’elle, et chaque bruit de la nature semblait l’encourager dans son voyage.
Nous sommes donc partis direction la clairière, elle me tiens par le bras et marche tout en gardant un sourire radieux.