"Crève, tu mérites pas de vivre.

Un coup de pinceau.

Sale ordure, va pourrir en enfer.

Un autre coup de pinceau.

Espèce de gouine, comment tu peux oser respirer, tu pollues l'air avec tes hormones dégueulasses.

Un troisième.

J'aimerais pas être à ta place, t'es tellement hideuse et débile que même Satan voudra pas de toi.

Et un quatrième.

Sale connasse, tu me gâches la vie par le simple fait d'exister.

Je ne compte plus.

T'attends quoi pour te tirer une balle ?

Je m'acharne sur ce corps sale et puant.

Grosse pute, je donnerais tout pour te noyer et pour violer ton cadavre après.

Je ne pleure même pas.

Si tu savais comme j'ai envie de gerber quand je vois ta gueule.

Je finis par m'écrouler au sol, dans une mare de sang, impuissante, le souffle court. Je ne sais pas où je trouve la force de t'écrire. Sûrement dans l'espoir que tu viennes me chercher...

Sale rousse de merde, je comprends même pas comment t'as pu naître.

S'il te plaît... je n'en peux plus... maman veut m'aider, mais elle ne peut rien faire... je l'entends marteler la porte, elle me hurle de lui ouvrir, elle me hurle qu'elle m'aime..."