7.partie 2
Nora
Lorsque j'étais enfin sortie de ma prison sans qu'on ne m'en empêche, j'avais littéralement pété un plomb. Je n'avais pas manger à ma faim depuis si longtemps que j'étais affamée. Je ne me nourrissais pas de la même manière que les autres, j'avais besoin de sexe.
Je découvris que des siècles étaient passées nous étions désormais en 2018, je ne comprenais rien à ce nouveau monde mais évidemment je m'adaptais vite ainsi que mes compagnons de route qui décidèrent de ne pas me suivre dans mon aventure, chacun aspirait à des vies différentes de moi et mon envie de vengeance. Un de mes compagnons me dit avant de partir:
-Je sens que tu vas avoir une semaine tueuse.
Je lui souriais, il me connaissait à ce que je constatais. Il m'attira à lui pour me serrer dans ses bras.
-Tu vas me manquer Méduse.
-Je ne veux plus jamais entendre ce prénom, appelles moi Nora.
-Très bien, à bientôt je reviendrai vers toi.
-À bientôt Titus.
Un peu plus tard, je me promenais au bord de la route lorsqu'une sorte d'engin arriva à toute allure, je n'avais jamais vu cela de ma vie, je n'en revenais pas. L'engin s'arrêta et un séduisant humain me proposa de rentrer à l'intérieur de l'engin. Je fis ce qu'il demandait pour pouvoir le croquer. À peine rentrer que je sautais sur lui abusant de tout mes charmes pour qu'il ne puisse pas bouger, je baisais avec lui pour enfin retrouver toute mon énergie vitale. Ce fut délicieux mais quand la vie le quitta sous mes yeux car je m'étais montrée trop gourmande et bien il se transforma en pierre. Je me sentais coupable mais je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis des siècles.
Je sortis de l'engin en sachant ce que c'était: une voiture, en effet en aspirant toute son energie j'avais aspirer tous ses souvenirs et je savais désormais ce qu'était le monde autour de moi ainsi que tout ce que je devais savoir. J'avais encore faim alors je partis dans un bar où je conduis rapidement un homme dans les toilettes et de nouveau j'aspirais toute son énergie vitale, je laissais une statue derrière moi. Je fis de même dans un supermarché où je séduis le vendeur, celui ci n'eut pas même une seconde que je le dévorais déjà. Bref comme avait dit Titus, ce fut une semaine mortelle. Pourtant une seule chose m' obseder vraiment: ma vengeance.
Tom
Le lendemain matin, ma gouvernante m'attendait déjà aux fourneaux, je lui tendis un petit paquet. Cela faisait du bien de rentrer chez soi. Nora m'avait épuisé sans aucun jeu de mot et je n'avais même pas réussi à me la faire quelle déception.
Ma gouvernante était surprise, elle l'ouvrit rapidement. Je lui avais offert un petit pendentif en or.
-Il ne fallait pas, me dit-elle.
-Cela me fait plaisir, Maria. Trois ans à mon service cela compte pour moi.
Elle semblait vraiment mal à l'aise, il n'y avait pas de raison.
-Merci Monsieur, je ne sais plus quoi dire.
Je hochais la tête et me mis à déguster mes pancakes et mon café bien noir. Le journaliste arrivait bientôt, il faisait partie d'une des plus grandes chaînes du pays. Il voulait réaliser un court documentaire sur moi pour le journal télévisé du soir. J'espérais qu'ils ne me poseraient pas des questions trop vicieuses. Je l'avais souligné dans mes conditions et s'il ne les appliquait pas, je serais intransigeante.
Tout avait été installé pour que l'interview se déroule dans mon bureau privé. Il devait venir pour dix heures, j'avais le temps de me préparer. Aujourd'hui, je revêtirais un jean décontracté avec une chemise aux fines rayures et des simples mocassins. En me regardant dans le miroir, je repensais à mes recherches effectuées sur ce Michelle Venderson. Jeune journaliste de plus en plus populaire de la chaîne nationale, la trentaine à peine et les cheveux blonds comme le blé. Elle était apparemment très professionnelle et sexy. Parfait je pourrais même le séduire si l'envie me prenait.. pour oublier une secrétaire un peu trop dangereuse.
Elle arriva enfin accompagné de son cameraman et d'un autre homme avec trente minutes de retard, j'étais déjà agacé. Je lui fis mon sourire le plus professionnel et lui serra la main :
-Enchantée, Madame Venderson.
Elle semblait surpris par ma vision, ce n'était pas mon cas, elle était encore plus mignonne en vrai.
-C'est un honneur ! Merci d'avoir accepté une interview et de nous recevoir dans un délai si court. L'autre interview prévue a été annulé à la dernière minute.
Qu'on en finisse, je n'avais aucune envie que cette interview traîne en longueur. J'avais d'autres choses à faire même si c' était plutôt sympa de la regarder. Je n'avais accepté que pour me faire un coup de communication à propos de mon entreprise.
-Pas de soucis. Veuillez me suivre nous allons dans mon bureau. Nous y serons mieux !
Ils entrèrent à ma suite dans la pièce peinte en bleu. Il y avait un petit coin canapé où elle pouvait s'asseoir face à moi. Cependant, elle préféra se mettre à mes côtés. Dommage, je n'allais pas pouvoir observer ses traits délicats. Le technicien du son prépara son matériel et plaça un petit micro sur ma chemise. Ils déplièrent aussi des sortes de spots pour la lumière. Allez c'est le moment de sourire même si tu n'es pas de bonne humeur, c'est un moment important.
-Tout est prêt. Êtes-vous prêt Monsieur Jenson ?
-Absolument!
-3,2, 1, ça tourne !
Rapide et efficace, j'appréciais cela. Elle prit un sourire de tombeuse en fixant la caméra qui me fit même fondre moi. J'observais son tailleur noir, élégant mais sexy au vu du décolleté qu'elle avait
-Ici, Michelle Venderson, je suis accompagnée aujourd'hui du PDG Tom Jenson qui a bâti un empire dans l'industrie du vin et de l'agroalimentaire.Nous allons aujourd'hui essayer de comprendre comment ce jeune de vingt-six ans sans aucun diplôme a réussi à arriver là où il est aujourd'hui. Ma première question sera donc pourquoi ne pas avoir fait d'études ?
Je fis un sourire à la caméra montrant ma totale confiance en moi alors qu'au fond des souvenirs douloureux remontaient à la surface.Je me doutais que cette question sera la première posée.
-Vous savez je n'ai jamais été très à l'aise à l'école. J'étais très mature pour mon âge et j'ai su trouver des gens exceptionnels qui ont cru en moi. Ils m'ont laissaient ainsi une chance de fonder mon entreprise sans douter de mes capacités alors que je n'avais pas fait d'étude.
Je me souviens d'avoir abandonné ma première année de droit très rapidement, n'aimant pas le système éducatif.
-Vous avez réussi à trouver des investisseurs rapidement ou avez-vous eu du mal? Nous savions que ce n'est pas votre famille qui vous a prêté les fonds nécessaires.
Elle ne savait pas que c'était en fait pas grand mère décédée qui était la seule à avoir cru en moi et qui m'avait donné un peu d'argent. Elle me manquait beaucoup et sa mort avait creusé encore plus un vide dans mon coeur.
Grâce à elle javais réussi à monter un projet viable. Un souvenir de moi à seulement dix-huit ans passant mes soirées à jouer au scrabble avec ma grand mère me revient. C'est en partie la raison qui avait causé la dispute dans notre famille qu'elle me soutienne dans mes choix plus que louches.
-En effet, j'avais quelques économies de côté et je n'avais besoin que de peu d'argent donc ça a été plutôt facile pour faire un emprunt.
-Quels sont vos rapports avec vos parents ? Il se dit qu'ils ne sont pas très bons ?
Mon visage se durcit à leur évocation, comment savait-elle ça? Ils m'avaient rejeté à cause de mon refus de continuer mes études.
-En effet, j'ai coupé tout lien avec eux. Je suis restée en contact seulement avec mon frère aîné.
-Pourquoi êtes-vous, en mauvais termes?
-Ils ne m'ont pas soutenu dans mes choix. Question suivante.
En effet, ils m'avaient mis à la porte juste après que j'ai quitté définitivement la fac. Ils ne pouvaient plus supporter mes caprices qui n'en étaient pas et ils n'étaient revenus vers moi que seulement lorsque mon affaire était florissante. Ils n'auraient jamais dû me laisser seul et démuni, je n'avais que dix-huit ans bon sang. Cependant une fois réfugié chez ma grand mère et que ma petite amie de l'époque m'avait trahi, j'avais trouvé la force d'embrasser mon destin avec un travail acharné.
-Vous allez lancer prochainement une nouvelle gamme de vin,c'est bien ça ?
-Absolument, une ligne de luxe portant comme nom d'enseigne, Jenson. Je reviens justement de Bordeau et le projet est lancé.
J'avais accepté cette interview juste pour ce petit coup de publicité. Un moyen simple mais qui avait fait ses preuves.
-Où s'arrêtera donc votre ambition ! Vous avez d'autres projets de prévu?
Une lueur d'admiration alluma son regard.
-Oui, je me mets en route pour une nouvelle aventure. Je peux déjà vous confier Madame Venderson que ce projet s'appelle Catood, lui dis-je sur le ton de la confidence accompagné d'un sourire charmeur.
Je me sentais nettement plus à l'aise sur le sujet de mon travail.
-Que de mystères, Monsieur Jenson. J'ai hâte de voir cela. Que pouvez-vous donner comme conseil pour les jeunes qui souhaitent avoir le même parcourt que vous ? Quelles sont les qualités essentielles?
-Je dirais l'ambition, la droiture et la confiance absolue en ses capacités. Si vous pensez que vous êtes naît pour un grand destin,alors votre destin sera grand. De plus, il ne faut jamais abandonner quoi que les autres disent ou pensent.
-Très intéressant et que faites-vous en dehors de votre travail ?
-J'aime beaucoup lire en dehors de mon temps de travail qui est monstrueux.
-Vous appréciez plutôt la solitude ?
J'aime les femmes aussi séduisantes que vous.
-Oui en effet. Les humains en général sont souvent compliqués à mes yeux.
Je repensais à Nora elle était très compliquée.
-Vous êtes donc célibataire ?
Sa question semblait très personnelle. On était sur une chaîne publique quand même, je crois que la discussion dérapée.
-Absolument, je n'ai pas le temps pour ça. Je me concentre sur mon travail.
-Nous avons le modèle type d'un PDG très travailleur et bien merci à vous pour votre temps.
-Merci à vous.
Ils rangèrent leur matériel et je pus contempler à ce moment la beauté de Michelle Venderson. J'avais envie de m'amuser maintenant l'interview terminée. Je n'avais rien à perdre, lui proposer une petite invitation me semblait une bonne idée.
-Madame, voulez-vous rester un petit plus ici ? Histoire de prendre un petit verre et d'apprendre à nous connaitre.
Elle fronçait les sourcils, parut réfléchir puis annonça avec un sourire éclatant de blancheur.
-Oui avec plaisir. Mais vous n'êtes pas si solitaire Monsieur Jenson..
- Je sais bien m' entourer quand j'en ai envien
J'avais réussi mon charme continuait de marcher, j'étais rassurée sur ce point. Les deux hommes partirent me laissant seule à seule avec Michelle. J'aimais les femmes de pouvoir et il semblerait qu'elle en était une..
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À lundi pour la suite, n'oubliez pas de voter, commenter et vous abonner.
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