Le meurtre de melody nelson
Lettre de l'assassin
<< Oui j'avoue c'est moi qui l'ai tué ; c'est moi qui l'ai noyé... Mais ce que vous ne savez pas c'est que je l'ai sauvé en même temps.
On se concentre toujours sur la mort et sur le motifs de l'assassin on ne fait pas assez attention à si la mort a été ou non finalement une bonne choses pour après.
Alors oui je l'ai sauvé de sa petite existence misérable dans laquelle elle était enfermée. Voici son histoire et accessoirement la mienne; l'histoire de Melody Nelson...
Je l'ai rencontrée un soir d'été, elle était assise près de la rivière et trempait ses pieds dans l'eau froide. Ses yeux étaient rouges...
Ah qu'elle était jolie quand elle pleurait.
J'ai pris place à côté d'elle et nous avons discutés.
Pourquoi pleurait-elle ?
Elle ne se sentait pas heureuse, sa vie lui semblait incroyablement monotone, mais elle ne pouvait pas partir ou même changer; quand on est une fille comme elle on ne part pas, on ne change pas on reste tel quel.
Elle était vraiment belle Melody, très belle.
Elle ressemblait à un petit rossignol.
Après ça nous nous sommes revue ; une fois, puis deux fois, puis trois fois ; et un jour elle m'a embrassée ; elle était toute rouge et souriait bêtement.
C'est drôle de penser qu'à part moi même personne n'a jamais prit dans ses bras la jeune fille qu'elle était.
Nous allions souvent à la rivière pour contemplait l'eau fraîche qui coulait sans arrêt, sans faiblir.
Elle est comme moi l'eau, insaisissable, libre.
Du haut de ses seize ans mon petit rossignol contemplait le monde. Elle voulait partir et voyager, mais comme je l'ai déjà dit, ses filles la ne voyagent pas ; elle n'as donc jamais quittée son village.
Un après midi nous étions à la rivière quand elle me le dit, quand elle me dit ces mots là :
« Tu sais Jack, j'aimerais bien partir voir le monde »
J'était abasourdie. Mon petit rossignol, ma petite chose à moi voulait me quitter.
Je fus pris d'une pulsion sanguinaire, d'une envie de meurtre que ni mon amour pour elle ni ses cris de pitié ne purent arrétaient.
Alors lentement, très lentement je l'ai étranglé. Au début elle se débattait ; elle essayait de résister, puis elle a rendu son dernier soupir.
J'ai jeté le corps dans la rivière là où tout a commencé, là où l'on s'était rencontrés. J'ai vue son cadavre plongé dans l'eau et touchait le fond avec une lenteur et une grâce infinie.
Elle était bel et bien morte.
Je ne l'ai connue qu'un instant mais ça a été le plus beau de toute ma vie.
Même si je l'ai tué, je ne pense pas que ça est changé grand chose.
Elle aurait fini par se suicidée de toute façon, sa vie était trop triste et moi même je ne pue apporter seulement qu'un faible rayons de soleil.
S'était une fille triste Melody, toujours sombre, jamais joyeuse.
Et c'est ainsi dans la tristesse que s'acheva l'histoire de Melody Nelson.
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