14. Le sauvetage de Géranium
Je prends la direction des opérations et décide de ramener ces preuves précieuses à la police. Carl me lance un regard qui voulait dire moitié : tu es sûre ? Moitié : sérieux ?! Je prends une malle plutôt légère et demande aux autres d'en faire autant. Comme il n'y a que 2 petites malles et 1 grosse je demande à Camille de porter l'autre petite malle et à Anne et Carl de porter la grosse. Nous reprenons le chemin qui serpente. Mais au bout d'une demie heure, toujours pas de clairière. Je commence à m'inquiéter et les autres à fatiguer. Heureusement, j'ai mon portable sur moi. Crotte de crotte !!! Pas de réseau !!! C'est l'horreur totale ! Puis je décide de crier à l'aide, quelqu'un nous entendra peut-être. Enfin quelque chose approche. La chance est avec nous ! Ah non, c'est un chien. Pas de chance finalement. C'est un grand chien blanc des Pyrénées. Il a un collier. Le chien nous fait un signe comme s' il voulait qu'on le suive. Camille qui l'a aussi remarqué dit : "on dirait qu'il veut nous emmener quelque part ! " Puis elle me regarde d'un très réussi regard interrogatif qui veut dire : qu'est ce qu'on fait ? Je réponds :" je ne sais pas si on peut faire confiance à un chien et... Et rien du tout, c'est la seule solution que l'on ait. "Me coupe Anne et elle part d'un pas furibond en direction du chien, qui surpris, aboie et grogne vers Anne. Il faut que je me venge. Je m'approche de la bête et je lance à Anne :" tu t'y prends vraiment comme un pied ! Elle répond presque aussitôt :" et bien vas-y montre nous comment il faut faire, toi" Je m'accroupis près du chien et lui tends tout doucement ma main. Il s'approche en reniflant et finit par se frotter contre moi. Anne souffle bruyamment et repart bouder dans son coin. Je crois même voir le chien lui tirer la langue. Je regarde la médaille de son collier. Ah, il s'appelle Géranium et c'est une fille j'explique aux autres. ( sauf à Anne qui s'est bouchée les oreilles) Géranium se relève (elle s'était allongée) et commence à partir. Nous la suivons tranquillement. Nous escaladons une colline et du haut de cette butte, nous apercevons la ville immense qui se tenait en bas. Je remercie Géranium et la serre dans mes bras elle nous a sauvés. Soudain, une voix se fait entendre et je vois les buissons s'écarter. Ah Géranium te voilà, je t'ai cherchée partout. Quand l'homme nous aperçois il s'écrie : "eh mais qu'est-ce que vous faites avec mon chien? ?"L'individu est plutôt âgé et n'a pas l'air très amical. Pourtant, quand je finis de lui raconter ce qui s'est passé, il rigole et dit:" sacrée Géranium, tu ne changera jamais." C'est plus fort qu'elle chaque fois qu'elle entend : "à l'aide ou au secours! " Elle va sauver la personne en détresse. " Nous laissons cet homme ,qui s'appelle Gaspard, et prennons la direction du centre de police puis celle de nos foyers.
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