Sur le chemin du retour, je raconte à mes acolytes la scène du bureau de l'officier de police. Ils me regardent stupéfaits. "Ah non, je leur fais, vous n'allez tout de même pas faire comme l'officier de police, c'est à dire, ne pas me croire !" "Non, on se disait juste que tu as fait preuve de beaucoup de courage. Si j'avais été seule, je n'aurais jamais osé !" me dit-elle. "Moi non plus, "renchérit Carl. "C'est pourquoi, annonce Anne, nous avons décidé de te nommer chef de notre groupe. Tu es donc responsable d'organiser les réunions, les aventures, le nom du groupe, son quartier général, son code, les personnes qui peuvent en faire partie ou non... "Merci les amis mais je propose que nous nous occupions de ces détails demain, car, je vous le rappelle peut-être, mais demain on est dimanche, nous aurons donc tout le temps d'en parler." Ils hochent tout deux la tête et me souhaitent une bonne soirée. Enfin tout le monde rentre dans sa maison respective, moi y compris. Ma mère est devant la télé, elle mange du pop corn je passe devant elle et elle ne se soucie pas de mon entaille à la joue, en fait elle se fiche de tout ,même de moi, ce qui est très frustrant. Je vais au lit sans manger et dans mes rêves je revois ma journée, que de choses se sont passées aujourd'hui !                                                                                             J'ai une de ces sales têtes ce matin ! Je me brosse les dents, l'esprit ailleurs. Soudain je me rappelle que je dois aller voir Carl et Anne, puisque j'ai promis de mettre au point avec eux tout les atouts du club. Je m'habille, me toilette et mange mon casse-croûte du matin. Je vais à la bibliothèque car c'est là-bas que je leur ai donné rendez-vous. J'y arrive la première. Puis Anne me rejoint et enfin, Carl. "Alors commençons, je dis, premier point : le nom du club. Qu'est-ce vous proposez ?" Anne lève la main. On pourrait s'appeler :" les contre-bandits". Carl lève la main : "ou les pièges à rats ? " On vote et la majorité, c'est à dire tout le monde, porte vers les pièges à rats. Notre quartier général c'est le parc Eitel land. Tout le monde peut faire parti du club. Les réunions peuvent avoir lieu tous les jours sauf le samedi. Les aventures peuvent avoir lieu tous les jours sauf le lundi. Le code du groupe est : 146 pièges à rats bde. Toute personne désirant rentrer dans le quartier général devra connaître le code. Puis je leur dis :" nous savons déjà que le père de Carl est un des bandits, mais qui sont les autres ? Je pense que se sont peut-être d'autres parents de nos camarades. C'est donc par là que nous orienterons notre enquête. Je vous propose ceci : moi, j'espionne le père de Mimosa, Anne le père de Capucine et Carl le père de Victor. Ensuite il restera à faire dans cet ordre précis : Marc, Caroline, Camille, Éric, Juliette, Léon, Tom, Édouard et Dany." Anne lève la main :"on ne fait pas Jacinthe ?"" Non, elle c'est un cas à part ! "Nous nous quittons. Chacun va à son poste dans une rue différente. Nous espionnons d'arrache-pied pendant deux heures plusieurs fois je me cache de justesse. Je rejoins mes amis. Je leur demande si ils ont remarqué quelque chose, mais non. Ils font tous des activités normales. L'un passe tout son temps à pendre des chaussettes et l'autre regarde la télé. Nous passons aux autres enfants de la liste. Je m'occupe de Marc, Anne de Caroline et Carl de Camille. Après deux nouvelles heures de travail, nous avons un résultat ! Carl a repéré des comportement très bizarres venant de la part du père de Camille. Nous décidons d'aller voir tous ensemble ce trouble du comportement. Nous observons cet homme longuement, minutieusement. Enfin, je décide d'aller au quartier général pour parler de tout cela sans être entendus. Nous prenons la direction du parc. Une fois dans notre cabane, je leur explique que le père de Camille est certainement le deuxième bandits, car je reconnais son visage. Demain, à l'ordre du jour, nous irons parler à Camille. Je leur dis au revoir et me précipite à la maison car mon feuilleton télévisé a déjà commencé.