chapitre 5
Dites moi qu'il n'est pas sérieux?
Je me rappelais avoir vu cette image... Je voguais sur internet et j'avais 14 ans! J'en avais désormais 21 c'était loin derrière moi maintenant et je pensais même l'avoir oublié.
_ Je ne les fais pas apparaître, reprit il, car c'est impossible que je fasse apparaître quoi que ce soit hors des rêves où tout est réalisable. Par contre je suis capable de révéler les choses cachées... Comme le rouge de tes yeux par exemple.
Quoi?!
Je fis volte face vers le miroir de la réserve et lâchai un soupirement de soulagement en notant que c'était juste une blague de mauvais goût.
_ T'étais obligé de me faire peur ?
_ Je te ferai juste remarquer que c'est la définition de cauchemars et que c'est mon boulot.
Je le fusillai du regard alors qu'il sourit juste plus largement.
_ Mais je ne te mentais pas, affirma t'il, je peux vraiment révéler ce qui est dissimulé en dehors des cauchemars. C'est juste parce que je suis d'humeur charitable ces temps ci.
_Ha.ha. C'est ça, rêves.
Il rit mélodieusement faisant apparaître 2 fossettes s'accordant avec ses yeux et cheveux aussi sombre que la nuit... Mais je déraille la?
Je secouais la tête essayant d'échapper à cet envoûtement.
_ Bon. Je te laisse joli coeur. On se voit ce soir?
_ Meurt mais ne revient pas, claquai je
_ Je te manquerai trop joli coeur. Travailles bien... En espérant que tu gardes ton boulot.
Il sourit , reprit une taffe et partit après avoir soufflé assez de fumée pour le recouvrir.
Je m'adossais au mur et respirais lentement tentant de reprendre le contrôle sur mes pulsations cardiaques.
Je le haïssais. Vraiment. Pourquoi a t'il fallu qu'il existe? J'évitai le regard de Chris quand il arriva en face de moi.
_ Tu es virée, articula mon patron.
_ Quoi?! Mais non. Je fera tout ce que vous voudrez mais par pitié laissez moi mon unique revenu...
_ Sors de mon magasin.
Je risquais un regard vers son visage et confirmai malheureusement ses dires. Ce n'était pas une plaisanterie.
_ Bien. Passez une bonne journée.
Je repartais directement jusque chez moi, en proie à une colère dévastatrice. Il était au courant. Le marchand de cendres s'était clairement moqué de moi. Il était au courant que je perdrais mon travail... j'aimerai tellement le voir pour lui dire ma façon de penser...
Je m'assis sur un banc en soupirant.
_ Si tu enlevais ces lentilles, les gens ne te taperaient pas comme quand t'étais gosse. Ils ont évolués. Comme toi. Ça va juste attiré des gens. T'as des yeux magnifiques. Les caches pas. A ce soir.
Je sentis une présence alors que je sursautais violemment mais ne remarquais rien d'anormal. C'était juste la voix de mon pire ennemie qui avait été s'introduire dans ma tête... Tout allait bien sinon... Rien rien de plus courant.
Je ris à l'ironie à laquelle je venais de faire preuve intérieurement. Ce conseil n'était pas bête. Seulement, quand j'étais petite, je me suis fait frapper jusqu'à finir hospitalisé. Depuis je portais ces lentilles. Pourtant, je les enlevai et les reposais dans leur boîte.
Maintenant, autant affronter le monde...
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