_ Regardes mes dents, suggéra t'elle. Si je l'ai vraiment... mangé en quelque sorte je devrais avoir quelque chose. Par contre ne laisse pas ta main trop longtemps. Je ne veux pas la manger non plus.

J'étais impressionné par le calme qu'elle venait de récupérer. Elle s'assit sur une chaise en face et ouvris largement la bouche en gardant la tête en arriére.

_ Ne bouge surtout pas, ordonnai je.

Je me baissai alors et vérifia chaque dents jusqu'à ce que je trouve quelque chose attirant mon attention. Un morceau apparemment de chair humaine entre ses dents.

Je l'attrapai minutieusement tout en étant rapide et le morceau s'évapora en cendre dans mes mains... C'était bel et bien elle qui l'avait tué..

Seulement elle n'avait rien prémédité et n'avait pas le contrôle. Ça se comprenait donc.
La tuer ne ramènerait pas Jacob.

Je soupirai et en la voyant encore la bouche ouverte en râlant, Je plongeai ma langue dans sa bouche.
Elle écarquilla les yeux, apparemment surprise. Elle me fusilla du regard pendant un instant puis contre attente, s'abandonna au baiser en passant ma main sur mon début de barbe.

Elle les glissa ensuite dans mes cheveux en les tirant légèrement m'arrachant un râle. Je la soulevai et attrapai ses cuisses pour entourer mes hanches des ses jambes.

Je poussai aussi tout de la coiffeuse, cassant plusieurs flacon et la posai doucement sur le meuble sans m'empêcher de poser mes mains sur son dos et ses cuisses, repalpant tout son corps, avide d'elle.

J'enfouissais mon nez dans son cou, avec l'impression d'être comme rentrer chez moi.

_ Ne me laisse plus jamais bébé, suppliai je.

Je parsemais son cou de baisers brûlants alors qu'elle poussa sur mes épaules pour m'ecarter.

_ Il faut que j'y retourne, glissa t'elle. Et je t'ai déjà dis que je n'étais pas prête à te pardonner.

Elle rajusta sa tenue et repartit en fermant la porte symbolisant que la discussion était close.

Je la suivais de nouveau jusque la grande salle. Elle prit une gorgée de sa bouteille d'eau dans les vestiaires et monta sur scène. Je sentais qu'elle était angoissée par ma présence. Elle avait ses yeux rivés sur moi avant de commencer (en media).

Sa façon de bouger m'emerveilla. On pouvait voir ses mouvements embellir ses formes. Elle bougeait d'une façon énergique et sensuel à la fois. 

Je pris une grande inspiration en entendant les hommes la sifflaient alors que je m'imaginais les passer à la tronçonneuse.

Une fois son spectacle finit, elle descendait de scène et partit se rafraîchir au près de sa bouteille. Je ne lui soupçonnais pas de tel talents de danse.

Elle savait parfaitement trouvé l'équilibre entre sensuel et sérieux.  Ce contraste me laissait encore plus sur ma faim, du à la scène passait tantôt. J'aurai tellement aimé la prendre comme avant, lui prouver à quel point je l'aimais, à quel point elle m'était précieuse.

Ça faisait un mois que je me laissais aller... que je ne faisais plus rien. 1 mois que j'étais mal. Comme un alcoolique sans son alcool... Je devenais fou. Il fallait a tout prix que je l'aide à se débarrasser de cette créature et que je la reconquérisse...