~~~~~. PDV de Luna.~~~~~

Je rentrai du travail, et retrouvais Ayko la tête entre les mains, assit par terre.

Je jetai mes clefs par habitude alors que lui sursauta.

En remarquant ma présence, il m'adressa qu'un léger sourire. Un minuscule sourire.

Je fronçais les sourcils inquiète. Que se passait il? Je m'accroupis en face de lui en repoussant les meches lui couvrant le visage.

_ J'ai failli faire cramer le quartier. Les pompiers sont arrivés pour arrêter le gaz. C'était pathétique. Ensuite, je me suis rendu compte de quelque chose d'effrayant...

_ Que tu ne savais pas cuisiner?ris je.

_ Non que je n'avais pas d'habitation ni rien. Et je n'ai pas mangé depuis trop longtemps.

Mon rire se stoppa net dans sa lancée. Il me semblait pourtant lui avoir parler de colocation. Pour ceux qui est de cuisiner...

_ Tu veux manger quoi? J'ai le temps de préparer quelque chose...

_ LA FERME!

Je sursautais face a son ton et a ses mots. Je le regardais soucieuse et en état de choque alors qu'il se releva.

_ Je me nourris de la peine, de la peur et de la douleur des gens à la base! Et la... Je suis devenu pathétique. J'ai commis l'irréparable erreur de te faire croire à des mensonges.  Déjà la tu as mal et moi ça va mieux.  Tu croyais vraiment que ça marcherait? Mais ouvres les yeux! J'étais énervé la première fois que je t'ai embrassé, ce n'était qu'une pulsion et t'étais la au bon moment. Le reste j'étais blessé. Pourquoi je n'étais pas revenu te voir entre 2 à ton avis?

Je passais une main dans mes cheveux en retenant ma respiration par peur d'éclater en sanglots.

C'était cruel... affreusement inhumain. Ce qu'il était. Un rêve qu'on caressait du bout des doigts sans pouvoir l'atteindre une seule fois.

Il s'approcha de moi en passant mes cheveux sur l'autre épaule et me murmura au creux de l'oreille:

_ La prochaine fois ne te fais pas avoir.

Il s'écarta en m'adressant un regard sans vie qui me poignarda une fois de plus.

_ Attends!

Il s'arrêta sans pour autant me faire face.

_ On se reverra t'en fait pas, ricana t'il.

Et il reprit sa route droit devant sans m'adresser un regard ni un au revoir.

Pour ma part, je restais planté la, abasourdi en tentant d'assimiler les informations.
Un sanglots trop longtemps étouffé m'échappa alors que je le bloquai à 2 mains.

Il avait eu ce qu'il voulait non? Je ne lui ferai pas le plaisir de pleurer... Mais d'ailleurs... Pourquoi je pleurerais? Ça ne devrait pas m'affecter autant pourtant... On agissait comme un couple mais on était amis... Du moins, il n'y avait pas eu un je t'aime alors nous étions qu'ami. On était pas... Amoureux et c'était clair désormais. Il m'a écarté, il ne voulait pas de moi même amicalement.

Je me dirigeais vers la cuisine alors que mes poings se refermaient sur une chaise. La où il avait tenté de cuisiner.

Je pouffai tristement imaginant la scène s'étant passé tantôt... Les souvenirs me remontant en flèche, mes pleurs se libererent et je finis la soirée à l'endroit où je l'avais retrouvé, accroupi, sans pouvoir empêcher ma peine de s'exprimait (en media)...