Tout à coup, tu reconnais le bossu. C'est lui qui vous avait apporté une boisson, au premier étage.

Tu peux essayer de lui rafraîchir la mémoire (1) ou l'attaquer pour te venger (2). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(1) Tu as décidé de rafraîchir la mémoire de l'homme :

« Monsieur, nous nous sommes déjà croisé. J'étais dans la chambre à l'étage, avec mes amis... » Le bossu réfléchit avec effort, puis il semble vaguement te reconnaître. Tu commences alors à échanger quelques mots avec lui. « Je suis flatté que quelqu'un accepte de me parler. Mon nom est Saburo. Je vis dans les caves de ce manoir. »

Tu peux lui poser quelques questions à propos des caves pour en connaître les secrets (3) ou lui offrir un peu de cognac si tu en as en ta possession (4). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(2) Tu as décidé d'attaquer l'homme pour te venger :

Tu attends une légère seconde d'inattention de la part du bossu pour lui donner un violent coup de pied dans l'entrejambe. L'homme tombe au sol, se recroquevillant sur lui-même en jurant.

Tu peux poursuivre ton chemin le long du passage, vers l'escalier (5) ou explorer la cave (6). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(3) Tu as décidé de lui poser des questions sur les caves :

« Les caves recèlent de nombreux secrets..., répond le bossu, mais il en est dont je ne peux parler, car ils sont plus importants que mon existence même. Si je le faisais, le Maître me punirait... et je n'aimerais vraiment pas cela ! » Sa réponse ne fait qu'exciter ta curiosité, mais il n'ajoute pas un mot de plus.

Tu peux lui offrir un peu de cognac si tu en as en ta possession (4), l'effrayer si tu as une arme avec toi (7). Si tu ne possèdes rien de cela, tu peux te rendre au paragraphe (8). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(4) Tu as décidé d'offrir du cognac au bossu :

Ses yeux s'illuminent à la vue du cognac, et tu en verse un peu dans le capuchon du flacon. Tu le lui tends, et il l'avale d'un trait avec un claquement de langue. Deux rations supplémentaires, et le voilà prêt à tenir le discours que vous voulez. « J'ai entendu parler d'un passage secret qui se trouverait dans une cave. Je serais très flattée qu'une personne aussi compétente que vous, me le montre, dis-tu d'une voix douce. » Cette flatterie, et le cognac, produisent l'effet désiré. Avec orgueil, il te révèle tout ce que vous souhaitez savoir à propos des caves, beaucoup plus qu'il ne devrait en dire. « Très rares sont ceux qui connaissent bien ces caves, se vante-t-il. Vous voulez savoir le mot de passe qui pourrait vous permettre d'ouvrir certaines portes secrètes ? Le Maître le change souvent pour protéger ses secrets. Tenez, pas plus tard qu'hier, il a remplacé le mot Palani par... Quel est le mot maintenant ? Je l'ai sur le bout de la langue... Impossible de m'en souvenir... Pourtant, je ne devrais pas l'avoir oublié puisqu'il s'agit du nom du manoir, ou plutôt d'un mot commençant par quatre de ses lettres... C'est de votre faute et de la faute de votre maudit cognac ! » Il fait quelques pas en arrière, comprenant qu'il en a trop dit. Tu essayes de le faire parler encore un peu, mais il reste muet et se dirige vers la porte qui se trouve dans le mur de gauche. Avant de disparaître, il te montre d'un geste le passage en marmonnant quelque chose à propos d'un escalier.

Tu peux suivre ce passage (5) ou examiner les lieux (6). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(5) Tu as décidé de poursuivre le long du passage :

Le passage débouche sur une petite pièce. Et bien que l'obscurité soit pratiquement totale, tu distingues devant toi les premières marches d'un escalier. Sur ta droite, tu remarques un grand espace vide. Tu avances de quelques pas, mais t'arrêtes net en entendant des espèces de gazouillement qui te mettent sur tes gardes. Tout à coup, quelque chose atterrit sur ta tête, et te plante ses griffes aiguës dans le crâne. Tu fais un bond, et porte ta main à ta tête. Tes doigts rencontrent alors, un petit corps caoutchouteux, et deux ailes qui battent frénétiquement pour chercher à se dégager de tes cheveux. Les chauves-souris volettent de toutes parts, et fondent sur toi, griffes en avant.

Tu peux remonter l'escalier quatre à quatre (9) ou te réfugier sous l'escalier (10). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(6) Tu as décidé d'explorer la cave :

Tu ne découvres rien de particulier dans cet endroit.

Si tu veux ouvrir une porte en bois, sur la gauche du passage, tu peux te rendre au chapitre 71. Si tu veux faire quelques pas jusqu'à une porte située dans le mur de droite, tu peux te rendre au chapitre 72. Mais tu peux aussi poursuivre ton chemin le long du passage (11). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(7) Tu as décidé d'effrayer le bossu :

Terrorisé, le bossu recule lorsque tu brandis ton arme.

« - Je ne vous ferais aucun mal, si vous me parlez de ces caves... 

- Bon, bon, dit-il en tremblant, je vais tout vous dire. Mais que va-t-il m'arriver si le maître apprend que j'ai raconté cela à quelqu'un...

- Si vous ne dites rien, ce qui vous arrivera sera bien pire ! Le menaces-tu.

- Les caves, commence-t-il, sont reliées entre elles par des portes secrètes. Quelques unes sont simplement cachées. Mais les autres, les plus importantes, ne peuvent s'ouvrir que si l'on en connaît le mot de passe. Et, le Maître change souvent ce mot de passe pour garder ses secrets en sûreté.

- Et quel est ce mot ?

- Je l'ignore, malheureusement... »

Tu le menaces à nouveau, mais cette fois-ci, il te bondit dessus. Heureusement, tu es plus rapide que lui, et lui donne un violent coup de pied dans l'entrejambe. Le bossu s'écroule sur le sol, se recroquevillant sur lui-même en jurant. « Grâce... Par pitié... Je vais vous dire le mot de passe, dit-il en essayant de se concentrer sur sa respiration. Palani... C'est Palani le mot de passe. C'est le nom d'un membre de la famille du comte, ou quelque chose comme ça. Maintenant, laissez-moi, partez ! » Saburo détale, se tenant toujours entre les jambes, et disparaît par la porte de gauche en te laissant seul.

Tu peux poursuivre le long du passage (5) ou examiner les lieux où tu te trouves (6). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(8) Tu ne possèdes rien d'intéressant pour le bossu :

Le bossu est las de ta curiosité, et il se dirige vers une porte située dans le mur de gauche. Avant de disparaître, il te montre le passage en grommelant : « Allez tout droit, et vous arriverez à l'escalier. »

Tu peux te rendre au paragraphe (11).

(9) Tu as décidé de remonter l'escalier :

Les chauve-souris te poursuivent alors que tu remontes l'escalier du plus vite que tu peux. Tu en atteignis cependant le sommet sans trop de dommages malgré les quelques coupures et griffures qu'elles t'avaient faites. La lumière qui filtrait sous la porte devant laquelle tu arrives, les effrayent, et elles disparaissent.

Tu peux maintenant te rendre au chapitre 76.

(10) Tu as décidé de te réfugier sous l'escalier :

Tu te glisses sous l'escalier en faisant de grands moulinets avec tes bras pour chasser les chauve-souris. Bientôt, comme elles ne peuvent plus t'atteindre, elles ne te prêtent plus attention et regagnent le coin de la pièce d'où elles étaient venues. Tout est calme maintenant.

Tu peux rester dans cette pièce pour explorer le coin où sont les chauve-souris (12), t'intéresser au mur du fond (13), t'intéresser à ce qui peut se trouver sous l'escalier (14) ou quitter cette pièce en reprenant l'escalier. Dans ce cas, tu peux te rendre au chapitre 76. Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(11) Tu as décidé de poursuivre ton chemin le long du passage :

Un peu plus loin, en suivant le passage, tu arrives devant une autre porte située sur ta droite.

Si tu veux essayer de l'ouvrir, tu peux te rendre au chapitre 73. Mais tu peux aussi poursuivre ton chemin (5). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(12) Tu as décidé d'explorer le coin où sont les chauve-souris :

Tu examines avec attention le coin de la pièce où sont pendues les chauve-souris, mais ne découvres rien de bien particulier. Très vite, les couinements provenant de dessus ta tête et l'odeur fétide exhalée par les excréments des petits mammifères volant te font couper court à tes recherches.

Tu peux t'approcher du mur du fond (13), regarder sous l'escalier (14) ou gravir l'escalier. Dans ce cas, tu peux te rendre au chapitre 76. Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(13) Tu as décidé de t'approcher du mur du fond :

Tu tâtes le mur dans l'espoir d'y découvrir la trace d'un passage secret, mais ne remarques rien. Alors que tu pensais perdre ton temps, ta main fait tomber une brique, découvrant un petit levier qui est caché derrière elle. Tu pousses le levier, et aussitôt, un grondement sourd se fait entendre, provenant du mur contigu dont un grand pan commence à glisser sur le côté. Une espèce de boyau apparaît alors, dont l'orifice est suffisamment large pour que tu puisses t'y glisser. L'obscurité est totale à l'intérieur du boyau, et tu ne peux rien distinguer.

Si tu veux emprunter ce passage, tu peux te rendre au chapitre 77 mais si tu préfères ne pas prendre ce risque et revenir à l'escalier, tu peux te rendre au chapitre 76.

(14) Tu as décidé de regarder sous l'escalier :

Rien n'attire ton attention sous l'escalier, bien qu'il semble que quelques briques du mur aient été remplacées récemment.

Tu peux explorer le coin des chauve-souris (12), tourner vers le mur du fond (13) ou gravir les escaliers. Dans ce cas, tu peux te rendre au chapitre 76.