Chapitre 72
L'endroit ressemble à un cachot. En effet, le long d'un mur, sont alignés cinq cellules dotées de forts barreaux de fer. Tu fais quelques pas à l'intérieur de la pièce. Alors que tu avances, une petite branche craque sous tes pieds, et trois êtres crasseux, échevelés, et vêtus de guenilles, bondissent dans trois des cellules. Ils se précipitent vers les barreaux et te supplient de les délivrer. En gémissant, ils te disent qu'ils ont été capturés par les créatures du Comte de Bahari et emprisonnés en attendant quelque horrible destin. Dans la cellule la plus proche de toi se tient une jeune fille. Son visage et ses cheveux sont d'une saleté repoussante et elle est en larmes. Dans la seconde cellule est emprisonné un homme de grande taille au visage buriné. « J'accepte ma mort, te dit-il calmement, mais je veux priver le Comte de Bahari de ce sombre plaisir. S'il vous plaît, mettez fin à mes jours sur-le-champ... » Dans la troisième cellule se tient un homme chauve revêtu d'une robe de bure. Il reste silencieux.
Tu peux adresser la parole à la jeune fille (1), à l'homme de grande taille (2), ou à l'homme chauve (3). Mais tu peux aussi choisir de ne pas leur parler et de quitter la pièce (4). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(1) Tu as décidé de parler à la jeune fille :
Tu t'approches de la première cellule. La jeune fille pousse des cris hystériques, mais tu finis par comprendre qu'il s'agit d'une servante qui, à la recherche d'un emploi, est arrivée un jour à la porte du manoir. Ayant été invitée à pénétrer dans la demeure, elle n'en est jamais ressortie. « Je vous en prie, aidez-moi ! » Implore-t-elle à travers ses sanglots qui se transforment en cris aigus. Tu fais le tour de la pièce du regard mais n'aperçoit aucune clé. Craignant que ses hurlements n'attirent l'attention des habitants du manoir, tu essayes de la calmer.
Tu peux maintenant aller voir un autre prisonnier (5) ou quitter le cachot sans perdre un instant (4). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(2) Tu as décidé de parler à l'homme de grande taille :
Tu t'approches de la deuxième cellule. Avec détermination, l'homme découvre sa poitrine. « Plongez un couteau dans mon cœur pour mettre un terme à mes tourments, je vous en conjure. »
Tu peux, si tu possèdes une dague, accéder à sa demande (6) ou refuser et te diriger vers une autre cellule (5). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(3) Tu as décidé de parler à l'homme chauve :
Tu t'approches de la troisième cellule. « Ne perdez pas votre temps ici, te dit-il, car vous ne pouvez nous être d'aucune aide. Notre seul désir est que vous détruisiez le démon qui règne en ces lieux avant qu'il ne nous tue. Mais il est peu probable que vous y parveniez parce qu'il faudrait vous débarrasser du Maître tout d'abord. Et il ne peut être tué que grâce au Kriss, le poignard Malais, au cours d'un combat qui ne peut se dérouler que dans une pièce rouge, pour symboliser un combat se déroulant dans l'enfer même. La salle à manger du rez-de-chaussée a des murs rouges, mais sa porte est toujours soigneusement fermée. Je sais que la clé, les jours de cérémonie, est cachée derrière un miroir. Si vous pouvez trouver cette clé et si vous pouvez vous emparer du poignard Malais, alors vous pourrez sauver le monde des événements infernaux qui se préparent dans les murs de ce manoir. Quand à nous, nous serons certainement tous morts avant que la nuit s'achève. Aussi ne perdez pas votre temps avec nous. » Ne préférant pas le mettre en colère, tu recules.
Tu peux partir sur-le-champ, comme vous l'a conseillé l'homme (4) ou voir si les autres prisonniers ont quelque chose d'intéressant àvous dire (5). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(4) Tu as décidé de quitter le cachot :
Un peu plus loin, en suivant le passage, tu arrives devant une autre porte située sur votre droite.
Tu peux ouvrir cette porte (7) ou poursuivre ton chemin (8). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(5) Tu as décidé d'aller voir un autre prisonnier :
Alors que tu te dirigeais vers la cellule voisine, un bruit de pas précipités venant de l'autre côté de la porte te fait sursauter. Tu vois alors surgir des hommes, le visage dissimulé sous une tête de bouc, vêtus de toges blanches. « Je vous l'avais bien dit, je savais bien que j'avais entendu quelque chose, déclare l'un d'eux. Regardez ! Quelqu'un veut délivrer nos prisonniers ! Venez mes frères ! » Ils se précipitent sur toi. Les quatre gardiens t'entourent et finissent par te paralyser. L'un d'eux se précipite hors de la pièce, et revient bientôt portant les clés des cellules, pour t'y enfermer à ton tour.
Ton aventure s'achève malheureusement ici, mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture en faisant d'autres choix.
(6) Tu as décidé de tuer l'homme :
Tu saisis la dague, tremblante, et l'homme détourne les yeux alors que tu t'apprêtes à le frapper. « Merci encore, dit-il, merci, car je n'aurai plus l'occasion de vous remercier. » Tu projettes ton bras en avant, et fermes les yeux au moment où la lame allait pénétrer sa poitrine. Soudain, ta main est saisie par une poigne de fer. Tu ouvres les yeux et vois alors un sourire démoniaque se peindre sur le visage de l'homme. Il écrase ta main contre les barreaux de sa cellule, t'obligeant à lâcher le poignard qui tombe à ses pieds. La colère qui est la tienne se transforme petit à petit en terreur, car il ne te lâche pas pour autant. Il se baisse, ramasse le poignard et en appliqua la pointe contre ton cou.« Je suis désolé, chère amie, murmure-t-il, mais je ne peux pas prendre le risque de vous laisser révéler aux autres que je suis armé. Mes compagnons et moi devons nous libérer à tout prix, et nous le ferons lorsque les geôliers nous apporteront le prochain repas. Je suis vraiment désolé que le prix de notre liberté soit si élevé... pour vous. » A ces mots, la lame du poignard s'enfonce profondément dans ton cou.
Ton aventure s'achève malheureusement ici pour toi. Mais tu peux toujours recommencer ta lecture et faired'autres choix.
(7) Tu as décidé d'ouvrir la porte :
La porte s'ouvre et tu t'apprêtes à pénétrer dans la pièce quand tu t'arrêtes net. La pièce semble être une chambre des tortures. Dans un coin, est posé une espèce de sarcophage dont l'intérieur est garni de pointes acérée. Au centre de la chambre se trouve un chevalet. Et, pendant au plafond, à gauche de la pièce, tu peux voir deux cages. La première est assez grande pour qu'un homme puisse s'y tenir accroupi, alors que, s'il est possible de se tenir debout dans la seconde, il est en revanche totalement impossible d'y faire le moindre mouvement. Cette découverte te glace le sang. Soudain, deux mains saisirent tes poignets, te tirèrent et te projetèrent au milieu de la pièce. Surgis de derrière la porte, apparaît deux hommes massifs aux bras puissants. Ils portent un tablier et l'un d'eux a un œil caché par un bandeau noir. « Et bien ! S'exclame ce dernier, qui s'est introduit dans notre manoir ? Allez, parlez... Avez-vous perdu votre langue ? »
Tu peux lui demander de l'aide pour sortir du manoir (9) ou mentir en déclarant être un ami du maître (10). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(8) Tu as décidé de poursuivre ton chemin :
Le passage débouche sur une petite pièce. Et bien que l'obscurité soit pratiquement totale, tu distingues devant toi les premières marches d'un escalier. Sur ta droite, tu remarques un grand espace vide. Tu avances de quelques pas, mais t'arrêtes net en entendant des espèces de gazouillement qui te mettent sur tes gardes. Tout à coup, quelque chose atterrit sur ta tête, et te plante ses griffes aiguës dans le crâne. Tu fais un bond, et porte ta main à ta tête.Tes doigts rencontrent alors, un petit corps caoutchouteux, et deux ailes qui battent frénétiquement pour chercher à se dégager de tes cheveux. Les chauves-souris volettent de toutes parts, et fondent sur toi, griffes en avant.
Tu peux remonter l'escalier quatre à quatre (11) ou te réfugier sous l'escalier (12). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(9) Tu as décidé de lui demander de l'aide pour t'enfuir :
« -Je suis un simple visiteur... Commence-tu. Nous cherchons à partir d'ici le plus rapidement possible.
- Un visiteur, hein ? Répond le premier homme. Et que pensez-vous de notre labyrinthe, chère amie ? Est-il suffisamment intéressant pour vous ? Vous y passez de bons moments ? ... Dans la cage ! »
Les deux bourreaux resserrent alors leurs doigts autours de tes poignets et t'entraînent dans le coin gauche de la pièce. « Vous allez pouvoir constater la qualité de notre hospitalité, chère amie, reprit le deuxième. Quelle sorte de logement préférez-vous ? Nous vous laissons le choix. Voulez-vous passer le reste de vous jours accroupi ou voulez-vous rester debout ? » Et, heureux de sa macabre plaisanterie, il éclate d'un rire démoniaque qui résonne dans la cave.
Tu peux choisir la cage haute (13) ou la petite cage (14). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(10) Tu as décidé de mentir en te faisant passer pour un ami du maître :
« -Je suis une amie du Maître...Commences-tu.
- Une amie du Maître, bougonne le premier bourreau. Je ne vous ai jamais vu auparavant et pourtant, je connais tous les amis du Maître.
- C'est parce que je suis une nouvelle venue. C'est pour cette raison que je me suis égarée, ajoutes-tu en essayant d'être convaincante.
- Je vais vous dire ce que nous allons faire, reprend l'homme. Je ne vous crois pas, mais je vais vous donner une chance. Si vous pouvez me prouver que vous dites la vérité, alors je vous laisserai partir. Pour cela, vous allez devoir subir une petite épreuve. Attache-la, garçon. »
Le deuxième homme te conduis alors au milieu de la pièce, et te ligote sur le chevalet.
«Très bien, dit le premier bourreau. Nous allons voir si vous êtes vraiment une amie du Maître. Omar, qui travaille avec moi, va choisir à plusieurs reprises une lettre de l'alphabet ; et vous devrez me donner le plus vite possible un mot concernant le manoir commençant par la lettre choisie. Si vous mettez trop detemps pour répondre, si vous hésitez, je donnerais un tour de roue.Vous avez compris ? Et bien, allons-y ! »
Dès que l'ami du bourreau aura choisi une lettre, tu écriras sur une feuille/mémo le premier mot ayant trait au manoir, auquel tu penseras. A la fin de l'épreuve, le bourreau prendra connaissance de tes réponses. Et selon ce que tu auras écrit, il te croira ou non. L'épreuve peut maintenant commencer.
« B ! »
« A ! »
« K ! »
« M ! »
« S ! »
« Trèsbien, Omar, dit le bourreau. Cela suffit pour le moment. » Il se tourne alors vers toi.
Omara lui-même noté les différents mots que tu aurais pu proposer. Chacun de ces mots vaut un certain nombre de points, et chaque fois que tu auras choisi l'un d'eux, tu inscriras sur ta feuille/mémo, le nombre de points qui lui correspond. Lorsque tu auras vérifié tes réponses et fais le total de tes points, tu sauras si tu as réussis à convaincre le bourreau. Si le mot que tu as choisis n'est pas inscrit ici, tu ne gagnes aucun point.
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Bélial= 3 points
Bahari= 5 points
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Abaddon= 5 points
Asmodée= 3 points
Apollyon= 3 points
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Kaba= 5 points
Kriss= 3 points
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Mammon= 3 points
Mordana= 5 points
Mephisto= 3 points
Maasaki= 2 points
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Saburo= 5 points
Sheitan= 3 points
Si tu as 12 points ou plus, tu peux te rendre au chapitre 103. Si tu as entre 8 et 11 points, tu peux te rendre au chapitre 104. Si tu as moins de 8 points, tu peux te rendre au chapitre 105.
(11) Tu as décidé de remonter les escalier :
Les chauve-souris te poursuivent alors que tu remontes l'escalier du plus vite que tu peux. Tu en atteins cependant le sommet sans trop de dommages malgré les quelques coupures et griffures qu'elles t'ont faites. La lumière qui filtre sous la porte devant laquelle tu arrives, les effrayent, et elles disparaissent.
Tupeux maintenant te rendre au chapitre 76.
(12) Tu as décidé de te réfugier sous l'escalier :
Tu te glisses sous l'escalier en faisant de grands moulinets avec tes bras pour chasser les chauve-souris. Bientôt, comme elles ne peuvent plus t'atteindre, elles ne te prêtent plus attention et regagnent le coin de la pièce d'où elles sont venues. Tout est calme maintenant.
Tu peux rester dans cette pièce pour explorer le coin où sont les chauve-souris (15), t'intéresser au mur du fond (16), t'intéresser à ce qui peut se trouver sous l'escalier (17) ou quitter cette pièce en reprenant l'escalier. Dans ce cas, tu peux te rendre au chapitre 76. Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(13) Tu as choisis la cage haute :
« Être debout... » dis-tu, affolée. La cage est amenée au sol,et tu es poussée dedans. Elle est si étroite que lorsque la porte se referme sur toi, tu te trouves pressé contre ses barreaux. L'ami du bourreau remonte alors la cage. Tu restes ainsi suspendu jusqu'à ce que le manque de nourriture te fasse perdre toute ton énergie. Et si la faim ne vient pas suffisamment vite, les crampes auront raison de toi. Car en étant ainsi dans la cage, tu ne peux t'y étendre, ni même t'y asseoir.
Ton aventure s'achève malheureusement ici. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture et de faire d'autres choix.
(14) Tu as choisis la petite cage :
« Accroupi... »Dis-tu, affolée. Tu es tassée à l'intérieur de la petite cage qui est ensuite hissée au plafond. C'est là une villégiature de rêve : la cage est suffisamment large pour te permettre d'y rester assis, mais tes genoux sont pressés contre ta poitrine, et il t'es impossible de faire le moindre mouvement. Quand les premières crampes se feront sentir, ce sera le début de ta lente, longue et douloureuse agonie, pour le plus grand plaisir du bourreau et de son ami.
Ton aventure s'achève malheureusement ici. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture et de faire d'autres choix.
(15) Tu as décidé d'explorer le coin où se trouve les chauve-souris :
Tu examines avec attention le coin de la pièce où sont pendues les chauve-souris, mais ne découvre rien de bien particulier. Très vite, les couinements provenant de dessus ta tête et l'odeur fétide exhalée par les excréments des petits mammifères volant te font couper court à tes recherches.
Tu peux t'approcher du mur du fond (16), regarder sous l'escalier (17) ou gravir l'escalier. Dans ce cas, tu peux te rendre au chapitre 76. Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.
(16) Tu as décidé de t'intéresser au mur du fond :
Tu tâtes le mur dans l'espoir d'y découvrir la trace d'un passage secret, mais ne remarques rien. Alors que tu penses perdre ton temps, ta main fait tomber une brique, découvrant un petit levier qui est caché derrière elle. Tu pousses le levier, et aussitôt, un grondement sourd se fait entendre, provenant du mur contigu donc un grand pan commence à glisser sur le côté. Une espèce de boyau apparaît alors, dont l'orifice est suffisamment large pour que tu puisses t'y glisser. L'obscurité est totale à l'intérieur du boyau, et tu ne peux rien distinguer.
Si tu veux emprunter ce passage, tu peux te rendre au chapitre 77 mais si tu préfères ne pas prendre ce risque et revenir à l'escalier,tu peux te rendre au chapitre 76.
(17) Tu as décidé de regarder sous l'escalier :
Rien n'attire ton attention sous l'escalier, bien qu'il semble que quelques briques du mur aient été remplacées récemment.
Tu peux explorer le coin des chauve-souris (15), tourner vers le mur du fond (16) ou gravir les escaliers. Dans ce cas, tu peux te rendre au chapitre 76.
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