Chapitre 60

Le tunnel obscure dans lequel vous venez de vous glisser n'est pas très long, et aboutit bientôt à une porte que G-Dragon pousse avec précaution. Elle s'ouvre sur une pièce déserte. « On dirait une antichambre ou un vestiaire » Commente le coréen en avançant. En effet, trente ou quarante toges blanches sont pendues à des patères et, posés sur des étagères, vous pouvez voir des masques, qui représentent en fait des têtes de bouc. Au fond de la pièce, à gauche, tu aperçois une porte. « Qu'est-ce que... » Tu n'as pas le temps d'en dire plus que vous entendez quelqu'un venir. Un frisson te parcourt l'échine. D'après les murmures de voix qui s'amplifient peu à peu, c'est tout un groupe de personnes qui se dirige vers la pièce où vous vous trouvez. Tu jettes un coup d'œil autours de toi et G-Dragon te pousse contre le mur, juste derrière la porte, afin qu'elle vous cache lorsque quelqu'un l'ouvrira. La porte ne tarde pas, en effet, à s'ouvrir sur une quarantaine de personnes bavardant et gesticulant avec excitation. Le coréen te fait un léger signe et vous en profitez pour vous mêler à elles, et passer ainsi inaperçu en imitant leurs mimiques. En parlant fort, elles poussent du coude un homme qu'ils nomment Frère Maasaki et, d'après ce que vous pouvez comprendre, il semble que cette nuit soit pour elles de la plus grande importance. Vous continuez à les imiter, souriant, éclatant de rire, et vous retrouvez finalement revêtu d'une toge blanche et une tête de bouc enfoncée sur vos propres têtes.

Tu peux maintenant suivre tes « compagnons » en quittant la pièce (1) ou tu peux essayer de rester en arrière en espérant qu'ils ne vous remarquent pas (2). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(1) Tu as décidé de quitter la pièce en compagnie des personnes :

Le passage conduit à une vaste salle aux murs de pierre où ont été peints d'étranges symboles qui ne font qu'accroître votre malaise. Au centre de la salle, quatre longs pieux de bois, sur lesquels sont piquées quatre têtes de bouc, sont plantés chacun à un coin d'un autel recouvert d'une pièce d'étoffe noire. Près de l'autel, se tient un personnage vêtu comme le reste de l'assemblée. Mais la tête de bouc qui recouvre son visage a été teinte en mauve. Il devait sans doute s'agir du chef de cette inquiétante congrégation qui se place peu à peu autours de l'autel, alors que vous prenez soin de rester légèrement en arrière. Quelques instants plus tard, des cris se font entendre, provenant du passage que vous avez emprunté, et deux personnages masqués apparaissent, tirant une jeune femme aux cheveux blonds qui se débat furieusement pour essayer de leur échapper, en poussant des hurlements aigus. Elle est entraînée vers l'autel sur lequel elle se retrouve vite étendue, pieds et poings liés. L'assemblée se met alors à psalmodier sous la conduite de son chef qui, bientôt, demande au Frère Maasaki de s'approcher. Les deux hommes échangent leurs masques, et le Frère Maasaki se place devant l'autel. Puis, ayant tiré une dague de dessous sa toge, il l'élève au-dessus de la jeune femme. Des murmures d'excitation parcourent alors le groupe qui se presse afin de mieux voir.

Tu peux attendre la suite de ces lugubres événements (3), chercher un moyen de vous enfuir (4) ou porter secours à la jeune femme (5). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(2) Tu as décidé de ne pas rester avec le groupe :

Vous êtes presque seuls à présent, et les derniers amis du Frère Maasaki vont bientôt disparaître, lorsqu'ils sont bousculés par deux hommes qui surgissent dans la pièce en soufflant et en haletant.

« - Nous sommes en retard... nous en avons pour une minute... attendez-nous... ne commencez pas sans...

- Où est ma toge ? Le coupe le deuxième. Et mon masque ?

- Mais... moi aussi, ils ont disparus ! »

Ton sang ne fait qu'un tour alors qu'ils s'immobilisent, complètement sidérés, devant les patères qui ne supportent plus rien, et les étagères vides. « Il n'y a plus rien » Dit le premier d'un air piteux prenant les rares personnes dans la pièce en témoin. « Quelqu'un a prit nos masques, ajoute le deuxième d'un air malheureux. Quelqu'un... Attendez ! Frères ! Quelqu'un a prit nos masques ! » Se regard tombe alors sur toi.

« - Le voilà ! Désolé, Frère, mais vous avez pris mon masque par erreur. Je le reconnais bien, car il a une dent brisée. Donnez-le moi.

- Et celui-là est le mien, son oreille est tordue, ajoute le premier en s'approchant du coréen. »

Et avant que vous n'ayez pu esquisser le moindre geste, ils saisissent les masques et l'enlèvent de vos têtes. En voyant vos visages, leurs yeux s'arrondissent. « Mais qui êtes-vous ? » Demande une voix. Tu te mets à réfléchir à toute vitesse à une réponse à leur faire mais quelqu'un d'autre te coupe la parole. « Frères, Frères, hurle une autre voix, il y a des intrus parmi nous. » A ces mots, une dizaine d'hommes font irruption dans la pièce, et se précipitent sur vous. Il n'y a pas d'autres issus pour vous que de les suivre jusqu'à la cellule où ils vous emmènent. Il est impossible de s'évader. Pendant votre marche funèbre, G-Dragon te prend la main, une dernière fois.

Ton aventure s'achève malheureusement ici, ainsi que pour G-Dragon. Mais tu as tout a fait le droit de reprendre cette histoire du début et faire d'autres choix.

(3) Tu as décidé d'assister à la cérémonie :

La tension augmente alors que les participants à la cérémonie se prennent par la main et entourent l'autel. Le prêtre lève sa dague, et pousse un hurlement hystérique en l'abattant. Tu t'obliges à regarder ailleurs et, en tournant la tête, tu aperçois tout à coup un autre passage aboutissant à la salle. Tu reportes tes yeux sur l'assemblée. Tous les participants sont accaparés par le sacrifice et se badigeonnent du sang de leur malheureuse victime. Tu secoues légèrement le bras de G-Dragon et lui montre le passage. Il acquiesce et sur la pointe des pieds, vous longez le plus calmement possible le mur en direction du passage, en gardant les yeux fixés sur le lieu de la cérémonie pour être sûr que personne ne vous remarque. Vous vous faufilez ainsi jusqu'à l'entrée de ce passage dans lequel vous pénétrez promptement. Tu marches jusqu'à une porte qui n'est pas verrouillée mais te rends compte que le coréen n'avance plus. Son visage est baigné de larmes. Tu t'approches doucement de lui.

« - J'aurais dû la sauver..., dit-il en fermant les yeux. Je suis un bon à rien...

- GD, ne dis pas ça... Nous ne pouvions rien faire. Tu as vu le nombre de personnes dans cette salle ? Et maintenant, nous devons nous dépêcher avant qu'ils ne nous trouvent, tentes-tu de le rassurer, tout en passant une main sur ses joues pour essuyer ses larmes. S'il te plaît, n'abandonne pas maintenant... »

Le jeune homme semble réfléchir quelques secondes puis te suis.

Tu peux te rendre au chapitre 67.

(4) Tu as décidé de chercher un moyen de t'enfuir :

Tu regardes autours de toi et aperçois un nouveau passage. Tu secoues le bras de G-Dragon et lui montre l'endroit. En choisissant le bon moment, il vous sera peut-être possible de vous éclipser sans vous faire remarquer.

Tu peux calmement longer le mur vers ce passage (6) ou assister à la cérémonie (3). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(5) Tu as décidé de venir en aide à la jeune femme :

G-Dragon et toi échangez un regard, et décidez de passer à l'action. Tu bondis au milieu de l'assistance en poussant un cri terrifiant, suivi du coréen. La jeune femme tourne des yeux pleins d'espoir vers vous. Votre audacieuse tentative est tout à fait louable, mais totalement stupide : comment pouvez-vous venir à bout de quarante adversaires ? Vous êtes bientôt entouré, réduit à l'impuissance, et le couteau du prêtre s'enfonce dans ta gorge.

Ton histoire s'achève malheureusement ici, en héros, et très bientôt pour G-Dragon aussi. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture.

(6) Tu as décidé de longer le mur vers le passage :

G-Dragon acquiesce. Mais alors que vous vous faufilez le long du mur, quelqu'un pousse un cri. Tous les yeux se tournent vers vous, et bientôt, l'assistance démoniaque s'avance et vous entoure. Vous êtes pris au piège.

Si c'est le cas, tu peux peut-être utiliser un objet un peu particulier. Mais sinon, tu peux continuer ce paragraphe.

Tu te bats avec la force du désespoir mais tu es submergé par un trop grand nombre d'admirateur du Diable. Tu es faîtes prisonnière, ainsi que G-Dragon, et vous le resterez jusqu'à ce que la dague du grand prêtre s'enfonce dans votre poitrine, car vous serez sa prochaine victime.

Ton histoire s'achève malheureusement ici et très bientôt pour G-Dragon aussi. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture.

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