Chapitre 143

La clé tourne dans la serrure, et la porte s'ouvre sur une salle à manger. Une grande table a été somptueusement dressée pour deux personnes avec de la vaisselle fine et des couverts en argent. La pièce est éclairée par un étincelant chandelier hérissé de bougies, et les murs sont tapissés d'un luxueux papier rouge, à l'exception cependant de l'un d'entre eux où pendent de lourds rideaux, rouges également. Un cordon pend le long de l'un des rideaux. Tu t'en approches lentement pour l'inspecter.

Tu peux tirer sur le cordon pour appeler le majordome (1) ou vérifier qu'il n'y a pas de piège dans ce lieu (2). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(1) Tu as décidé de tirer sur le cordon :

Tu sens tes mains devenir moite et une boule se former dans ton estomac. Quelques instants plus tard, Faisal, le majordome, pénètre dans la salle à manger. Il semble stupéfait de te voir là. « J'aimerais voir le Maître. » Déclares-tu froidement. Faisal s'incline légèrement et disparaît. Dix minutes plus tard, le Comte de Bahari, le visage crispé de colère, fait irruption dans la pièce, Faisal sur les talons. Ils se tiennent face à toi, de l'autre côté de la table, et te fixent avec la plus grande attention.

« - Pourquoi me déranger à cette heure de la nuit ?! Demande le Comte d'une voix autoritaire.

- Je sais énormément de choses sur ce qui se passe dans ce Manoir, sur les habitants qui y vivent et sur les pratiques infernales qui s'y trament. Je vais mettre un terme à tout ça, en vous faisant disparaître, réponds-tu, sans hésiter. »

Les deux hommes échangent un regard tandis que tu déglutis. Ils hochent la tête et portent de nouveau les yeux sur toi. Puis, ils s'avancent, chacun d'un côté de la table.

Tu peux affronter le Comte (3) ou affronter Faisal (4). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(2) Tu as décidé de faire un tour de la pièce :

Tu faits pendant quelques minutes le tour de la salle à manger mais ne découvre aucun piège.

Tu peux te rendre au paragraphe (1).

(3) Tu as décidé d'affronter le Comte :

Tu t'approches lentement du Comte, le défiant du regard.

As-tu en ta possession le poignard Malais ? Si c'est le cas, rends-toi au paragraphe (5). Sinon, continue la lecture de ce paragraphe.

Tu jettes un coup d'œil derrière le Comte et vois des couverts posé sur la table. Le Comte continue de te fixer de ses yeux noirs et brillants. Un sourire s'affiche sur son visage avant qu'il ne se précipite dans ta direction. Tu parviens à l'éviter de justesse et tentes de le faire trébucher. Malheureusement, cela n'a aucun effet sur l'homme qui fait rapidement demi-tour pour se jeter sur toi. Cette fois-ci, le Comte se retrouve contre toi. Il te serre contre lui et commence à approcher son visage de ta gorge. « Tu croyais vraiment pouvoir me battre... ? » Sa voix te glace le sang. Tu vois alors les grandes canines qui ornent sa bouche. Alors qu'il s'approchait un peu plus de ta gorge, tu parviens à tendre le bras et prendre un verre que tu brises sur son crâne. L'homme porte ses mains à sa tête. Tu en profites pour attraper un couteau, et fonces sur lui. Un bruit étrange sort de sa bouche, laissant échapper un petit caillot de sang. Il commence à partir en arrière et pose ses mains sur son ventre, à l'endroit où tu lui as enfoncé l'objet. Il te lance un regard surpris, passant de tes yeux à l'arme que tu tiens en main. Faisal observee la scène, silencieux. Le comte de Bahari glisse lentement à terre et perd la vie. Tu pousses un soupir de soulagement et reporte ton attention sur le majordome. La vision qui s'offre à toi sera ta dernière car la métamorphose de Faisal dépasse tout ce que tu avais pu endurer. Une forme terrifiante de démon, noyée dans des fumerolles sulfureuses se tient devant toi. Sa bouche crache des jets de vapeur. Le monstre approche sa main de ton corps et de ses griffes, te transpercent entièrement. Tu t'écroules à tout tour et la créature de l'enfer s'avance vers toi pour te piétiner de ses sabots de bouc. Tu es, certes, venu à bout du Comte de Bahari, mais tu n'as pas vaincu le Maître...

Ton histoire s'achève malheureusement ici. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture en faisant d'autres choix.

(4) Tu as décidé d'affronter Faisal :

Tu t'approches lentement du majordome, le défiant du regard.

As-tu en ta possession le poignard Malais ? Si c'est le cas, rends-toi au paragraphe (6). Sinon, continue la lecture de ce paragraphe.

Tu jettes un coup d'œil derrière le majordome et vois des couverts posé sur la table. Faisal continue de te fixer et il se précipite dans ta direction. Tu parviens à l'éviter de justesse et tentes de le faire trébucher. Malheureusement, cela n'a aucun effet sur l'homme qui fait rapidement demi-tour pour se jeter sur toi. Alors qu'il s'approchait un peu plus, tu parviens à tendre rapidement le bras et prendre un verre que tu brises sur son crâne. L'homme porte ses mains à sa tête. Tu en profites pour attraper un couteau, et fonces sur lui. Le majordome braille lorsque tu lui assènes un coup dans le bras. Faisal pousse un cri d'agonie qui devient de plus en plus strident, à tel point que tu recules en te bouchant les oreilles. C'est alors que tu te rends compte que ce n'est pas la douleur qui le fait hurler ainsi. Des vapeurs commencent à s'élever du sol et à envelopper l'homme, et son hurlement se transforme en rugissement tandis que ses yeux s'agrandissent démesurément. Devant toi, Faisal est en train de se dissoudre pour donner naissance à une forme diabolique. Des fumées jaillissent de sa gueule, et sa peau se recouvre d'écailles noirâtres. Se mains se sont transformées en deux pattes griffues qui déchirent l'air, ses pieds sont maintenant des pattes de bouc. Le Démon se précipite sur toi, griffes en avant, et agrippe ton bras avec une telle force qu'il le brise. Tu hurles en serrant ton bras blessé contre toi. Mais la douleur est de courte durée, car tu ne peux faire quelque chose pour vaincre cette créature d'un autre monde.

Ton histoire s'achève malheureusement ici. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture en faisant d'autres choix. 

 

(5) Tu possèdes le poignard Malais :

Le Comte continue de te fixer de ses yeux noirs et brillants. Un sourire s'affiche sur son visage avant qu'il ne se précipite dans ta direction. Tu parvins à l'éviter de justesse et tentes de le faire trébucher. Malheureusement, cela n'a aucun effet sur l'homme qui fait rapidement demi-tour pour se jeter sur toi. Cette fois-ci, le Comte se retrouve contre toi. Il te serre contre lui et commence à approcher son visage de ta gorge. « Tu croyais vraiment pouvoir me battre... ? » Sa voix te glace le sang. Tu vois alors les grandes canines qui ornent sa bouche. Il se rapproche un peu plus de ta gorge, mais est soudainement arrêté dans son action. Il se recule un peu de toi, effrayé et surpris. Un bruit étrange sort de sa bouche, laissant échapper un petit caillot de sang. Il commence à partir en arrière et pose ses mains sur son ventre, à l'endroit où tu lui as enfoncé le poignard. Il te lance un regard surpris, passant de tes yeux à l'arme que tu tiens en main. Faisal observe la scène, silencieux. Le comte de Bahari glisse lentement à terre et perd la vie. Tu pousses un soupir de soulagement et reporte ton attention sur le majordome. La vision qui s'offre à toi sera ta dernière car la métamorphose de Faisal dépasse tout ce que tu avais pu endurer. Une forme terrifiante de démon, noyée dans des fumerolles sulfureuses se tient devant toi. Sa bouche crache des jets de vapeur. Le monstre approche sa main de ton corps et de ses griffes, te transpercent entièrement. Tu t'écroules à tout tour et la créature de l'enfer s'avance vers toi pour te piétiner de ses sabots de bouc. Tu es, certes, venu à bout du Comte de Bahari, mais tu n'as pas vaincu le Maître...

Ton histoire s'achève malheureusement ici. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture en faisant d'autres choix.

(6) Tu possèdes le poignard Malais :      

Le majordome continue de te fixer et il se précipite dans ta direction. Tu parviens à l'éviter de justesse et tentes de le faire trébucher. Malheureusement, cela n'a aucun effet sur l'homme qui fait rapidement demi-tour. Alors qu'il s'approchait de toi, tu parviens à tendre rapidement le bras et prendre un verre que tu brises sur son crâne. Faisal pousse un cri d'agonie qui devient de plus en plus strident, à tel point que tu recules en te bouchant les oreilles. C'est alors que tu te rends compte que ce n'est pas la douleur qui le fait hurler ainsi. Des vapeurs commencent à s'élever du sol et à envelopper l'homme, et son hurlement se transforme en rugissement tandis que ses yeux s'agrandissent démesurément. Devant toi, Faisal est en train de se dissoudre pour donner naissance à une forme diabolique. Des fumées jaillissent de sa gueule, et sa peau se recouvre d'écailles noirâtres. Se mains se sont transformées en deux pattes griffues qui déchirent l'air, ses pieds sont maintenant des pattes de bouc. Le Comte observe la scène, silencieux et un sourire sur les lèvres. La créature court dans ta direction et au moment où elle allait se jeter sur toi, tu sors le poignard Malais pour le lui planter dans le ventre. Lorsque tu lui donnes le coup de grâce, ce qui était autrefois le majordome se met à pousser un cri effroyable en s'abattant sur la table. Dans un dernier sursaut, ses bras accrochent le candélabre dont les bougies s'éparpillent sur le sol. Un hurlement s'élève derrière toi, et tu te retournes dans l'instant, voyant ton deuxième adversaire, que tu avais totalement oublié, sauter par-dessus la table et serrer le monstre contre sa poitrine en sanglotant. Malgré la pitié qu'il vous inspire tu sais qu'il te faut te débarrasser du Comte également. Mais alors que tu t'approches de lui, tu remarques qu'il y a quelque chose de plus urgent à régler. En effet, une des bougies a roulé sur le sol jusqu'aux lourdes tentures qui, maintenant, commencent à prendre feu. Tu te décides à partir rapidement avant qu'il ne soit trop tard. La fumée a totalement envahi la salle à manger lorsque tu atteins la porte du Manoir, et les flammes semblent te poursuivre alors que tu dévales les marches menant au porche. Avant de partir, tu jettes un dernier coup d'œil derrière toi, espérant apercevoir vos amis. Des larmes se mettent à couler le long de tes joues. Le feu, maintenant, dévore le manoir, dont il ne restera bientôt que des cendres. Tu continues à marcher plusieurs minutes, tremblante et sanglotante, jusqu'à te laisser tomber sur le sol, fatiguée mais bien vivante.

Félicitations ! Si tu es ici, cela veut dire que tu as fais les bon choix et que tu as réussis à vaincre le Maître et son manoir de l'enfer ! Tu ressorts de ces lieux, le cœur lourd en émotions mais encore en vie ! Je te remercie de tout mon cœur pour avoir lu cette fiction et espère que tu as passé un agréable moment !

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