Chapitre 111

La porte s'ouvre sur une petite pièce plongée dans l'obscurité. Tu en fais le tour, longeant les murs. Enfin, dans un angle, ta main rencontre un petit bouton que tu presses prudemment. La paroi qui te fait face coulisse alors et tu découvres un passage dans lequel deux portes se font face.

Tu peux essayer d'ouvrir la porte de gauche (1) ou celle de droite (2). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(1) Tu as décidé d'ouvrir la porte de gauche :

La porte n'est pas fermée à clé mais les grognements et les cavalcades que tu entends derrière elle ne présagent rien de bon.

Tu peux t'éloigner de la porte et d'examiner le passage dans lequel tu te trouves (3) ou ouvrir la porte à la volée en surgissant dans la pièce (4). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(2) Tu as décidé d'ouvrir la porte de droite :

« Qu'est-ce que c'est ? » Demande une voix, de l'autre côté de la porte. Tu entrouvres légèrement la porte. Celle-ci n'est pas fermée.

Tu peux pénétrer dans la pièce (5) ou ne pas prendre le risque d'être découvert en t'éloignant (6). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(3) Tu as décidé de t'éloigner de la porte :

Il semble que tu n'ai pas d'autres moyens de sortir d'ici. De plus, le panneau par lequel tu es arrivé s'est refermé. Tu fais le tour des lieux et remarques soudainement un bouton de sonnette. N'ayant pas vraiment d'autres choix, tu presses le bouton, priant pour qu'il te permette de trouver une issue. Lorsque tu appuies dessus, aucun panneau ne se met à glisser, aucune entrée de passage secret ne se révèle, mais une sonnerie aiguë se déclenche et retentit à travers le manoir. Tu te prends la tête à deux mains.

Ton aventure s'achève malheureusement ici, lorsque le comte, ses serviteurs et ses domestiques t'auront capturés. Mais tu peux tout à fait recommencer ta lecture en faisant d'autres choix.

 

(4) Tu as décidé d'ouvrir la porte à la volée et de surgir dans la pièce :

L'odeur abominable qui règne dans la pièce te soulève le cœur et te cloue sur place. La pièce elle-même, taillée dans le roc, n'a rien de particulièrement remarquable. Mais les corps décapités de cinq boucs sont dispersés sur le sol et trois danois se disputent rageusement les cadavres. A ton arrivée, ils se tournent vers toi, furieux d'avoir été interrompus dans leur festin. Leurs gueules écument et ils grognent avec hargne. L'un des molosses bondit tente de bondir sur toi. Heureusement, tu as assez d'énergie pour te reculer rapidement et refermer la porte avant que les chiens ne t'attaquent. Il te faut trouver un autre moyen de partir.

Tu peux te rendre au paragraphe (3).

(5) Tu as décidé de pénétrer dans la pièce :

Tu ouvres la porte, et jettes un coup d'œil à l'intérieur de la pièce. Le sol est couvert de poussière et les murs taillés dans le roc sont nus. Une table en bois grossier et une chaise sont poussées contre l'un des murs et, assis à cette table, tu vois un petit homme à l'aspect tourmenté vêtu d'une toge blanche. Une tête de bouc est posée devant lui. Tu t'approches de lui, tout en restant sur tes gardes. « Bonjour, dis-il nerveusement, Salut au Maître. Je suis prêt à me repentir. Où en est la cérémonie ? Et, hum... est-ce mon tour maintenant ? » Il se penche alors vers toi et murmure : « Je ne suis pas pauvre. Aide-moi à m'échapper de ce lieu et tu seras très généreusement récompensé. »

Tu peux lui dire qui vous êtes (7) ou le laisser continuer à parler sans manifester la moindre émotion (8). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.    

(6) Tu as décidé de t'éloigner :

« Désolé, c'est une erreur » Dis-tu avant de t'écarter de la porte.

Tu peux maintenant te diriger vers la porte opposée (1) ou chercher une autre issue (3). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(7) Tu as décidé d'être honnête avec l'homme :

« Je ne travaille pas pour le Maître, dis-tu calmement à l'homme. Je me suis égarée ici, avec quelques uns de mes amis et je cherche à m'échapper aussi. Et j'aimerais nous débarrasser du Maître et de ses serviteurs. » En entendant cela, l'homme devient très excité. « Mon nom est Rabten, dit-il. J'ai rencontré suffisamment de démons en ces lieux, et je désire les chasser de ma vie à tout jamais. Peut-être pouvons-nous nous enfuir ensemble. Il y a une trappe secrète dans le plafond, dans ce coin de la pièce. Si tu veux bien accepter de te baisser, je vais grimper sur tes épaules et lorsque j'aurais franchi cette trappe, je pourrais ensuite te hisser. »

Tu peux suivre le plan de l'homme (9) ou continuer ton chemin, sans lui (10). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(8) Tu as décidé de laisser parler l'homme :

Ton regard glacial effraie quelque peu l'homme. « Je constate que tu es vraiment un fidèle serviteur du Maître, dit-il en pleurnichant. Je, euh... J'ai tout simplement inventé cette histoire de récompense pour être certain d'avoir affaire à un personne honnête. Je suppose que mon heure est arrivé, n'est-ce pas ? » Il te regarde misérablement, et tombe à genoux. Tu le contemples sans dire un mot, et soudain, son attitude change complètement. Avant que vous n'ai pu l'en empêcher, il saisit une courte dague cachée sous sa toge et, la tenant à deux mains, il l'enfonce dans sa poitrine. Horrifiée, tu le vois s'effondrer puis s'immobiliser face contre terre. Prise de tremblements, tu décides de quitter la pièce.

Tu peux te rendre au paragraphe (6).

(9) Tu as décidé de suivre le plan de l'homme :

Dans le coin de la pièce qu'il t'a indiqué, tu te baisses pour lui permettre de grimper sur tes épaules. Soudain, une pensée te traverse l'esprit. Pourquoi Rabten ne s'est-il pas évadé plus tôt en montant sur la table ? Alors que tu allais lui poser la question, son poing s'écrase sur ton menton. Tu t'effondres au sol, tandis que Rabten jubile. « Grâce à ta capture, je vais gagner une fois de plus les faveurs du Maître ! »

Ton aventure s'achève malheureusement ici, une fois que tu es faîtes prisonnière dans les oubliettes du manoir. Mais tu peux tout à fait recommencer en faisant de nouveaux choix.

(10) Tu as décidé de continuer ton chemin sans lui :

Tu secoues la tête. « Je ne veux pas m'enfuir avec vous. Mais la porte est ouverte, donc vous pouvez aller où bon vous semble. »

Tu peux te rendre au paragraphe (6).


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