Le mal n'est pas là où on le croit

-Ou se cache-t-il? Demandais-je effrayé.

-Dans un proche, souvent la personne la plus proche et la plus gentille.

-Et qui est-ce?

-Je ne peut pas répondre à toute tes questions.

Je pars pas très convaincu. Je découvre un chemin caché derrière un buisson. Je vois un cerf debout sur le chemin, il me fixe et ne bouge pas. Je m'approche, et il s'avance vers moi. Je met ma main en avant pour le caresser mais il part en courant pris de peur. Je continue le chemin et j'entend des cris m'appeler, mais dans mon monde, je faisais comme si je n'entendais rien. Je ne veux pas rentrer, je suis bien ici, seul sans personne pour me dire ce que je dois faire. J'observe les animaux sauvages gambader dans les bois. De jolies fleurs de toutes les couleurs poussent sur le bord du chemin. Je regarde le ciel, le soleil se lève encore, j'ai le temps. J'entends le bruit du courant d'une rivière. Je m'approche du bruit et vois un petit court d'eau slalomer entre les arbres. Je retire mes chaussures pour y plonger mais pieds. L'eau est fraîche et les poissons nagent dans tout les sens pour échapper au courant. Je pourrais rester là jusqu'à la fin des temps. Mais le temps passe et le soleil brille déjà au milieu du ciel sans nuage. Je sors de l'eau pour m'allonger à l'ombre des arbres. Je m'endormis et quand je me réveille il fait déjà sombre. Je cours vers le chemin pour rentrer. Arrivé, mon père est fou de rage. Il m'a cherché toute la journée et tout le monde est très inquiet.

-Ou était tu?Dit-mon père en criant.

-Dans la forêt.Répond-y-je.

-Et tu n'as pas pensé à me le dire?

-Non, je suis d'abord allée chez le sage puis je me suis promenée dans la forêt. La brise était si douce que je me suis endormie sous le bruit de la rivière.

- Mouais... c'est bon pour une fois!

Je pars dans ma chambre et m'installe dans mon lit. La nuit tombe et je ne trouve pas le sommeille. Je repense à ma journée. Le cerf, les animaux sauvages, la rivière... Une idée me traversa l'esprit! Je m'habille en vitesse pour revoir la rivière. Sur mon chemin, je sens des pas passer derrière moi. Je me retourne et une ombre court pour disparaître dans la multitude d'arbres. Je le suis mais vite je le perd de vue. Il court bien trop rapidement. Je cherche mais aucune trace de cet inconnu. Soudain, un grand bruit retentis derrière moi. Je me retourne lentement en frissonnant. Un homme se tient devant moi. Il a les cheveux noir en bataille, ses grands yeux bleus brille dans dans l'obscurité et ses vêtements sales sont déchirés. Il me regarde comme si je suis un extra-terrestre. Il repart en courant et monte dans un arbre. J'essaye de le suivre mais ce n'est pas facile avec ma robe. Je monte sur une branche et elle craqua. Heureusement que l'étrange homme me rattrape et m'emmène dans sa cabane.

-Bonjour, je m'appelle Éloi et toi?

-Célès, mais, dis moi, pourquoi vis-tu dans les arbres?

-Je suis orphelin et les loyers sont trop chère.

-Mais pourtant, il ne sont qu'a 10$.

-Oui mais toi tu es une princesse, tu as l'habitude de vivre dans la richesse. Mais dans ce monde, l'argent est rare, il n'est pas si facile d'en avoir. Les taxes sont trop chère et c'est la faute de ton père. Les disputes qu'il a avec l'Allemagne vide les caisses du royaume alors il augmente les taxes mais le salaire n'augmente pas pour autant.

-Mais mon père ne me la jamais dis, je ne le savais pas.

-C'est normal, les rois cachent tout à leurs filles mais leurs fils, eux, ont droit de tout savoir.

-Mais c'est injuste!

-C'est comme ça.

-Je vais me battre contre cela.

-Tu ne pourras jamais, il est bien trop fort et puis tu es une fille.

-Et alors, ça te dérange?

-Non, mais une fille c'est plus faible. Si tu veux, je peux t'aider, même si je ne peux pas faire grand chose.

-Merci, on se revois demain?

-Si tu veux, à demain alors.

-À demain.

Je repars au château mais c'est déjà l'aube. Je retourne discretement dans ma chambre. Aujourd'hui, c'est un grand jour, je vais passer toute la journée avec mon père. Une servante entre dans ma chambre pour m'habiller. Je suis plus belle que d'habitude. La toilette faîte je descend manger avec mon père.

-Pourquoi me caches-tu depuis des années ta dispute avec l'Allemagne?Dis-je curieuse de savoir se qu'il va répondre.

-Comment le sais-tu?

-Là n'est pas la question, ne change pas de sujet et réponds-moi!

-Voyons, je ne te l'ai pas caché, tu le sais depuis des années.

-Oui mais pas que tu martyrise le peuple qui n'y est pour rien!

-D'où viens toute cette histoire?

-Je te l'ai dis que j'allais mener mon enquête.

-Tu es allée au village? Je te l'ai strictement interdit!

-Et pourquoi ne pourrais-je pas y aller?

-C'est les règles et ne peut rien y changer.

-C'est toi le roi, tu devrai.

-Les choses ne sont pas si simple, c'est une histoire d'adulte, tu ne peux pas comprendre.

-Si je peux comprendre, je ne suis plus une enfant. J'ai 17 ans, l'aurais-tu oublié?

-Non, mais c'est jeune 17 ans. Moi, à ton âge, je ne cassais pas les pieds de mon père et ne me maillais pas de ses affaires! Tu devrai faire de même.

-JAMAIS!

Je pars en courent dans ma chambre et me couche dans mon lit, la tête étouffée dans l'oreiller, je commence à pleurer. Mes larmes qui coulent sur mon visage retire mon fond de teins et mes yeux sont devenu noirs a cause du mascara. Malgré ma peine, la nuit tombe et fatigué, mes yeux se referment et je m'endors.