Chapitre 3. Aujourd'hui

C’était aujourd'hui un jour comme un autre. Wei Yangji était habillé d’une grande tenue bleuté, qui s’accordait à merveille avec la couleur argentée de sa chevelure. Il mesurait un mètre soixante de haut. Grandir dans un bordel était en réalité très éprouvant pour le jeune garçon.

Être une fleur masculine parmi les femmes était tout aussi dérangeant. Souvent, on le regardé comme une bête curieuse. Habitué par ce genre de personnes, de regard; il n’y prêtait plus attention.

Aujourd'hui, était un jour particulier.. c'est ce que tout le monde disait. D’après les rumeurs qu’il avait entendues, plusieurs hommes haut placés devaient arriver dans l'après midi. Pour le plaisir ? Non.. enfin il y avait un peu de ça mais souvent, c’était des hommes qui rachetaient certaines concubines du bordel. Il soupira.

– Je me demande pourquoi faire ce genre de choses…enfin bon…

Il sourit, venant se coller aguicheusement à un homme.. plutôt charmant à son goût. Sa main glissant délicatement sur son visage et rigole.

– Vous êtes beau.

L’homme sourit en retour posant sa main sur la taille fine de Yangji et sentir le parfum que dégage ce dernier.

– Vous êtes une ravissante jolie fleur. Quel est votre nom, si je peux me permettre.

Yangji rougit faiblement..il approche son visage juvénile auprès de l’oreille de l’homme. Sa voix se faisant suave.

– Wei Yangji..et vous ?

– Luo Sheny..puis-je vous demander quel est le prix pour coucher avec vous ?

Yangji blanchit et fronce les sourcils. Il se détend un peu avant de répondre un peu froidement.

– Désolé mais je ne couche avec personne. Tout ce que vous pouvez avoir avec moi ce sont des gâteries et des caresses. Je suis désolé.

L’homme pris sa coupe de vin venant la renversé sur son sexe qu'il avait sortie pendant les paroles de Yangji. Il lui sourit attrapant la main d’enfant de Yangji, la plaçant là bas.

– Dans ce cas occupe toi de ceci avec ta langue et ta bouche ? Tu devrais pouvoir le faire petit prostitué.

Wei Yangji regarde l’homme qui avait changé d’expression. Il reconnaissait se visage déformé par l’envie et le plaisir masculin. Il en avait tellement vu que pour lui, les envies sexuelles des personnes étaient toutes une connaissance. Il se déplace alors venant se poser entre les jambes du soldat. Prennant en main le sexe déjà durcie de Luo Sheny et se baissant, il sortie la langue qui caressa le bout en forme de parapluie. Le contact de la langue chaude et humide de Wei Ying fit frémir la queue de Sheny. Sa respiration s’accélérant au fur et à mesure que Yangji venait léché la longueur entière avant d’enfoncer le pénis dans sa bouche. Les mains de Luo viennent alors s’agripper au cheveux de Yangji, l’accompagnant dans ses mouvements. Yangji tremble faiblement ressentant un certain plaisir et continue alors la succion du membre inférieur. Sa vitesse augmentait au fur et à mesure pour faire jouir alors ce dernier.

– Tu es vraiment bon. Doué pour ça. Qui t’a donné des cours ? Ton supérieur hiérarchique ? Hahaha

Yangji lève le regard vers l’homme un sourire mesquin. Les mains de Yangji, baladeuse vinrent titiller l’anus..ce petit trou, là où se trouve le point G masculin. Ses doigts avaient été humidifié avec le vin qui se trouvait dans les parages. Sans prévenir, il enfonce deux de ses doigts, laissant alors à Luo Sheny un doux gémissement. Il stimule alors les deux endroits, suçant et pénétrant son client. Yangji était excité par ce qui se passait. Il vient de retirer mordillant le bout du sexe. Ses yeux bicolore foudroyant celui de l'autre homme.

– Je vois que vous aimez ça ? Vous êtes un pervers. Un dégueulasse. Pourquoi ? Vous osez demander des choses affreuses aux enfants. Mais bon, ce n'est pas votre problème vu que vous voulez du plaisir. Je vais vous en donner.

Il se déshabille, laissant paraître son corps encore enfants..il avait une taille assez conséquente pour son âge. Il continue ses mouvements de va et vient avec ses doigts en Luo qui se plient par le plaisir nouveau qu'il lui était accordé. Après avoir assez bien élargi l'espace, il vient se mettre à l’entrée et s'enfonce violemment en Luo, venant l’attaquer rapidement par ses rapides mouvements de bassins. Yangji était énervé. Il en avait marre de ce genre de personne. Il fallait bien les punir à un moment donné ? Non ?

– Je vais te faire crié comme une putain. On verra ensuite c’est qui ici qui est supérieur.

Il attrape les hanches de l’homme venant le retourner pour le mettre à quatre pattes, s'enfonçant encore plus profondément.

– …AH. SALE PROSTITUÉ DE MER…

Yangji vient enfoncer ses doigts dans la bouche de Luo pour le faire taire. Il rigole comme un fou alors qu’il le pénètre avec violence sans se douter que des gardes viennent d’arriver pour les séparer de force. Yangji était désespérément accroché et se débattit.

– Sale prostitué mâle. Que fais-tu à cet homme respectable ??

L’un des gardes tenant facilement le col des vêtements de Yangji le laissant pendu en l'air. Il battait des jambes comme un sauvage grognant.

- Lâche -moi !! Il l’avait mérité lui et sa grande gueule !! Putain ! Eh !

– Très bien. Vous la jouez ainsi. Dîtes adieu on monde de la prostitution.

Le garde jette au sol le garçon. Alors qu’autour tout le monde était en pleurs ou choqué. Ceux qui connaissaient la violence de Yangji tremblaient .

– Nous trouverons un maître à ce chien.

En effet, quelques jours plus tard, un homme arriva au bordel. Après une discussion avec le chef de maison, il rejoint la pièce où était enfermé Yangji.

– Debout le chien. Tu vas avoir une nouvelle maison et de nouvelles responsabilités.

Wei YangJi ouvre l'œil pour observer la personne qui lui parle. Il ne répondit pas. La seule chose qu’il fit était de suivre l’homme qui le traîne avec une corde autour du cou. Il ne dit rien, suivant la tête basse..un sourire en coin. Il quitté enfin ce monde qui n’était pas le sien, celui où il a compris qu’être faible était un désavantage. Pour survivre en ce monde, il fallait écraser les minables. Wei Yangji observe alors celui qui l'emmène. Il possédait un noyau d’or, très faible mais il était présent. La question qu’il se posait.. c'était : comment pouvait il y avoir celà en certains et pas en d’autres. A quoi cela pouvait-il servir ? Depuis quand cela existait ? Depuis sa naissance ? Ou bien avant ?

C’était un total mystère pour lui. Mais il ne se décourage pas. Il allait faire en sorte d’exploiter ce potentiel et le faire connaître. Mais comment ? Ce n’est pas en étant misérable qu’on arriverait à un tel résultat. Il allait profiter de cet opportunité, de cet nouvelle vie..qui allait encore le faire souffrir et le détruire

L’homme qui l’avait acheté était d’une grande famille appelée Xue. La famille vivait dans une grande maison, un manoir pour être plus exact. Wei Yangji ne savait pas quoi faire, ni penser. Dès son arrivée il fût mis dehors à genoux pour lui donner une leçon. C’était le début de son dressage pour faire de lui “un bon chien obéissant”.

Cette première journée sur ce sol.. fût également sa première rencontre avec une personne qu’il allait aimé..et détesté.

– Pourquoi es-tu ici ?

Yangji lève son regard en direction de la petite voix. C’était un enfant qui était plus grand que lui. Il était habillé élégamment , de noir, de gris et d’or. Ses cheveux long noir était si beau et bien coiffée..il était un peu jaloux.

– Fiche le camp.

– Tu ressemble à un chien de casse. Avec tes cheveux, ton odeur et tes habits.

L’enfant disait ça aussi légèrement qu’une plume. Il sourit et caresse la tête de Yangji. Il cligne des yeux.. première fois qu’on lui donnait une caresse comme un animal. Il rougit de gêne alors que l’enfant semble sourire.

– Je m’appelle Xue Ruan ! Et toi ?

Un silence. Un soupire.

– Wei..Yangji

– Enchanté !!

Wei Yangji se sentait étrange. Pourquoi son cœur se réchauffe ? Peut être que pour la première fois, il découvrit un sentiment nouveau. De l’affection ? Amour ? Il ne pouvait pas mettre un nom dessus.

On entendit des pas pressés arriver, se mettant près de Ruan. C’était le père. Il sourit à son fils, caressant sa bouille d’enfant.

– Je te présente ton serviteur, pour toi Xue Ruan. Tu en seras le maître. Mais je le dresserais avant celà. Et toi le chien, je te demande de prendre soin de mon fils. Ose lever la patte sur lui et je te tue.

La tension était palpable. Étouffante. Puis à ses mots, le père se détourne, se dirigeant dans la demeure. Ruan sourit et vient vers yangji tendant sa main.

– Donne ta patte, Yangji.

Wei Yangji cligne des yeux, réfléchissant. Donner la patte..? C’était vulgaire de le traiter réellement comme un chien. Il ne réagit pas et vient dire d’un ton nasillard.

– Va te faire voir chat de gouttière.

– Tu dois m’obéir aveuglément.. c'est le but d'un serviteur et d’un chien. Tu n’es qu'un chien de la casse vraiment.

Yangji sans plus tarder lui donne sa main. Avec un air grognon. Un anneau froid fut mis à son doigt. Il est surpris et lève la tête, l’enfant souriez.

– Tu es mon serviteur. Tu es super beau, je suis content. Tu le seras pour toujours l’oublie pas !! C’était un ordre !

Ce jour là..le cœur de Yangji se réchauffa pour la première fois. Un sourire chaleureux..les paroles d’un enfant gâté..il aurait aimé pleurer mais il devait cacher cet aspect…

Quelques mois ont passé.

Yangji et Ruan sont devenus amis. Et plus que de l'amitié, Yangji avait développé de l'amour. L’enfant était un rayon de soleil, il lui apportait beaucoup.

Yangji vivait deux vies..d’un côté il était heureux avec Xue Ruan, s’amusant et jouant. Et de l’autre, il subissait des coups, des insultes par la famille. Son dressage était important.. c'est ce qu'ils voulaient. Un chien obéissant.

Wei Yangji  a commencé à écrire en cachette des techniques, la maîtrise..de la cultivation et du noyau d'or. À l' heure perdue, au moment où il était seul dans sa chambre.

Sa relation avec Xue Ruan était celle qui le faisait vibrer et l’empêcher de sombrer dans les abysses de son cœur.

Ses services ? Il les donna pendant près d’un an et demi. Les violences qu’il avait subi, les insultes, il les gardait en rancœur. Presque deux années s'étaient écoulées depuis qu’il avait quitté le bordel. Sa douleur est arrivée à terme. Il décida de désobéir et ne plus rien faire dans le manoir. C’était fini. Terminé ce genre de maltraitance. Il était tant pour le garçon de quinze ans, de fuir.


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