Épilogue
Bonsoir,
J'espère que vous allez bien.
Comme toujours, ça a été un bonheur d'écrire cette histoire comme les précédentes. Je suis ravie d'être parvenue à vous surprendre vers la fin avec la sœur jumelle d'Alena.
Vos commentaires m'ont vraiment touchés comme à chaque fois et je vous remercie pour toutes vos gentillesses qui me sont adressées.
Je reviens très vite avec plusieurs annonces que je publierai prochainement si tout se passe bien et surtout comme prévu.
Je vous remercie infiniment et je vous souhaite une belle fin de journée.
À très vite ❤️
Dans la voiture qui la ramenait vers cet homme dont elle était éperdument amoureuse, Alena plongea sa main dans son sac en peinant à respirer.
Elle avait fait un détour à la villa pour récupérer cette enveloppe qu'elle n'avait pas ouvert depuis des mois. Aujourd'hui elle avait reçu une nouvelle qui l'avait poussé à glisser cette enveloppe dans son sac à main.
Les lèvres pincées, elle l'ouvrit en hésitant à plonger sa main dedans. Son ventre se noua instantanément quand elle sortit la photo que contenait cette enveloppe et la confronta. Sa gorge se serra, son regard se perdit dans un océan de larmes et une émotion particulière l'envahit.
Elle avait repoussé ce moment, aujourd'hui elle avait fini par prendre ma décision de découvrir le visage de Meredith Layce.
Sœur Sophie n'avait pas menti, pensa-t-elle en déglutissant péniblement.
Elle lui ressemblait et sur cette photos, cette femme apparaissait souriante presque insouciante. Alena quitta des yeux la photo en inspirant profondément.
Une partie d'elle lui en voulait toujours, mais une autre essayait d'accepter qu'elle avait besoin de voir cette femme qui l'avait mis au monde. Sergueï avait raison depuis qu'il avait déposé cette enveloppe sur la table du salon. L'ouvrir l'avait dépossédé d'un poids. Il avait eu raison pour cette thérapie qui lui avait fait tant de bien.
- Nous sommes arrivés madame Azarov.
Alena quitta sa torpeur pour sourire au chauffeur et descendit de la voiture.
Tout en savourant l'air frais, elle rejeta la tête en arrière pour admirer le gratte-ciel avant d'entrer dans la tour.
Elle monta à l'étage où se trouvait son bureau et posa ses affaires sur le fauteuil de l'accueil et cogna quelques coups à la porte avant de l'ouvrir.
D'ordinaire elle n'aurait pas fait cela, mais elle avait quelque chose de si important à lui dire qu'elle ne pouvait pas attendre.
En la voyant, son mari darda son regard puissamment dangereux sur elle. Alena esquissant une petite grimace d'excuse en balayant la grande table autour de laquelle il y avait pratiquement tous les hommes d'affaires de Moscou ainsi que Nikolaï qui dressa un sourcil étonné.
Oui, elle venait de perturber une réunion importante et malgré le regard impassible de Sergueï qui semblait renfermer une envie dévorante de la punir pour ça, Alena ne bougea pas.
- Messieurs, Mesdames, si vous voulez bien nous excuser, je crois que ma femme a quelque chose d'important à me dire. Une petite pause d'une heure s'impose.
Il se leva pour les inviter à l'imiter, et ils quittèrent son bureau en la saluant au passage.
Alena ferma la porte avec hâte et se retourna en heurtant un bloc d'acier.
Parfois elle se demandait toujours comment il faisait pour la surprendre en se déplaçant aussi vite. La dominant de toute sa hauteur, sans la quitter des yeux, il verrouilla la porte puis glissa sa main sur sa gorge.
- Je sais que tu es impatiente de me raconter ton rendez-vous, mais je t'avais empressement dit d'attendre qu'elle se termine, dit-il passant son pouce sur ses lèvres. À moins qu'il s'agisse d'une urgence absolue.
Il se pencha pour caresser ses lèvres avec les siennes.
- Tu as l'air en bonne santé et même heureuse, ajouta-t-il d'une voix rauque.
- Je ne pouvais plus attendre de te retrouver ou peut-être que j'ai délibérément ignoré cet ordre.
- Dans ce cas, madame Azarov, il va falloir en payer les conséquences.
Il l'entraina jusqu'à la table en verre et la retourna de façon à ce qu'elle pose ses mains sur la table.
Alena ferma les yeux alors qu'une montée de plaisir commençait déjà à déferler partout en elle. Il glissa les bretelles de sa robe et celle-ci tomba à ses pieds.
Sergueï dégagea ses cheveux de son dos pour le contempler et descendit le regard sur ses fesses. En venant le déranger pendant sa réunion importante la jeune femme n'avait fait qu'exacerber son désir pour elle qui augmentait de jour en jour.
Il passa sa main au devant pour saisir son sein droit et au galbe parfait. Elle haleta et il se pencha en avant pour lui susurrer à l'oreille.
- Pas un bruit, tu as compris ?
Il passa sa main libre entre ses fesses et la posa sur son intimité déjà palpitante.
Elle se mit à respirer fort et de façon irrégulière. Sergueï caressa son sexe d'avant en arrière et elle faillit perdre l'équilibre.
Il passa son pied entre les siens pour qu'elle écarte un peu plus les jambes.
Son corps changeant semaine après semaine devenait une source d'excitation constante et impossible à régresser.
Elle était magnifique et pleine de vie, désirable et il voulait presque la punir pour ça.
Il laissa son sexe émerger de sa braguette ouverte et la pénétra sans attendre.
Elle se cambra, les mains sur la table, ayant de plus en plus de mal à retenir ses gémissements. Sergueï attrapa ses bras qu'il tenait désormais en arrière et s'élança en elle avec une vigueur redoutable. La jeune femme rejeta la tête en arrière et ne put s'empêcher de gémir avant de vite se mordre la lèvre. Sergueï embrassa ses mâchoires puis son épaule avant de de passer son bras autour d'elle. Sa main possessive se posa sur son ventre rond qui était à l'origine de ce changement de corps qui lui plaisait tant et redoubla de vitesse.
Alena était déjà en train de jouir, bousculée par les hormones qui la dominaient autant que lui. Piégée dans un maelstrom de plaisirs, elle se désintégra contre son torse en poussant un soupir tremblant et long en faisant tout son possible pour ne pas gémir.
Lui, ne s'empêcha pas de grogner, la joue plaquée contre la sienne afin qu'elle puisse entendre chacun de ses râles puissants.
Alena posa sa main sur la sienne qui reposait sur son ventre et se laissa emporter par une seconde jouissance avant d'être transportée sur la canapé.
Il l'embrassa avec une fougue indescriptible puis déposa une pluie de baisers sur son visage.
Elle resta nue, essoufflée et comblée sur le canapé avant de décider qu'il était temps de lui dire.
Elle ne pouvait plus attendre une seconde de plus.
- Maintenant que tu as eu cette délicieuse punition, je t'écoute Moya lyubov', lança-t-il derrière elle en l'aidant à remettre sa robe.
- Cette délicieuse punition que tu as aimé me donner, précisa-t-elle avec un sourire alors qu'elle essayait encore de reprendre son souffle.
- Quand je t'ai vu arriver, me défiant du regard, je ne pouvais pas attendre de rentrer à la maison.
Il s'installa dans son fauteuil après l'avoir invité à s'asseoir.
- Dis-moi ce qui se passe Alena.
- Ce matin lors de mon rendez-vous...
- Que s'est-il passé ? Tu as eu un problème avec ta gynécologue ? Tu veux que...
- Non Sergueï je ne veux pas que tu l'as tue, le coupa-t-elle en levant les yeux au ciel. Est-ce que tu pourrais arrêter de vouloir tuer tout le monde.
Il esquissa un lent sourire diabolique en lui prenant la main.
- J'ai ouvert l'enveloppe Sergueï, je l'ai ouverte.
Il reprit son sérieux sans lâcher sa main.
Avec son autre main Alena récupéra l'enveloppe dans son sac et prit la photo pour la déposer sur la table en verre.
Le mafieux l'étudia longuement avant de répondre.
- Tu lui ressembles.
- En effet, soeur Sophie n'avait pas menti, je lui ressemble.
Il détacha son regard de la photo pour l'interroger en silence.
- Pourquoi aujourd'hui alors que ça fait des mois qu'elle est dans un tiroir.
- Parce que j'avais besoin de la voir aujourd'hui, précisément aujourd'hui.
- Alena tu commences à me tendre de l'intérieur, j'aimerai savoir ce qu'il se passe, répondit-il sur un ton impérieux. Tu as reçu une mauvaise nouvelle ?
- Non au contraire, murmura-t-elle avec émotion, c'est tout le contraire.
Elle marqua une pause en soutenant son regard impatient.
- Ce sont des jumeaux c'est ça ? Dit-il avec empressement. Nous attendons des jumeaux ou jumelles ?
- Comment tu...
- Tu avais besoin de voir cette photo aujourd'hui et tu as eu une échographie qui j'ai raté à cause de cette réunion, je n'ai pas besoin de plus pour comprendre ce qu'il y a sous mes yeux depuis 5 mois maintenant.
Alena déglutit en remuant les lèvres sans qu'aucun son parvienne à sortir.
- Tu es...
- Deux bébés, murmura-t-il en la dévisageant une lueur indéchiffrable dans le regard. Si je suis heureux ? Bien sûr que je le suis, mais je suis profondément inquiet maintenant. J'étais déjà fou avec un, mais deux je vais devenir ton pire cauchemar.
Alena lui sourit alors qu'il s'était levé pour s'approcher de sa chaise. Il prit son visage en coupe et rejeta sa tête en arrière de façon à ce qu'elle le regarde droit dans les yeux.
- Je t'aime Alena, murmura-t-il en se penchant pour capturer ses lèvres. Nous irons bien et tu iras bien. Tout le reste n'a aucune importance. Le passé n'a plus aucune importance. Tout ce qui compte c'est toi et mes fils.
- Ou filles...
- Non, impossible, Dieu ne peut pas me faire ça, si ce sont des filles je vais être le pire père de l'année, glissa-t-il contre ses lèvres. Interdiction de sortir avant trente ans, pas de petits-copains tant que je ne les ai pas interrogés pendant des heures. Les pauvres, tu imagines un peu ? Hum ?
Elle rit contre ses lèvres en fermant les yeux.
- Nous verrons, murmura-t-elle avec émotion, je t'aime aussi Sergueï.
Il posa son front contre le sien, et ils restèrent ainsi pendant de longues et intenses minutes.
Et quatre mois plus tard, Dieu lui avait fait ce qu'il avait redouté.
Deux filles.
Ilya et Ilyanna.
En les regardant, lovées l'une contre l'autre sur sa poitrine, Alena se fit la promesse de leur donner tout ce qu'elle aurait voulu avoir et ce qu'elle n'avait pas eu.
Le mafieux posa sa grande main sur son front et déposa un baiser sur sa bouche en plantant son regard dans le sien.
Les lueurs dans ses yeux étaient d'une profondeur si intense qu'elle en fut bouleversée.
Il n'avait pas besoin de parler, car la promesse qu'elle lisait dans ses yeux était si puissante qu'elle lui coupa le souffle.
La promesse de l'aimer...
À jamais...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top