Chapitre 18 ~~ Cinquième Conseil : Isaak

Merci à shana220 d'avoir fait une critique de ce livre dans son Book Reviews ^^

J'avais extrêmement mal au crâne en émergeant de mon sommeil. Celui-ci avait été peuplé de personnages menaçants et terrifiants. Je soupirai en sentant Tristan affalé contre moi. Il était sûrement venu me rejoindre après la Nuit. Je le poussai légèrement puis me levai pour aller faire ma toilette.

Je sortis ensuite de la chambre et descendis les escaliers sans attendre mon ami. Il était encore très tôt. Ma montre affichait 6h02. Je marchais sur la pointe des pieds et quittai l'auberge sans me retourner. Je me sentais étouffé dans ce bâtiment. Je n'aimais pas montrer mes sentiments mais l'incendie avait ravivé certains souvenirs liés à mon enfance. Et pas des souvenirs heureux. Je soufflai. Depuis l'événement, je me sentais un peu claustrophobe.

Je m'étirais avant de me mettre à courir. Dans ma ville natale, je faisais de l'athlétisme avec quelques autres jeunes. Je n'y étais pas vraiment autorisé en raison de mon Sily mais l'entraîneur me couvrait car j'étais, sans me vanter, plutôt doué.

J'écoutais le doux son de la forêt qui s'éveille et le bruit de ma respiration quand soudain un sanglot me fit sursauter. Je vis Cissy en position fœtale contre un arbre. Je vins doucement vers elle. Je devrais peut-être essayer de la consoler ou profiter de sa faiblesse pour avoir des informations sur son rôle ou ceux des autres.

Je posai ma main sur son épaule et elle eut un spasme. J'ecarquillai les yeux sous le coup de la décharge de son énergie. Je n'avais pas mal, je ne m'attendais juste pas à cette petite attaque.

Elle commença à renifler alors que je lui massais les épaules pour l'aider à se reprendre. Je n'avais jamais aidé autant de personnes à passer une crise de larme avant cette partie. Ce n'était pas vraiment à mon habitude.

Les personnes qui me connaissaient me qualifiaient de charismatique mais profondément égoïste. Je n'avais aucune empathie. Cela n'avait pas changé depuis que je participais au Loup-Garou.

Je ne consolais la blonde que par pitié. Cela avait été pareil avec Natalia. Je n'avais été gentil avec elle que parce que je la trouvais passablement pitoyable. Quant à  Tristan, c'était encore différent. Pour une raison que je n'arrivais pas à trouver, je l'appréciais même si je le trouvais trop collant avec moi depuis plusieurs jours. J'étais plutôt heureux que quelqu'un en ait vraiment quelque chose à faire de moi dans ce jeu.

- Merci, murmura l'asiatique.

- Ce n'est rien. Je n'ai pas fait grand chose.

Elle hocha la tête. Je ne lui posai pas de questions, je la sentais prête à ce déverser d'elle même.

- Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de regarder le temps de regarder les étoiles mais cette nuit, je l'ai fait. Elles ne m'avaient jamais parues aussi belles et lumineuses, ni aussi déprimantes.

Elle se moucha dans sa manche. J'étais très déconcerté. Pourquoi me parlait-elle d'étoiles ? On aurait dit un speech tout droit sorti d'un livre d'amour ringard. Les gens dans cette partie avait la mauvaise habitude de parler pour ne rien dire ou de raconter leur vie. Je ne savais pas ce qui était le pire mais dans les deux cas, mon esprit hurlait. Je me sentais prêt à lui couper sa langue et à la lui faire bouffer.

Mon visage resta impassible. Je devais être une oreille attentive  car elle continua à déblatérer ce qui lui passait dans la tête pendant un bon moment avant de me poser une question.

- Tu sais qui est mort ?

- Non, et toi ?

- Non.. Pourquoi ?

Elle semblait soudainement confuse et se mit debout. Après m'avoir dit au revoir, elle disparut entre les arbres. Je souris. Son « Pourquoi ? » était beaucoup trop agressif pour que le « Non » qui le précédait soit honnête.

Je secouai la tête et continuai mon footing. Vers sept heures et demi, je retournai dans l'auberge. Malgré les pleurs que j'entendais au premier étage, je ne m'arrêtai pas. J'avais reconnu le son des larmes de Cissy et j'avais déjà perdu bien assez de temps avec elle. J'essayerais de l'analyser attentivement plus tard mais pour l'instant, il fallait que j'aille me passer de l'eau sur le visage.

Tristan dormait encore quand je pénétrai dans la chambre. Je ne fis pas de bruit en me lavant la figure pour ne pas le réveiller. Je m'assis ensuite à côté de lui en surveillant l'heure. Une demi-heure avant le rendez-vous post-Nuit avec le Maître du Jeu. Je lui caressai la joue puis lui donnai une grande claque dans le dos. Il se réveilla en sursaut en poussant des petits cris incompréhensibles. Il me fit ensuite un doigt d'honneur puis bailla en se frottant les yeux.

Quand il fut prêt, nous nous dirigeâmes vers la place du village sans prendre de petit-déjeuner.

- T'as bien dormi ? me demanda-t-il d'un air incertain.

Je haussai les épaules.

- Pas vraiment.. Mais au moins, j'ai eu un doudou pour la fin de ma nuit, ajoutai-je avec un clin d'œil.

Il rougit et marmonna qu'il dormait mal ces temps-ci avant de changer de sujet.

- Je suis content que tu ne sois pas mort..

- Je suis heureux de ne pas l'être, rétorquai-je.

Nous arrivâmes à notre destination au moment où l'homme en noir apparut. Nous nous asseyâmes rapidement sur deux rochers côte à côte.

- Bonjour chers habitants de Thiercelieux, cette nuit une simple villageoise est morte. En effet, Meli Sandre ne se réveillera jamais plus.

Il sortit la carte de la défunte et la déchira. Les loups devaient être un peu déçus de ne toujours pas avoir attrapé la sorcière ou la voyante. Le Maître du jeu fit son habituel discours avant de disparaître. Je n'y fis pas très attention car tout de suite après les joueurs se lancèrent dans une discussion fort intéressante.

- C'est possible qu'il y ait beaucoup plus de gens contre le village que ce qu'on croit ! commença Tristan.

- Bah ouais, on est plus que onze. Il y a les deux simples loups-garous qui sont forcément là mais imaginons que Radja a eu le temps d'infecter quelqu'un et ils sont trois. Imaginons que le voleur fut Radja et que le vrai infect père des loups est encore là et qu'il a déjà infecté, ça en fait deux de plus. Imaginons que l'enfant sauvage est devenu loup et il y en a six. Si ces hypothèses sont vérifiés, on est niqué sans compter le Jdf, approuva Kaelan.

- Et t'as oublié le chien-loup, continua Cissy d'une voix blanche. Il y aurait sept loups, le Jdf et du coup seulement trois personnes du côté du village...

- Du calme, soyez plus optimistes ! supplia Jakob excédé par les têtes d'enterrement que faisait la majorité d'entre eux.

- C'est bien beau l'optimisme mais c'est pas ça qui nous sauvera la vie, réagit Mina.

- C'est pas non plus vos théories du complot, intervint Gabriel.

Karl soupira ce qui fit sortir de ses gongs Kaelan.

- Dis le tout de suite si on te fait chier ! J'en ai marre de ces personnes qui ne réagissent pas et ne parlent pas lors des discussions en groupe ! Ce serait plus utile de demander de vous tuer ! Si vous ne parlez pas, c'est que vous n'avez pas envie de nous aider. Dis nous que t'es loup ou aide nous ya les trouver et là tu pourras soupirer fils de chien !

Karl cligna les yeux stupidement mais sa rousse d'alliée bondit de son rocher et tendit un doigt menaçant vers Kaelan.

- Pourquoi tu l'agresses d'abord ? De nous tous, c'est toi le plus suspect alors reste à ta place.

- Pointe pas ton index vers moi.

- Ah. Et sinon quoi ? le défia Mina en secouant vigoureusement son doigt.

- Sinon il sera plus très droit ce soir. Range cet index, grinça le rasé.

- Je ne t'obéïrais pas même si je dois le laisser dresser toute la journée face de pet !

Soudain, Kaelan se jeta vers la jeune fille mais fut heureusement retenu par Jakob. Mina ricana et se rassit d'un air fier. Karl lui chuchota à l'oreille quelque chose qui la fit sourire.

- J'aimerais que tout le monde se détende. Fermez les yeux et  respirez lentement avant de revenir mentalement à Thiercelieux, demanda Cissy en se mettant en tailleurs et en joignant ses mains.

Je ne le fis pas tout comme Tim avec qui je partageais un sourire incrédule. Complétement dingue cette nana. Elle se croyait dans un cours de yoga.

Tristan et moi quittâmes la place pour aller nous asseoir au bord de lac. Il passa ses mains dans ses cheveux châtains tout en regardant l'eau. Il reprit une discussion qu'on avait eu avant-hier.

- Elle s'appelait comment déjà ta petite-amie ?

- C'était pas ma copine. Juste une bonne pote, souris-je.

Devant son regard incrédule, je rajoutais :

- Plus avantages.

- Elle s'appelait comment déjà ?

- Ce n'est pas important.

J'étais certain qu'elle suivait la partie devant son poste de télévision et je ne voulais pas qu'elle comprenne que je parlais d'elle. Nous discutâmes longtemps de notre vie d'avant.

- Je te ferais visiter la Nouvelle Marseille un jour. Il y a des endroits vraiment magnifiques là bas, murmura-t-il avec nostalgie.

- On ne gagnera peut-être pas. Je suis peut-être un loup qui compte te manger tout cru lors de la prochaine Nuit, grondai-je en le chatouillant un peu.

Il éclata d'un rire cristallin avant de se reprendre les joues rouges.

- Que tu sois un loup ou pas, je tiens à te dire que t'es une personne géniale et que je serais super triste de ne pas gagner à tes côtés. Je voudrais tellement te montrer l'une de mes sculptures ! 

Il secoua la tête, se colla contre moi puis rapprocha son visage du mien. Nos souffles chauds se mêlaient et je sentais pulser les battements de son coeur contre ma poitrine. Son Sily m'électrisait. J'avalais douloureusement ma salive avant de le repousser.

Il prit un air déçu puis posa sa tête sur mes cuisses et recommença à parler de tout et de rien. À l'heure du déjeuner, les villageois vinrent déposer le repas sur l'herbe et les joueurs arrivinrent pour manger.

Arthur me prit à part ensuite en regardant autour de lui d'un air suspect.

- Fais attention à toi. Il y a Karl, Gabriel et Cissy qui veulent voter contre toi, me chuchote-t-il.

- Pourquoi ? demandai-je un peu surpris. Quels sont leurs preuves ?

- Cissy dit t'avoir vu dans la forêt tôt ce matin et que tu riais d'un air suspect.

Je pinçais les lèvres. Ce n'était vraiment pas le moment pour que cette blondasse fasse des faux témoignages idiots contre moi. Karl m'avait juste attaqué à coup de citation philosophique sautant sur l'occasion pour paraître moins lupin aux autres et Gabriel suivait les deux autres sans raison précise.

- Pourquoi tu ne les crois pas ?

- C'est pas que je ne les crois pas mais je pense qu'actuellement le plus dangereux c'est Kaelan.

Je lui demandai pour quels raisons mais il ne me répondit pas et rejoignit Mariane. Je n'avais qu'à survivre à ce Conseil et à la prochaine Nuit et ce jeu se terminait. Je me sentais prêt à tuer la personne qui m'empêcherait de gagner en lui écrasant la tête contre ma semelle.

- Ça va ? fit Tristan surgissant de nulle part.

- Oui.

Mon cerveau était en ébullition et il eut l'air de s'en rendre compte car il me tira vers l'eau et me poussa. Ayant moins de force que moi, ce tricheur utilisa son Sily.

Trempé, je pris ma revanche, l'attirai vers moi et l'éclaboussai d'eau. Nous jouâmes dans l'eau pendant plusieurs minutes avant de sortir du lac, enlever nos vêtements pour les sécher.

J'essayais de trouver une façon de convaincre les joueurs que j'étais innocent quand Tristan prit une inspiration et écrasa ses lèvres contre les miennes. Son baiser fut passionné mais bref. Il se décolla de moi le souffle court et me regarda semblant attendre une reaction de ma part. Encore hébété, aucune pensée cohérente ne me traversa l'esprit.

Après une minute de silence particulièrement gênante, il fit une grimace et prit la parole.

- C'était si naze que ça ? rougit-il en essayant de paraître détaché.

Cela me fit sourire doucement. J'étais encore surpris de son baiser mais pas dégouté. C'était l'essentiel.

- C'est... Hum. J'ai pas l'habitude de bafouiller, je l'avoue. Tu.. Bah.. Je l'ai pas trouvé naze mais.. C'est pas vraiment le moment désolé. On se connait pas vraiment puis je suis un peu dans la lune à cause de la menace de mort qui pèse sur moi. Fin.. En tout cas.. Tu..

- C'est pas grave, m'interrompa-t-il avant de se lever, d'attraper ses vêtements et partir brutalement.

Je me sentais tellement désolé pour lui.. Mais je savais que j'avais raison, ce n'était pas le moment pour s'attacher à qui que ce soit.

Vers 18h30, je m'assis sur un rocher sur la place et commençai à discuter avec Arthur. C'était la meilleure solution pour avoir l'air innocent. En me défendant, j'aurais l'air de cacher des informations. Je me connaissais, je risquais de dire quelque chose de trop.

Tristan essayait de convaincre quelque indécis dans les électeurs du village de ne pas voter contre moi en appuyant sur le fait que je lui avais sauvé la vie lors de l'incendie.

J'étais inquiet mais essayais de paraître le plus détendu possible. Tandis qu'Arthur parlait de choses et d'autres, je regardais avec fascination une armée de fourmis qui grimpait sur le mur de la maison où était perché le Mdj.

Quand l'heure du dépouillement fut arrivé, je pinçai mes lèvres. J'étais à deux jours de gagner.. Il ne fallait surtout pas qu'on me tue aussi proche du but.

- Chers habitants de Thiercelieux, l'heure du dépouillement est arrivé ! Vous étiez vingt joueurs à l'origine, vous êtes onze à présent.. Et à la fin de ces votes, vous ne serez plus que dix ! Nous allons commencer par les votes du village.

Il sortit un papier de l'urne avec soin et le lut.

- Le premier vote est contre Gabriel !

Celui-ci ne fit transparaître aucune émotion sur son visage. Le deuxième vote fut contre Karl qui se rongeait frénétiquement les ongles.

- Mina !

Le quatrième vote était aussi contre la jeune rousse qui se décomposa.

- Ce vote est contre Isaak.

Je restais impassible et échangeai un regard avec Tristan. Il se tordait les mains d'un air stressé. Depuis la mort de Natalia, sa hantise était de voir mourir un innocent à cause des votes. Il avait aussi peur que je meurs et le laisse seul d'une certaine manière.

Le sixième vote fut contre Mina et le septième contre Kaelan. Ils s'échangèrent un regard chargé de haine. Le vote d'après fut également contre Mina qui tremblait de rage. Les électeurs du village semblaient ne pas avoir apprécié sa prestation contre Kaelan.

- Karl !

Le dixième vote fut contre moi tout comme le onzième. Je croisais mes mains et fis un combat entre mes pouces pour calmer ma tension.

- Le douzième vote est contre Kaelan et le dernier contre Tristan ! Cela fait donc trois votes contre Isaak, quatre contre Mina, deux contre Karl et deux contre Kaelan. Tristan et Gabriel ont tous les deux un vote contre eux. Le suspens reste entier. Nous allons passer maintenant aux votes des joueurs.

Mon ami châtain se retenait contre son rocher avec force.

- Il n'y a qu'Isaak qui n'a pas voté aujourd'hui.

Je sentis plusieurs regards interrogateurs posés sur moi. Depuis le début du jeu, je n'avais jamais voté car je ne voulais pas me faire remarquer. Aujourd'hui, ce n'était pas pour cette raison mais pour au contraire montrer aux autres que je n'avais rien à cacher ni de plan secret afin de tous les exterminer.

- Arthur a voté contre Kaelan !

Le blondinet attrapa sa clef sans jeter un seul regard au grand baraqué qui fit craquer sa nuque.

- Karl et Mina ont voté contre Isaak !

Je m'y attendais. Les votes de Jakob et Cissy furent également contre moi.

- Le vote de Kaelan est contre Mina !

Règlements de compte à Thiercelieux. Cette idée m'arracha un sourire malgré mon inquiétude grandissante. Le vote de Mariane fut contre Mina à qui elle fit un sourire teinté d'une ironie palpable.

- Il reste trois votes et ils détermineront le nom de celui-ci qui devra être amené au bûcher. Il y a sept votes contre Isaak, trois contre Kaelan, un contre Gabriel et un contre Tristan, deux contre Isaak et six contre Mina. Le suspens est de taille.

Il envoya sa clef à Tristan, celui-ci avait voté contre Cissy.

- Gabriel et Thimeus ont voté contre la même personne et ces votes décideront du destin de Mina ou Isaak.

Je baissais la tête déjà perdant en voyant le regard fuyant de Tim et je n'avais pas tort.

- Isaak Pierre, les habitants de Thiercelieux ont décidé de vous éliminer et leur sentence est irrévocable.

Il sortit ma carte et la trancha en deux. Je me levai. Les habitants de Thiercelieux se félicitèrent mais je n'y fis pas attention. Je vis Tristan s'approcher doucement de moi alors que des larmes dévalaient ses joues. Je lui souris d'un air triste et il me prit dans ses bras.

- J'étais à une Nuit de réussir, murmurai-je un peu incrédule.

Mes oreilles bourdonnaient. J'avais tellement espéré...

- J'étais le dernier et tu m'aurais sauver ? murmura-t-il à son tour.

- Peut-être, souris-je. Mais tout est fini.

Il se mit à pleurer à grosses sanglots. Je fermais les yeux. Je n'entendais plus personne à part lui. Je pris une inspiration.

- Fais attention à Karl et Cissy. Karl était blessé après la deuxième Nuit, je pense qu'il s'est fait infecté ou qu'il s'est fait tué par le loup blanc puis sauver par la Soso. Je penche plus pour la deuxième hypothèse car Phil s'est fait tué cette Nuit là ce qui est la seule chose qui pourrait expliquer le pétage de plomb de Sarah. Fais aussi attention à Cissy, elle a lancé une rumeur sur moi afin que je ne dise pas que je la trouvais étrange ce matin. C'est sûrement une louve.

Je repris ma respiration tandis que Tristan se détachait de moi. Je pris son visage entre mes mains.

- Je suis heureux d'avoir pu te rencontrer et j'espère que tu gagneras quelque soit ton rôle. Pleure pas Tris..

Je lui essuyai le visage et me tournai vers le Mdj. Soudain, j'eus envie de faire quelque chose qui pourrait vraiment me distinguer des autres joueurs. Je fredonnai d'abord puis posai une main sur mon torse et hurlai.

- Aux Armes, Citoyens ! Formez Vos Bataillons ! Marchons ! Marchons ! Qu'un sang impur !  Abreuve nos sillons !

Voilà le chapitre 18 qui voit disparaître l'un de mes personnages préférés. J'espère qu'il vous a plu. Laissez vos avis et hypothèses en commentaire !

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