Chapitre 4

La journée se termina sans plus d'incidents. C'est donc le cœur léger que je quittais notre salle de classe en compagnie de ma sœur et de mon amie Marie.

Nous nous dirigeâmes vers la cafétéria, tout a fait charmante. On dirait une petite boulangerie parisienne. La cafèt' était dans un bâtiment réservé au petit commerce de l'école: La Verrière; elle même entourée par les jardins et la Roseraie. Il y avait une petite épicerie, une modeste librairie et un petit magasin de fournitures et un autre de vêtements.... Enfin vêtements, je remarquai que tous leurs articles avaient l'emblème du lycée cousu, collé, brodé, imprimé, bref. Dessus.

Donc nous nous installâmes à une petite table sous la grande verrière. Marie pris un thé du Marrakech (😉) avec un grand cookie, Angel, un café glacé et un macaron... Et moi un cappuccino et son spéculoos Lotus à moins de 20 centimes la fabrication offert avec. Nous buvâmes et elles mangèrent en silence.... Oui parce que moi j'aimais pas le spéculoos, ou du moins pas sec comme ça. Dans un cheesecake, ou encore dans un tiramisu ou....Bin... Du coup je l'avais passé à Angel, vu qu'elle adorait ça.

- Au fait, tu dois pas dormir avec nous à l'internat ? (Angel)

- Oh.... C'est vrai (Moi)

Plus blasé que ça, tu meurs. Je jetais un coup d'œil à ma montre....17h10.... Nan...Tout va bien ! Mes parents doivent me déposer mes affaires à 16h30 ! Dans quelque minutes je vais les rej-.....17h10 ?! Sans réfléchir, je me mit à courir vers le portail....Me perdant au passage deux/trois fois dans les allées de gravier pour arriver au Manoir, lieu qui accueillait au premier étage toute l'administration et au second, tous les clubs et associations. Je traversait le grand hall en passant sous le lustre pour ensuite chercher du regard la voiture de mes parents à la lisière de la petite forêt qui entourait le campus, non loin de la grande allée. Une fois ma cible verrouillée, je me dirigeai rapidement sur celle-ci.

- DÉSOLÉ ! (Le boulet communément appelé Alice)

Mes parents tournèrent les yeux vers moi, apparemment ils étaient en pleine discussion sur le marché en hausse du monosodium glutamate. (Sarcasme...Bonjour!) Je déglutis.

- Tiens, on parlais de toi ! (Maman)

Mon père regarda sa montre, tic dont j'avais hérité.....Vous pouvez me comprendre si ça vous est déjà arrivé, mais regarder sa montre deux fois en une minute, c'est vraiment....vraiment..
Heureusement pour moi et mes oreilles, il fit l'impasse sur mon retard de quarante minutes.

- Bon, mon chéri, j'ai rajouté quelques livres que tu n'avais pas pu mettre dans ta valise, ainsi que quelques caleçons, chausettes, tshi- (Maman)

- C'est bon maman, merci beaucoup. (Moi)

Ça commençait à devenir gênant, surtout si elle se mettait à faire l'intégrale de mes sous-vêtements. J'adores ma mère, vraiment. J'ai hérité de son caractère timide et bienveillant, certes, c'est handicapant, mais en sachant que c'est ce qui me rapproche le plus d'elle, on s'y habitue. Et mon père.... Bin, il était plus.... explosif.... Le caractère d'Angel.... Il ne mâchait pas ses mots, toujours souriant et enjoué, le genre de personne en qui on pouvait avoir confiance et très proche de ses amis. J'ai hérité de ses yeux principalement.... Sinon Angel et moi étions un parfait mélange des deux. J'étais un peu moins proche de mon père que de ma mère, il me rabâchait sans cesse de m'assumer en tant qu'homme, d'être plus viril, moins timide.... Et il n'avait jamais vraiment accepté que je fasse de la danse.

D'ailleurs, en parlant de danse, c'est grâce à ma sœur que j'ai commencé, on devait avoir 6 ans et Maman venait de l'inscrire en danse classique. Un jour, je les ait accompagnées au cours. Les miroirs, la discipline, la grâce... J'étais émerveillé de tous ce qui se déroulait autour de moi. Et à un moment, je ne me souvient plus trop comment, je m'étais retrouvé à côté de ma sœur, des chaussons aux pieds, me tenant à la barre et exécutant les mouvements ordonnés par la professeure.

C'étaient des purs-moments-de-bonheur.. Angel a arrêté quelques années après mais moi j'ai continué. Mes camarades de danses me disaient que je suis né pour danser...Et j'étais un peu...privilégié...En fait, j'étais un peu en "avance" par rapport aux autres camarades. La prof m'a dit que mes arabesques, mes pointes, mes écarts étaient....plus perfectionnés que ceux des autres.... Sauf peut-être Candice. Candice, c'est une danseuse tout comme moi, Madame Lorenté (notre professeure qu'on appelle plus souvent Roxanne) nous mettait souvent en duo parce qu'on étais à peu près du même niveau.

Bref je m'égarai....Wait.... Où est-ce que j'étais. À trop penser, je me suis retrouvé dans une partie de l'établissement totalement inconnue...Bien que l'entièreté de l'établissement me soit encore inconnu. Alors me voilà, dans un un couloir avec la lumière éteinte, ma grosse valise à coté, et un air totalement paumé collé à la figure. J'errai durant de longues minutes qui me parurent des heures, passant à coté de pièces vides et silencieuses, ensuite montant un escalier. Puis jaillissant d'un entrebâillement de porte, j'aperçut de la lumière.

Ô Sainte lumière, puisse-tu être bénie et me sauver des méandres labyrinthiques des couloirs sombres de ce dédale communément appelé école.

Avec espoir et malaise, je poussai timidement la porte de ma main droite pour voir la pièce dans son entièreté, et au passage éviter d'être pris pour un fou psychopathe qui espionne par le biais des entrebâillements de porte.

C'est alors que, de mes deux yeux, gros comme des soucoupes a cause de ce que je venait de voir, que j'observai les deux hommes, les lèvres à quelques centimètres les unes des autres, stoppés en plein mouvement par mon intrusion, qui n'étaient autre que Nicolas et Aimeryck !

Alice.exe a cessé de fonctionner.

Euuuuuuuuuh, comment expliquer ce moment de MALAISE intense. Où nous sommes restés plantés pendant plus de 20 secondes à se regarder comme si c'était une illusion.

Pendant que j'y pense, nous étions dans la salle du club de maquettes, mais ça ce n'était pas le plus gênant, non.... C'est plutôt le fait que l'acte qui se déroulai devant moi me faisait penser à la scène de la poterie dans Ghost... Comprendra qui pourra, au pire, Internet est votre ami.

- Dé-dé-désolé de-de vous in-interrompre. M-m-mais j-je-je s-suis p-perdu... (Alice.exe)

-Ah...(Nicolas)

Bon, certes j'ai brisé le silence, mais maintenant il y a un Aimeryck sauce tomate et un Nicolas-Fillon pris de mutisme.

-Hum... V-vous s-savez où e-est l-l'internat ? (Alice le bègue de service)

- Suis nous. (Aimeryck)

Nicolas posa la pièce de bois qu'ils étaient en train de peindre tous les deux et emboite le pas rapide d'Aimeryck. Je les suivit évidemment, la tête rentrée dans les épaules cependant. Le trajet se fit en silence, jusqu'à ce que Nicolas le brise.

- Tu ne dis rien hein ? (Nicolas)

- J-je ne suis pas comme ça. (Alice)

Et voilà...Re blanc. J'allai finir par être ami avec lui ce cher blanc. Cette fois, c'est Aimeryck qui pris la parole, apparemment, ses joues étaient redevenues normales.

- Et sinon, qu'est ce que tu as vu ?

Qu'est ce que je réponds moi ?! Alice, réfléchis à un truc intelligent ! Euh..

- La scène de la poterie dans Ghost ?

Je me mit une gifle mentale. Mais pourquoi fallait il que je dise ça ?! Les oreilles d'Aimeryck ont viré au rouge en même temps que son visage. Mon dieu...Je crois qu'il a la référence...Achevez moi.

- C-C'est p-pas c-ce que je v-voulais dire ?! J-J'ai pas r-réfléchi ! Désolé ! (Alice)

Pas de réponse. Je vais aller m'enterrer. J'ai tellement honte de mes bétises que j'aimerai courir loiiiiiiin. Nicolas pris la parole.

- C'est quoi la poterie dans Ghost ?

La mouche qui vola près de nous dans le couloir accompagnait sa réponse. Nan mais il n'y a pas vraiment de mouche, mais c'est une allusion à une expressio-. Tais toi Alice, tu t'enfonces.

Le vent magistral que s'était pris Nicolas tranchait avec la douce chaleur que je venais de recevoir en pleine figure. Je remarquai que nous étions sortis dehors et que maintenant, nous marchions dans les petites allées de gravier sous la lueur rose orangée du soleil couchant.

Nous passerons l'épisode de ma galère lorsque je devais tirer/trainer le poids lourd qu'était ma valise dans les cailloux.

Donc....Après une marche d'environ dix minutes à traverser le parc du lycée (Oui, ce lycée possède un gigantesque parc..... je ne suis plus étonné de rien depuis que je suis là, tout est surdimensionné ici -_-'). Parc qui d'ailleurs a plusieurs kiosques(oui, kiosques..), fontaines (oui, fontaines..), rosiers et arbustes en tous genres (oui, rosiers et arb-; Tais toi Alice.)

Je viens de me rendre compte que je ne me respecte pas beaucoup vu comment je me dis à moi-même de me taire... Bon, reprenons la trame principale et cessons ces futiles simagrées.

Notre route dans les allées du parcs se termina lorsque nous arrivâmes devant un bâtiment. Comment expliquer mon état de choc en voyant l'immensité de ce bâtiment. Nous entrâmes en silence, le hall était grand et un peu vieillot, le parquet grinçait légèrement, la lumière était plutôt faiblarde et nous pouvions apercevoir des particules de poussière voleter. Après un bref salut de la main, Nicolas et Aimeryck partirent du côté droit de l'escalier central, me laissant seul ici, moi et ma grosse valise. Je regardai autour de moi, la pièce était apaisante, et un des murs était rempli de bouquins. Je ne vais pas décrire ma retenue sur le fait que je mourrai d'envie d'en prendre un et de le lire en patientant.

Après une dizaine de minutes de solitude, quelqu'un arriva. Ce fut à mon grand........bonheur?...La gouvernante principale. Mon dieu, je ne l'avait pas remarqué avant mais qu'est ce qu'elle est jeune ! une trentaine d'années tout au plus. Dommage que son chignon serré et ses lunettes fines la vieillissent, peut-être est-ce l'effet recherché après tout.

- Et bien jeune homme que faites vous ici ?

Intimidé, j'osai à peine lever les yeux, je bafouillai.

- E..Excusez-moi, je suis nouveau et... Je dois devenir pensionnaire aujourd'hui...

La jeune femme releva ses lunettes sur sa tête, perplexe. Puis eut comme un éclair d'illumination.

- Ah mais oui ! Vous êtes le jeune Alice de ce matin. Pardonnez-moi je vous avait oublié.

- Ce-Ce n'est pas grave.

La jeune femme m'entrainai dans l'escalier en m'assurant que mes affaires allaient être apportées dans quelques minutes. Nous nous dirigeâmes coté droite, comme les garçons précédemment. Puis nous arrêtâmes sur le palier.

- Ici, c'est la partie de l'internat uniquement masculine. La construction de cet établissement est...Comment dire.... Une sorte de rectangle non fermé... Le coté droit est réservé aux homme et le gauche aux femmes. les chambres sont dispatchées en L sur deux étages. Au fond, tu trouvera la salle de bain commune ainsi que les espaces communs. La cour centrale sert de point de passage entre les parties garçons/filles et le hall ainsi que l'accès au lac...

- U-Un lac ?

- Oui ! L'internat est placé tout près du lac, ça nous offre une magnifique vue et c'est un espace très reposant pour travailler. En parlant de travail, la bibliothèque de l'internat se trouve à gauche du Hall et la salle à manger à droite. Vous avez un bureau chacun dans les chambres. Tu seras en colocation avec Joshua Ferêt, en chambre 14D2, au second étage.

- E-Excusez moi...P-Pour quoi 14D2 ? Je veux dire...Pourquoi cette appellation ?

-Parce que c'est la quatorzième chambre de la partie droite de l'internat, au deuxième étage.

- P-Pardon, c-c'était une question bête de ma part.

La gouvernante principale me tendit plusieurs papiers et un ensemble de deux clefs dorées liées à une plaquette sur laquelle était gravé « 14D2 ». Je pris l'ensemble, gêné, tout en articulant un merci. Puis elle me laissa ici. Les papiers s'avéraient être un plan d'ensemble du territoire de l'école, un plan détaillé de l'intérieur de l'internat et mon emploi du temps avec options, salles et professeurs. Et c'est a ce moment là que commença ma seconde galère de la journée (Et oui, je n'ai pas oublié ces traitres de graviers).

Nan parce qu'en plus de posséder une timidité sans faille, une discrétion digne de celle d'un fantôme et le bégaiement d'une dinde (pourquoi une dinde ? Moi même je l'ignore), j'avais l'incroyable mauvaise chance d'avoir le sens d'orientation d'un hamster.

Doooooooonc, d'après mes souvenirs, j'étais sur un palier. je basculai ma tête au dessus de la rambarde de l'escalier afin d'évaluer la distance entre moi et le sol et potentiellement deviner à quel étage je me trouvai... Hum, probablement le second. Je me retournai rapidement, déterminé à trouver ma chambre. C'est alors qu'au dessus de l'entrée du couloir j'observai un magnifique panneau de bois avec inscrit dessus : "1er étage."

.

.

.

Passons ce moment ou je me désespérais moi-même je vous prie.

Je devais donc trouver un escalier pouvant me mener au deuxième étage. Après une réflexion de moins d'un millième de seconde, je m'avançai dans le long couloir éclairé par la lumière déclinante extérieure.

01D1, 02D1, 03D1, 04D1, 05D1, 06D1,  07D1, 08D1... Je tournai alors, étant arrivé à l'angle du bâtiment en "L".

09D1, 10D1, 11D1, 12D1, 13D1, 14D1...

Yes, finalement c'était pas si compliqué ! .......Wait...14D1...........D1. Je soupirai et continuai ma route, me rappelant que j'étais au DEUXIÈME ÉTAGE donc en D2 ! (Bordel de c*l de chèvre Alice, je me désespère)

Au bout du couloir se trouvai une pièce ouverte où je voyais des élèves rire entre eux, jouer au baby-foot ou encore au ping-pong. Je pris les escaliers à coté de cette salle sous les regard intrigués de certains m'ayant remarqué.

Enfin! J'étais au deuxième étage. Je trouvai rapidement la chambre "14D2". Après être resté planté quelques minutes devant la porte, je me décidai à frapper timidement à la porte de la chambre. Un "Entrez!" se fit entendre de l'intérieur. Je poussai donc timidement la porte afin d'entrer.

- B-Bonjour, E-Excusez-moi de vous déranger.

Je croisai alors le regard d'un gars de mon âge, assis en tailleur sur son lit, un casque sur une oreille en train de taper sur un ordinateur. Son expression faciale m'indiquai de l'intrigue... Sa bulle de chewing-gum rose, éclata, ce qui vint accompagner le micro-silence qui s'était installé.

- Tu...... Es Alice, c'est ça ?

- Euh..O-Oui..

Alice le bègue est de retour ! Je répète ! Alice le bègue est de retour ! Purée... Qu'est ce qu'il est intimidant... Il me fixe derrière ses RayBan noires, ses cheveux bleus turquoises ne bougeaient pas d'un millimètre et ses percings noirs sur le menton au dessous de sa lèvre inférieure, près de ses sourcils et sur ses oreilles me faisaient un drôle d'effet.. Je ne m'attendait pas à avoir un camarade avec ce style dans cette école. Sa voix était cependant incroyablement douce.

- Moi c'est Joshua, ou Josh' comme tu veux. Tu peux me tutoyer tu sais. (Joshua)

- D-Désolé..E-Enchanté. (le bègue)

- C'est un problème d'élocution ou de la timidité ? (Joshua)

Mais purée, il est devin ou quoi ?

-D-de la timidité je crois...

Il hocha de la tête vers le haut, il me regardai toujours... Et moi je sentais mes oreilles chauffer, surement à cause du silence.

- Tu sais, c'est ta chambre aussi, ce serait dommage que tu dormes sur le palier. '-'

- Hein ?

- Tu n'a pas bougé de la porte depuis qu'on se parle.

- Ah.

Bon, évidemment après ça, je me suis avancé d'un pas dans la pièce. J'en profitai pour observer la chambre en détail. Deux lits, deux bureaux, une salle de bain (J'ai réfléchis après, mais si il y a une salle de bain dans les chambres, pourquoi ont-ils construit une salle de bain communes ?), un grand placard pour deux, et une BIBLIOTHÈQUE (certes, presque vide mais bon). Je repérai du coin de l'oeil ma valise près de l'armoire puis décidai d'aller m'asseoir sur le lit vacant. Joshua en me voyant faire avait retiré son casque et fermé son ordinateur. Je remarquai qu'il ne portai pas le veston aubergine de l'uniforme.

- Alors, pourquoi tu es là ?

Sa question soudaine me surprit.

- Euh.. Je-Je ne sais pas trop. Le proviseur nous a envoyé une lettre comme quoi il voulait que j'intègre le lycée....

- Et biiin, tu dois être un sacré génie pour permettre ce genre d'exploits.

Il s'allongea sur le dos en parlant.

- E-Et toi ? (Alice)

- Moi ? C'est à cause de mon père...

Ok, il ne semblait pas vouloir aborder le sujet, du moins c'est ce que j'analysai. On continua de discuter, il a un don pour mettre les gens à l'aise ,c'est fou. Notre conversation fut coupée par le retentissement d'une clochette. Immédiatement, Joshua se leva en m'intimant de faire de même, puis nous nous dirigeâmes vers la GIGANTESQUE salle à manger.

Surprenant.

Une unique table extrêmement longue prenait toute la salle, les rideaux ornant les fenêtres imposaient leur place, les chandeliers sur les meubles faisaient office de petites étincelles, les différents lustres de cristaux pendant aux plafonds illuminaient entièrement la salle. Tous les internes prenaient place autour de l'immense table, discutant avec leurs amis, mélangeant les genres, riant aux éclats. Je vis ma soeur me faire de grands signe à l'autre bout de la salle, assise à côté de Marie, Nicolas, Aimeryck, Coralie et d'autres personnes faisant probablement partie du cercle d'amis, je les rejoignît, Joshua à mes côtés.

- S-Salut ! (Moi)

J'entendit toutes formes de salutations de la part de tout le monde en guise de réponse. Une fille aux cheveux long et noirs avec des yeux sombres couleur bois de piano entama d'un sourire.

- Salut Josh', Salut Alice. :)

- Bonsoir Rosie (Joshua)

La porte s'ouvrit et la gouvernante principale rentra accompagnée surement de surveillants. Instinctivement, tout le monde se tut et se leva respectueusement, ce que je fit. Après nous avoir fait un signe pour nous asseoir, la jeune femme entama:

- Bonsoir à toutes et à tous, j'espère que votre journée s'est bien déroulée.

Un « oui » à l'unisson résonna dans toute la pièce.

- Pour débuter ce repas, je tiens à vous annoncer qu'un nouvel élève à intégré notre lycée ainsi que notre internat aujourd'hui. Alice, tu veux bien te lever et te présenter ?

Là, c'est à mon tour d'avoir les yeux comme des soucoupes, évidemment, tous mes amis et ceux d'Angel se sont retournés en ma direction. Moi qui voulait être discret... Angel me pousse vers le haut de sa main, un geste qui se veut rassurant. Alors me voici debout... Et... Je sens les oreilles chauffer, mon visage doit être aussi rouge que la lave d'une irruption volcanique. D'ailleurs c'est Hiroshima dans ma tête, mon cerveau va crasher. Une bonne deux-centaine d'yeux s'étaient tournés vers moi. J'essayai de faire sortir les mots de ma bouche, mais ceux-ci restaient bloqués dans ma gorge. Je commençai à paniquer quand je sentit une main se poser contre mon dos...Ma soeur. Rassuré par sa présence, je commençai à parler.

- Bon-Bonsoir, je suis Alice Ruewen... Ravi de faire votre co-connaissance...

Plusieurs élèves me dirent ensemble un « Bienvenue » ou encore un « Enchanté/ée ». Tandis que d'autres murmuraient entre eux avec un sourire. Soudainement, ma soeur se leva aussi, sa main sur mon épaule.

- Pour ceux qui se posent la question, c'est mon frangin !

Quelques rires fusèrent dans la salle, Madame Pisces la fusilla du regard avec cependant un sourire aux lèvres. Nous nous rassîmes et nous commençâmes à manger. Après le repas, tous le monde alla dans les salles communes (Il fait très Hogwarts ce terme). La veillée de ce soir était une veillée spéciale Loup-Garou. On a beaucoup rit, créer des liens, mêmes les plus exclus des groupes de l'internat jouaient avec nous avec sourire et bonne humeur, je fut une fois la petite fille, une autre le chasseur et la dernière, un villageois... Et Cupidon avait eu l'intelligente idée de me faire Roméo et d'Angel, Juliette... Et il s'avérait que Cupidon était notre cher Aimeryck.

Après ça, nous nous retirâmes tous dans nos chambres. Je discutai un long moment avec Joshua, qui malgré sont look particulièrement excentrique, était très sympa, attentionné, et blagueur. On a fini par se coucher en nous rappelant que le lendemain nous avions cours et que ma galère pour rattraper mon retard allait débuter, avec les de mes amis, de ma soeur et des nouveaux professeurs.

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