Chapitre 1-Le magicien bleue

PDV Hishida

Si le monde avait encore souhaité me voir, peut-être aurais-je eu la chance de changer, de me transformer, d'évoluer. J'aurais alors pu, d'une manière ou d'une autre, contribuer à changer ce monde. Mais peut-être qu'en réalité, il m'aurait fallu changer le monde avant de pouvoir me changer moi-même. Une question qui reste suspendue dans l'incertitude : quel aurait été le chemin à suivre ? Entre l'espoir de réformer ma vision intérieure ou d'affronter la dureté du monde, le doute persiste.

La cruauté du monde, cependant, m'a façonné d'une manière que je n'avais pas anticipée. Elle m'a marqué profondément, et aujourd'hui, il semble qu'elle ne m'influe plus autant. J'ai appris à vivre avec elle, mais la beauté de l'âme s'en est quelque peu éloignée. De même, le bonheur, autrefois un éclat lumineux, semble désormais un concept presque étranger, difficile à appréhender. Pourtant, je garde l'espoir que le bonheur puisse se renouveler, comme une lueur d'aube après une longue nuit. Peut-être qu'un jour, cette lumière viendra éclairer mon âme, redonnant sens à mes aspirations. Et alors, comme le soleil du matin, elle réchauffera mon cœur.

Mon coeur , mon coeur , mon coeur 

Si seulement ce dernier était d'une couleur rouge. La couleur rouge, symbole puissant et ambigu, incarne à la fois l'amour et la passion, mais aussi la violence et le sacrifice. Un cœur rouge est souvent perçu comme celui de l'amoureux, battant pour une autre âme, mais il peut aussi être le cœur sanglant de la douleur, du sacrifice ou même de la guerre. Le rouge rappelle l'intensité d'un vin rouge s'écoulant lentement dans un verre, une nuance de velours qui emplit l'air d'une odeur enivrante, presque envoûtante, tout comme un baiser volé au creux de la nuit.

Ce rouge, qui dénote l'essence même de l'amour romantique, n'est pourtant pas dépourvu de cruauté. Il symbolise également le sang, la souffrance, les blessures que l'amour peut infliger. Le romantisme et la cruauté sont parfois des facettes indissociables, comme deux âmes liées par un destin tragique, où le plaisir et la douleur s'entrelacent inextricablement. Bien que souvent opposés, ces concepts partagent une même intensité, un même besoin de se confronter à l'extrême. Dans cette relation, le rouge n'est ni simplement celui de la tendresse, ni simplement celui de la haine, mais un mélange complexe des deux.

Je sais pas ce que je raconte ....

Je divague trop !!!!

Mais bon, jour après jour, mois après mois, année après année, siècle après siècle, millénaire après millénaire... Si seulement les choses avaient pu changer pour ma pauvre âme, si mon esprit fatigué avait pu enfin trouver le repos avant de devoir repartir. Non ! La mort m'a dit non, elle m'a repoussé, et j'ai été contraint de poursuivre ce chemin sans fin de la vie. Non, la vie ne m'a pas laissé de répit ! Elle m'a attrapé, comme une main invisible, et m'a tiré sans pitié. Jour après jour, mois après mois, année après année, siècle après siècle, millénaire après millénaire... Je suis devenu comme ce vieux clébard des rues, abîmé par le temps, affamé de sens, accroché à la vie de manière indécrottable. Têtu, résistant, comme un véritable pot de colle. Les années ont défilé, mais l'étreinte de la vie ne m'a jamais relâché. Elle m'a forcé à avancer, malgré tout. Les tourments, les doutes, les souffrances, tout cela a traversé mon existence, mais la vie, comme une ombre, n'a jamais cessé de me suivre, de m'agripper, de me faire marcher sans fin.Dans les ombres des doutes ....Elle m'a empêcher de traverser l'antre des mort et m'a fait reculé encore et encore jour après jour, mois après mois, année après année, siècle après siècle, millénaire après millénaire

La vie est une salope messieurs 

Désolé pour la vulgarité de mes mots. Je suis un être distingué normalement 

Aaaaah combien de vies mon esprit a traversées ? Corps après corps, enchaînant amour après amour, perte après perte, traumatisme après traumatisme, déception après déception. C'est la représentation même de la vie, messieurs ! Oui, c'est la vie, elle se déploie comme un paradoxe : bonheur et désespoir, et elle jongle avec nous. Nous sommes tous des marionnettes entre les mains du destin, et ce dernier se joue de nous, sans pitié, avec une réjouissance aussi douce que cruelle. La vie nous balancera sans cesse entre joie et tristesse, colère et désir, entre meurtre et bain de sang, sexe et plaisir. Elle semble nous offrir le souffle du plaisir tout en nous tirant inexorablement vers la souffrance. La débauche et le vice font partie de ce spectacle tragique où nous, acteurs et spectateurs, nous débattons contre une force invisible qui nous contrôle.

La vie semble nous faire vivre un enchevêtrement de sensations et d'émotions, un tourbillon incessant d'expériences sans fin. Elle nous plonge dans l'illusion de la liberté, tout en étant prisonniers de son implacable cycle. La mort, elle, est l'ultime rupture, la fin d'une histoire que l'on n'a jamais pu comprendre. Mais au fond, peut-être que la question n'est pas de comprendre, mais simplement d'accepter.

La vie est un combat incessant, un défi quotidien qui nous pousse à lutter contre les obstacles, à défier nos propres limites, à résister aux tempêtes. Mais au fond, la vie n'est pas seulement une bataille contre les éléments extérieurs. C'est aussi une lutte intérieure, un face-à-face avec soi-même, avec nos désirs, nos peurs, nos rêves inachevés. Chaque jour, nous choisissons de continuer, de persévérer malgré les épreuves, de tendre vers ce que nous voulons devenir.

Il n'est pas question ici de la simple survie, mais d'une existence consciente et pleine de sens. Ce n'est pas le destin qui nous écrira, c'est nous qui, en choisissant nos chemins, décidons de l'histoire que nous vivons. Il est vrai que rien ne se fait sans effort, sans sacrifice, sans échec parfois. Mais c'est justement dans ce cheminement, dans cette quête de soi, que réside toute la richesse de notre existence.

J'ai choisi de vivre, de rêver, de devenir ce que mon âme désire. Rien ni personne ne me dictera ma fin tant que je ne serai pas épanoui, tant que mes rêves ne seront pas réalisés. Mon destin est entre mes mains. Je le façonne chaque jour.

Aaaaaaaaaaaaaah ! Peut-être est-ce pour cela que ces bâtards de dieux l'ont prise comme une véritable phrase et non comme une simple métaphore de la vie. La vie, elle aussi, comme la feuille, est un mélange de dureté et de douceur, de souffrance et de sérénité. La feuille, à l'automne, résiste aux vents et aux tempêtes, mais finit par se détacher et tomber, le cœur lourd, vers le sol froid. Ce moment, c'est celui où elle se repose, abandonnée aux lois de la nature, prête à se fondre dans le tout, à se dissoudre dans l'éternité.

Et dans ce silence, cette neige qui se pose sur la terre nue comme une couverture glacée, la glace devient le goût même de la vie et de la mort. Elle est à la fois le souffle de la fin et la promesse d'un renouveau. Tout comme cette feuille qui, sous la neige, renaît, d'une manière que nous ne comprenons pas totalement. C'est un cycle, un tourbillon inévitable où chaque élément, chaque instant, est une métaphore de l'autre, où la glace touche à la fois à la vie et à la fin de celle-ci. Le froid n'est jamais qu'un passage.

Aussi longtemps que je reste en vie , je reste et je profite de la vie .Monde après monde .Je ne peux plus me suicider , je ne peux que explorer .

Oui , je parle de moi !!!

Hishida Youka , le magicien bleue !!!

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