Nous nous sommes mis à courir jusqu'au bâtiment et nous sommes rendus compte qu'il s'agissait d'une auberge.

S : Viens ! On entre !

Nous avons passé le seuil de la porte. Woaw. Un humain. Comme c'est.. émouvant...

C'était une petite auberge de campagne qui était visiblement gérée par un vieil homme.

Nous lui avons demandé si nous pouvions utiliser le téléphone puis San s'est occupé d'appeler un dépanneur.

WY : Alors ??

S : Il est trop tard, il passera nous chercher demain matin et nous ramènera jusqu'à la voiture pour la réparer.

WY : Bon, ça va. Au moins on va pouvoir dormir à l'abris et manger quelque chose.

S : Ouais, viens on va réserver une chambre.

Nous sommes donc retournés voir le vieil homme.

WY : Ce serait possible d'avoir une chambre avec deux lits pour ce soir ?

Papi : Désolé mes garçons mais il ne reste qu'une seule chambre avec un lit double.

Avec San, on s'est regardés un peu déconcertés.

S : Bah de toute façon, c'est soit ça, soit on dort dehors ! On va prendre la chambre, papi !

Nan mais ! Comment il parle ?? Bon, ça a l'air d'avoir plu au papi vu qu'il s'est mis à rigoler...

On a ensuite raconté notre histoire à papi moustache et il a proposé de nous offrir le repas. Évidemment, on a pas refusé et là il a commencé à nous faire griller de la viande au barbecue, San était aux anges j'vous raconte pas. Moi aussi j'vous avoue, c'est si bon de manger !

Papi moustache a l'air de beaucoup nous apprécier, et nous aussi on l'aime bien. Il est vraiment sympa.

Après le repas, San et moi sommes enfin allés rejoindre notre chambre. Sans attendre, on est chacun notre tour allés prendre une bonne douche puis on s'est assis sur le lit.

WY : Ça fait chier qu'on ait pas d'affaires propres...

S : T'as qu'à marcher jusqu'à la voiture pour récupérer ta valise.

WY : Très drôle. T'as encore la force de faire des blagues ?

S : Ouais, la viande m'a redonné de l'énergie ! Au fait, ton tel s'est rallumé pendant que t'étais à la douche.

WY : Mh. J'appellerai mes parents et mes potes demain pour leur raconter nos péripéties. Ce soir j'me repose !

S : Sage décision.

WY : On fait quoi ? Tu veux dormir dès maintenant ou pas ?

S : Mouais. On a pas grand chose d'autre à faire de toute façon.

WY : Pas faux.

S : Bon, on va quand même pas dormir avec nos habits tout sales. On dort en caleçon ?

WY : Jamais d'la vie. J'préfère dormir dans un scaphandre qu'en caleçon à côté de toi.

S : Olala mais j'ai jamais vu une chochotte pareille !

Avant que j'eus le temps de répondre, je le vis ôter son t-shirt et bientôt son pantalon.

WY : Putain San !! T'es chiant, j'ai dit non !!

Une fois à moitié nu, il se faufila sous la couette.

S : Allez arrête de râler, c'est quand même beaucoup plus confortable.

Il commence vraiment à me désespérer, ce gosse... Et si j'le vendais ? Vous pensez que j'pourrais en obtenir un bon prix avec son visage d'ange ?

WY : T'adores me casser les couilles, hein ?

S : Ouaip. Parce que jt'aime.

Pardon ?

WY : Pardon ?

S : Bah quoi ?

WY : ... hein ?

S : T'as très bien entendu ?

WY : Ouais, mais..

S : Mais rien.

WY : Ah. Okay.

Sans rien ajouter, il éteignît la lumière. Mais avant que l'obscurité ne gagne la pièce, je vis San m'offrir le plus beau des sourires. Et même dans le noir, cette image me reste dans la tête.

S : Allez, viens te coucher tête d'asticot. Et oublie pas d'enlever tes vêtements, gros crado.

WY : Okay mais j'te préviens, si tu me violes dans la nuit, je t'étrangle avec tes vieux habits tout sales.

S : Mais t'es con ! - pouffa-t-il. Je sais que j'ai agis comme un connard mais jamais je ferai ça abruti.

WY : J'espère pour toi ! - lui ai-je répondu en le rejoignant sous la couverture, peu à l'aise sans mes vêtements.

De plus en plus gênant cette aventure, dis donc...