mot n°1 : Chevaucheur


nom, masculin (« Chevaucheuse » au féminin)
Littér.

1. − Homme qui chevauche.
2. − ironie : remplacement de la personne ou de la monture.
3. − Par extension : Personne placée sur un objet quelconque.
4. − Peut être aussi employé comme adjectif.

Exemple dans la littérature :

«  L'armée du roi... se mit aussitôt à leur poursuite... par la plaine de Beauce... couverte de broussailles... belle pourtant au gré des chevaucheurs anglais et français... »
(A. France, Vie de Jeanne d'Arc, 1908, p. 434)

« Toulouse-Lautrec-Monfa était le descendant de l'illustre famille des comtes de Toulouse, le rejeton ultime d'une lignée de guerriers chevaucheurs et grands seigneurs. »
(Huyghe, Dialogue avec le visible, 1955, p. 254)

« Aussi se trouvaient-ils enclins à croire que la Pucelle des Armagnacs, la chevaucheuse du dauphin Charles se gouvernait par l'inspiration de plusieurs démons... »
(A. France, Vie de Jeanne d'Arc, 1908, p. 180)

 « Chevaucheur de manche à balai [Quasimodo]! criait l'autre. »
(Hugo, Notre-Dame de Paris, 1832, p. 268).

« Tous ces futurs chevaucheurs de bicyclettes. »

(J. Lorrain, Sensations et souvenirs, 1895, p. 232).

« Elle [MlleEugénie] a les chevilles trop en relief, des doigts chevaucheurs, des mollets dégorgés, et, aux épaules, des salières telles qu'il faudrait mettre du poivre dedans pour exciter quelque homme. »
(Renard, La Lanterne sourde, 1893, p. 89)

Exemple dans mes écrits :

« L'inconnu, qui était un chevaucheur hors pair en temps normal, se laissa surprendre par le faux mouvement de sa bête et manqua de vider les étriers, mais il se remit d'aplomb tant bien que mal alors que le cheval stabilisait sa descente. »
(Hors-la-loi, tome 1 : Vaughn, Prologue)


Étymol. et Hist. xiiies. chevaucheor « celui qui chevauche » ; ca 1260-70 chevauchëeur (Ménestrel Reims, 223 ds T.-L.) − 1671, Pomey; répertorié comme vieux mot de Trév. 1752 à Ac. Compl. 1842; ca 1468 chevaucheur « courrier, cavalier avec mission spéciale » (G. Chastellain, V, 93, 1 ds Leipziger Romanistische Studien, t. 19, 1937, p. 191); répertorié comme "vieux mot" dep. Fur. 1690; employé dans la lang. littér. surtout par les romantiques (1832, Hugo, Notre-Dame de Paris, p. 248). Dér. du rad. de chevaucher*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 313.



Source : https://www.cnrtl.fr

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