Pétale d'OR №9: Comment l'Amour Naquit

Comment l'Amour Naquit:

Dans une alcôve à la discrétion des regards, une âme charitable était sur le point de rompre son engagement.
Cachée dans les eaux sous la surface, une âme était sur le point de se fondre dans la masse.

Elle était accablée et ne parvenait pas à savoir pourquoi chaque instant qui s'écoulait était une douce souffrance oscillant entre 2 émotions : 2 états d'âme.

Pourquoi ressentait elle se vide alors qu'au même instant elle était entouré de gens ?
Pourquoi cherchait elle la solitude lorsqu'un corps étranger l'examiner de trop près ?

Elle fuyait les autres et ressentait pourtant le besoin d'être au près d'eux,
D'être accepté comme si l'unité de sa personne en dépendait.

Alors la pauvre âme, complètement fatiguée était sur le point de retourner vers la mer Egée, plonger dans l'eau jusqu'à ne plus savoir flotter.

Elle ne ressentait pas vraiment de culpabilité non c'était un autre sentiment, un sentiment étrange.

Elle se sentait piquée.

Lorsqu'une voix lointaine, douce et cristalline lui parvint:
La voix d'un être chère.

- Tu n'existes pas seulement pour toi. Dans ce monde, il n'est aucun être qui s'appartienne pleinement. Chacun a des liens avec les autres. Et des choses qu'il partage avec autrui. C'est pour ça que personne n'est libre. C'est pour ça que la vie est intéressante... et triste aussi... et que l'amour existe.

L'amour...

Sais-tu comment l'amour naquit ?

Lorsque l'homme venait de naître, sortie de la glaise et du ventre de notre Mère encore couvert de l'onguent salé,
L'homme avait 2 têtes, 2 coeurs, 2 oreilles, 2 nez, 4 bras 4 jambes et 4 poumons.

Des 2 têtes, l'une était rêveuse et l'autre rationnelle, l'une fixait droit devant elle et l'autre regardait le chemin parcouru.
Les deux étant nécessaire pour voir pleinement la vie.

L'homme à cet âge était rieur et soucieux de découvrir, il était comme un bambin qu'on lâche dans un jardin d'enfants.

Il aimait danser, rouler sur lui-même et rigoler jusqu'au jour où il singea son créateur.
Imitant son pouvoir de création, se l'appropriant allant même jusqu'à tomber volontairement pour laisser l'empreinte de son corps dans l'éternité.

Les Mères Nature créatrices des corps et les Pères Consciences créateurs de l'esprit furent alors épris d'un vif sentiment de colère pour cet être vivant qu'ils façonnèrent avec temps de dévouement.

Alors comme le feu et la foudre s'abbatit sur terre dans un grand fracas:
L'homme fut scindé en deux.

Il y avait d'une part des mâles et de l'autre des femelles,
Des moitié d'eux, des moitiés de nous-même et la douloureuse sensation d'avoir perdu ce qui faisait notre identité et notre salut.

Les coeurs étaient lourds et pesaient du poids brutale du choc et du regret alors même qu'il devenait un peu plus creux à chaque instant qui s'écoulait.

Perdu dans ce nouveaux corps l'Homme, mâle et femelle, dû réapprendre à marcher, à se lever mais surtout il dû apprendre à parler.
Chose qui ne lui était que peu utile du temps où il avait, lié dans son corps et son âme, sa moitié idéale.

Apprenant à vivre ainsi l'homme n'a jamais cessé de rechercher sa moitié de lui même qu'il perdit autrefois.

Se réunissant en groupe qu'il nomma société afin d'être plus proche de celui où celle qui recherchait,
Nouant des contacts physiques réguliers comme pour sentir si cette Autre Être était la pièce manquante:
Si leur creux et leur vides s'assemblaient ou tout simplement pour retrouver cette sensation d'apaisement d'antan.

Il essaya de se gober, de s'unir et se fondre dans le corps d'autrui, tentant dans un baiser, une morsure, un coup de langue ou une raideur soudaine, de ne faire qu'un à nouveau.

Il y trouva du plaisir et des sentiments inexplicable pour ce qui était alors encore nouveau et c'est ainsi que l'homme déclara l'Amour:
Un sentiment inexplicable comblant le vide de l'existence lorsque deux corps essaient de s'unir.
C'était agréable, plein d'espoir et de beauté, de voir ainsi deux âmes essayer de se connecter l'une à l'autre sans prononcer un seul mot.

Il y eu des mâles dans les bras d'autres mâles,
Des femelles dans les bras de femelles
et des mâles entourant de leur bras d'autres femelles.

Il y eu un contact très humain propre aux êtres de vie.
Pour la première fois dans l'univers il y avait
Du chagrin, de la tristesse mais aussi de l'amour.

Tu vois personne ne s'apartient pleinement car on n'est tous une petite part de quelqu'un d'autre cherchant celui ou celle qui pourrait être cet être merveilleux, ce bout de nous-mêmes qui porte le doux nom d'âme sœur.

Tu ne peux te permettre d'effacer ce que tu es parce que le creux en toi et lourd, sache qu'il y aura toujours un être pour essayer de le combler jusqu'à ce que tu te sentes complète.

Ainsi naquit l'Amour.

Fin.

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