Pétale d'OR №7: La Mort de l'Homme
La Mort de l'Homme:
Lorsque la Mort vint elle n'était plus une enemie, c'était une amie de longue date.
J'avais toujours eu peur de mourir, la mort avait à mes yeux les couleurs de l'injustice universel.
C'est vrai pourquoi devait elle décider à ma place quand mon heure serait venue !
D'autant plus lorsque mon enfance fut choyée entre les draps épais d'un lit bordé.
"Une Santé fragile" c'est ce que mes parents disaient.
Mon monde se résumait à ma chambre. Je rêvais de découvrir les autres univers, cet autre monde qui m'attendait dehors mais la peur de la Mort était présente jusque sous ma couette, souvent je me prenais à murmurer :
" Et si elle venait me prendre avant même que je puisse sortir de cette chambre ? "
Alors, après avoir lu plus d'un livre j'eu un espoir de réponse :
La sorcière du manoir hurleur.
D'après les informations que j'avais récolté, elle possédait un œil de verre pouvant voir l'avenir ou pour être plus précis, pouvant voir le lieu et la mise en scène de la mort de toute les personnes qui fixeraient cette œil.
C'était un œil maudit qu'elle avait volé au diable disait-on.
Un œil macabre.
Une nuit d'octobre, lorsque j'étais suffisamment en forme, je pris les devants.
Accompagné de quelques amis, nous nous dirigeâmes vers le manoir décrépit dont les murs de lambris et le parquet hurlaient à chaque souffle du vent.
J'entrai en premier les autres se tenant derrière le portail cachés par les buissons, terrifiés par la peur.
Et avant même que je toque à la porte, elle s'ouvrit.
Laissant apparaître une femme âgée qui avait dû être d'une beauté surnaturel dans sa jeunesse et avait réussi à conserver quelques uns de ses traits.
Elle était là, me fixant de son unique œil ouvert comme si elle savait déjà la raison de ma venue et tout en continuant à me fixer elle me demanda si je tenais réellement à connaître mon avenir.
Elle retira le bandeau qui cachait son œil gauche.
C'etai un globe brillant comme la lune, transparent comme l'eau et dont le tourbillon des reflets et des ombres se propageant à sa surface donnait une impression étrange. C'était comme si on avait enfermé un ouragan dans une toute petite ville de verre.
Plus je regardais cette œil et plus les ombres bougeait et prenait des formes familière.
Je voyais l'avenir qui m'attendait,
Les 60 dernières secondes de la vie.
- alors c'est ainsi que je meurs.
Peu de temps après cette rencontre j'eu une vif poussé de croissance et je devins si grand et si fort que je partis en quête du monde, rassuré par cette certitude que je mourrais un jour mais que ce ne serait pas aujourd'hui.
J'eu plus d'une aventure, plus d'un géant et plus d'une histoire à raconter, à chaque fois que le danger m'approcher je répétais sans cesse:
"Ce n'est pas ainsi que je meurs !
Ce n'est pas ainsi que je meurs !!"
Lorsque les armes s'affrontèrent sur un front degarnis couvert de quelques barbelés je prononçais de ma voix la plus intelligible et claire:
"Ça n'est pas ainsi que je meurs!"
Je ne sais plus si c'était le destin, le hasard ou cette vision dans l'oeil du Diable de la sorcière du manoir hurleur mais tout ce passa pour le mieux et plus je répétais cette phrase si rassurant et plus je sentais que j'apprécie de l'heure fatidique.
J'étais à nouveau dans un lit entouré de tous ceux que j'avais connu. De ma femme, de mes enfants et mes amis, de géants, de sirènes et autres histoires gravées sur ma langue.
J'étais à nouveau amaigris et faible, la seul différence notable était mes cheveux devenue blanc.
Lorsque le moment vint de m'éteindre, je vis le visage d'une jeune femme à la beauté surnaturel et familière un visage si familier et si différent à la fois.
Tenant la main de mes proches,
Je racontais une dernière histoire à mes petits enfants et lentement, le sourire aux lèvres d'avoir vécu une telle vie, je murmurais pour qu'elle seule puisse entendre.
- c'est ainsi que je meurs.
Est ce là la force des mots et l'impacte des paroles ?
Est ce là le pouvoir des promesses invisible ?
Peut-être bien, peut-être pas.
Parfois juste un mot peut tout changer,
Parfois, juste une conviction peut suffire.
Car c'est ainsi que je meurs.
Fin.
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